jeudi 30 décembre 2010

Pourquoi apprend-on le français ?

Alexandre Wolff, res­pon­sable de l'Observatoire de la langue fran­çaise de l'Organisation inter­na­tio­nale de la Francophonie (OIF).
Qu'en est-il de l'apprentissage du fran­çais comme langue étrangère ?Globalement, la demande de fran­çais aug­mente : le nombre de per­sonnes par­lant le fran­çais en tant que langue étran­gère a aug­menté de 5,7% entre 2007 et 2010. Les moti­va­tions des appre­nants sont très dif­fé­rentes selon les régions. En Afrique, par exemple, il y a une dyna­mique qui pousse les pays non fran­co­phones à apprendre le fran­çais. C'est la langue uti­li­sée pour les affaires, le tou­risme... Pour l'Asie et l'Amérique, deux conti­nents étran­gers au fran­çais, c'est la dimen­sion cultu­relle et pres­ti­gieuse qui joue. Cette hausse peut égale­ment s'expliquer par des rai­sons conjonc­tu­relles, comme l'implantation d'une grande entre­prise fran­çaise ou le déve­lop­pe­ment du tou­risme. Dans ce cas, des indi­vi­dus se forment à un fran­çais de spé­cia­lité afin de contri­buer à un mou­ve­ment économique.

En revanche, l'apprentissage du fran­çais accuse une chute de 17% en Europe. Comment la justifiez-vous ?Le fran­çais, comme les autres langues, est vic­time de l'apprentissage de plus en plus exclu­sif de l'anglais. Il y a une logique uti­li­ta­riste qui conduit à réduire le choix des langues, et cela, mal­gré les dis­cours des États et de l'Union euro­péenne. Certains pays sup­priment ainsi l'obligation d'apprendre deux langues.

source: VOusnousils décembre 2010

jeudi 23 décembre 2010

Balada triste de trompeta Alex de la Iglesia

Álex de la Iglesia: "'Balada triste de trompeta' es el film del que más orgulloso me siento"
Pues a mi no me gustó en absoluto.
1937 Un niño, hijo de payaso, ve como los milicianos se llevan a su padre a la guerra, años más tarde un coronel asesino lo matará. El joven queda marcado de por vida, se le cruzan los cables, se hace payaso triste, se enamora de la trapezista del circo que es maltratada por su novio, el payaso listo...y acaban todos en el Valle de los Caídos a tiros.
Un absurdo de historia, una violencia extrema gratuita y un Santiago Segura en su lugar, algo de Torrente tiene su personaje por lo bestia, misógino, cutre,exagerado.

Y para esto ¿cuánto dinero le han dado al Director de la Academía? Una mamarrachada que sólo a él le podemos financiar entre todos. Y me da lo mismo que le den premios...

mardi 21 décembre 2010

Passion pour Renoir El Prado

Une trentaine d'oeuvres provenant du Sterling & Francine Clark Art Institute intègrent cette exposition qui embrasse tous les genres travaillés par l'artiste : le portrait, la figure féminine, le nu, le paysage, la nature morte et les fleurs.

Comme le nom de l'exposition l'indique, il s'agit d'un tour d'horizon artistique destiné à mieux faire apprécier le large éventail de travaux du peintre, avec l'accent mis sur son étape la plus importante, entre 1874 et 1900.

Madame Claude Monet lisant 1872
Ce que j'aime chez Renoir c'est ses couleurs, la vie qui s'en dégage, sa joie de vivre et aussi la quantité de femmes en train de lire ou écrire qu'il a peintes. En voilà un exemple,Camille Doncieux, la première épouse de Claude Monet. Elle pose pour Renoir, grand ami du jeune couple.
Voir Vidéo Renoir au 20ème siècle Grand palais

lundi 20 décembre 2010

Rubens en el Prado

La serie de los Sentidos es uno delos mayores logros estéticos de la colaboración artística entre Rubens, que realizó las figuras alegóricas de cada uno de los sentidos y Jan Brueghel, que representó los exuberantes escenarios cortesanos.
En el Tacto las armaduras reflejan el interés por el coleccionismo.



El Oído muestra instrumentos musicales, partituras y una mujer que tañe el laúd. La serie pintada por encargo en 1617/18 pasó por las manos de varios nobles antes de ser entregada a Felipe IV, en 1636 ya colgaba de las paredes del Alcazar de Madrid.

dimanche 19 décembre 2010

Acide sulfurique A. Nothomb

Vint le moment où la souffrance des autres ne leur suffit plus; il leur en fallut le spectacle.
Aucune qualification n'était nécessaire pour être arrêté. Les rafles se produisaient n'importe où: on emportait tout le monde, sans dérogation possible. Être humain était le critère unique.
Ce matin-là, Pannonique était partie se promener au Jardin des Plantes. Les organisateurs vinrent et passèrent le parc au peigne fin. La jeune fille se retrouva dans un camion.
C'était avant la prèmière émission: les gens ne savaient pas encore ce qui allait leur arriver. Ils s'indignaient. A la gare, on les entassa dans un wagon à bestiaux. Pannonique vit qu'on les filmait: plusieurs caméras les escortaient qui ne perdaient pas une miette de leur angoisse.
Elle comprit alors que leur révolte non seulement ne servirait à rien, mais serait télégenique. Elle resta donc de marbre pendant le long voyage.
La situation semble improbable et pourtant on n'en est pas si loin dans certains reality. Drôle dans l'imaginaire,monstrueux dans le réél.

vendredi 17 décembre 2010

EOI: TIC, TAC toc, toc


Après les Technologies de l'information et de la communication voilà que débarquent les Technologies de la connaissance et l'apprentissage. L'école web 2.0, le TBI, et les bienfaits inhérents à cette technologie sans laquelle il ne semble plus possible que l'apprentissage se réalise.
En attendant, je travaille dans une des plus grandes Ecole de Langues du pays : plus de 130 professeurs, neuf ordinateurs portables qu'il faut réserver à l'avance.
Encore heureux presque toutes les salles disposent de télé à écrans plats.

jeudi 16 décembre 2010

Alejandro Magno Encuentro con Oriente



Alexandre le Grand est un roi grec de Macédoine et l’un des personnages les plus célèbres de l’Antiquité.

Fils de Philippe II, élève d’Aristote et roi de Macédoine depuis -336, il devient l’un des plus grands conquérants de l’histoire.

Il fait de son petit royaume le maître de l’immense empire perse achéménide, s’avance jusqu’aux rives de l’Indus et fonde près de soixante-dix cités, dont la majorité porte le nom d’Alexandrie.
Mort à 33 ans, l’héritage d’Alexandre, marqué par une tentative de fusion des cultures grecque et orientale, est partagé entre ses généraux pour former les différents royaumes et dynasties de la période hellénistique.
Cette exposition montre en 10 salles les différentes étapes de ses conquêtes: l'empire perse, Babylone, son armée, les peuples d'Asie centrale, les régions voisines de l'Afghanistan et du Pakistan actuels et finalement la légende qui s'est créée après sa mort.
Video sur le site de la BnF Alexandre le Grand

Du 3 décembre 2010 au 3 mai 2011 salle Canal Métro Plaza de Castilla Prix: 6 euros+3,5 euros audio-guide.

mardi 14 décembre 2010

Degustación de Titus Andrónicus La Fura dels Baus

Volviendo a sus orígenes, el espectador interactúa con el espectáculo comparten un mismo espacio. Dos cocineros trabajan en la cocina durante toda la obra. El espectador está estimulado en sus cinco sentidos, un grupo de espectadores son invitados al convite final.
Los cocineros interactuarán con el drama desde su trabajo en la cocina creando ambientes gastronómicos para cada una de las escenas: un olor y un gusto para cada estado anímico de la tragedia shakespeariana.
Titus Andronicus, basada en La tragedia de Tito Andrónico de William Shakespeare, es una historia intensa, una guerra de familias con personajes que reflejan su poder y su debilidad, en algunos momentos como unos seres superiores indestructibles y en otros como míseros mortales.
Teatros del Canal, Madrid

dimanche 12 décembre 2010

Beaumarchais de Guitry pasado por Flotats


Fantástica la interpretación coral, sobresaliente la puesta en escena y Flotats. Una obra ambiciosa, trajes de lujo, dos horas que cuentan la vida de Beaumarchais, un personaje que da para mucho, escritor de Las bodas de Figaro y el Barbero de Sevilla pero no sólo eso.
Guitry se venga en el final de la obra, la escena de la inmortalidad equiparandose con Beaumarchais, para mi, esa escena sobra.
Muy recomendable.

Ver video Aquí

vendredi 10 décembre 2010

Gehry à Düsseldorf


Le nouveau Zollhof (Der Neue Zollhof) de Duesseldorf (1994-1999), dont la fin des travaux a été un pas important dans la réhabilitation du port de la ville de Düsseldorf. Le complexe du Zollhof est composé de trois bâtiments à la géométrie et la façade variables qui parviennent néanmoins à former une unité grâce à l’agencement analogue de leurs fenêtres.

jeudi 9 décembre 2010

'Manos quietas' Esteve Ferrer


Autor PITI ESPAÑOL
Interpetes: Iñaki Miramón, Chiqui Fernández, Mariola Fuentes, Marta Calvó, José Luis Martínez
Unos padres separados quedan en la guardería de sus hijos para hablar con la directora. Ha terminado la jornada escolar y la escuela se ha quedado vacía.

Pretexto para una crítica de lo politicamente correcto acerca del lenguaje sexista y la diferencia hombre/mujer, se queda muy en superficie, tópicos, primera parte mejor que la última.Los actores hacen lo que pueden, decente.
pdf de la obra

mercredi 8 décembre 2010

Tokio blues H.Murakami

Yo entonces tenía treinta y siete años y me encontraba a bordo de un Boeing 747. El gigantesco avión había iniciado el descenso atravesando unos espesos nubarrones y ahora se disponía a aterrizar en el aeropuerto de Hamburgo. La fría lluvia de noviembre teñía la tierra de gris y hacía que los mecánicos cubiertos con recios impermeables, las banderas que se erguían sobre los bajos edificios del aeropuerto, las vallas que anunciaban los BMW, todo, se asemejara al fondo deuna melancólica pintura de la escuela flamenca. "¡Vaya! ¡Otra vez en Alemania!", pensé.
A pesar de lo que parezca, esta historia no transcurre en Alemania, ni siquiera en Europa. Narra la extraña relación de un joven inteligente y sensible, Watanabe y una joven, novia de su mejor amigo, Naoko. Naoko vive rodeada de muertos que la llaman, su novio, su hermana y le resulta casi imposible llevar una vida normal. Se cruzan personajes peculiares como Tropa-de-Asalto, Nagasawa, Minori, Reiko que ayudan a crecer al protagonista. La historia engancha y se lee de un tirón.

dimanche 28 novembre 2010

La mort heureuse Camus


Il était dix heures du matin et Patrice Mersault marchait d'un pas régulier vers la villa de Zagreus. A cette heure, la garde était sortie pour le marché et la villa était déserte. On était en avril et il faisait une belle matinée de printemps étincelante et froide, d'un bleu pur et glacé, avec un grand soleil éblouissant mais sans chaleur. Près de la villa, entre les duex pins qui garnissaient les coteaux, une lumière pure coulait le long des troncs. La route était déserte. Elle montait un peu. Mersault avait une valise à la main, et dans la gloire de ce matin du monde, il avançait parmi le bruit sec de ses pas sur la route froide et le grincement régulier de la poignée de sa valise.
Premier roman de Camus,inachevé, écrit entre 1936 et 1938 il annonce l'Etranger. Mersault ressemble un peu à Meursault, fuit l'engagement, son envie de dormir, sa jalousie des amants de sa fiancée, son travail, son ami Céleste..son idée du bonheur: se laisser aller.

Con derecho a fantasma dirigida por Oriol Broggi


Dossier de prensa Maria Guerrero
Crítica de El País Fantasmas de alcoba
Por fin importa Eduardo de Filippo
Se tarda un poco en entrar en la obra, quizá por la mezcla de idiomas o por la abundancia de personajes, pero a partir de entonces, transcurren cerca de dos horas de comedia con momentos estelares como la llegada de la otra familia, video, y la escena final. El personaje de Pasquale interpretado por el actor italiano Tony Laudadio sobre el que reposa la obra merece sobresaliente.

John Gutmann


The artist lives dangerously(1938) est une des nombreuses photos de John Gutmann né en Allemagne en 1905, obligé à l'exil en 1934 aux USA où va débuter sa longue carrière comme photographe de presse. Fasciné par la société américaine il va nous faire partager sa surprise, son regard très personnel montre des instants de vie comme celui de cette photo qui font sourire.

Made in USA arte americano de la Philips Collection

Cette exposition qui rassemble un siècle d'art américain a donné lieu à la création du premier musée d'art moderne aux USA en 1921. De l'impressionnnisme et ses paysages à l'abstraction des années de guerre; de l'expressionnisme abstrait au réalisme figuratif.Rothko, Calder, Hopper,etc
Ce tableau Political Exiles, ca. 1928, m'a plu, son auteur PEPPINO MANGRAVITE (1896–1978) m'était inconnu.Cet artiste d'origine italienne choisit un sujet social:l'enfermement des condamnés qu'il a fréquentes à Lipari où son père était gardien.
Source de la photo

jeudi 25 novembre 2010

Jardins impressionnistes Caja Madrid


Le peintre tourmenté peint plusieurs centaines de tableaux pendant son séjour à la maison de santé à Saint-Rémy de Provence.

El Madrid de Santos Yubero

Des 360 photos que l'on peut voir à cette exposition, c'est celle-là qui m'a le plus ému. Elle traduit une époque de misère, cette famille à la porte d'une église, cette gamine qui joue d'un piano délabré pendant que les autres regardent les passants et attendent les quelques pièces de monnaie, aumône qui leur permettra de manger.le regard digne de la mère et la tendresse avec laquelle elle tient le petit.
Yubero a été défini par un collègue photographe comme le chroniste de la dictature franquiste, de 1925à 1975 il a tout pris avec sa caméra: sport, personnages anonymes, célébrités, hommes politiques, écrivains...jusqu'aux funérailles de Franco. Toute une époque.

dimanche 21 novembre 2010

RETIRONS NOTRE ARGENT DES BANQUES LE 7 DÉCEMBRE 2010 !!!


Stopbanque suit le conseil de Cantona et lance un appel:

Puisque la grève ne suffit plus : retrait d'argent des banques, il suffit que 5% le fassent pour que les Banques n'aient plus de billets.
Changez de banque, appel au boycot de la télévision pour ses mauvaises émissions. REAGISSONS

Zapatero y sus chicas saludan a Berlusconi


Encantados de volverse a ver Zapatero y Berlusconi se saludan con visible alegría bajo la mirada bobalicona de Chacón y Trini Jiménez.
Foto: Cumbre de Lisboa noviembre 2010
Fuente: EL País

lundi 15 novembre 2010

L'homme qui m'offrait le ciel C.Beyala

Avant que François ne croise ma route, je m'échinais à épouser des combats pour ne jamais me perdre. Je défendais les droits des femmes; je combattais les parents indignes; je me battais pour les minorités visibles. Je me battais pour tant et tant de choses que je n'ai pas vu passer ces quarante années de lumière solaire. C'est ainsi que j'aimais. Love and peace. I love you et des darling chéri ici, et des te quiero mi amor servis à tous, même à ce passant dont le regard hurle qu'on devrait me reconduire aux frontières.
Une femme cultivée, célibataire, noire avec une ado tombe amoureuse d'unhomme de vingt ans son aîné, marié, présentateur célèbre d'émission télé. La passion se voit interrompue soudain deux ans après par le chantage que lui fait sa femme. Typique, sans intérêt.

dimanche 14 novembre 2010

Bookcrossing: échange de livres


La idea se le ocurrió a Ron en Marzo de 2001,desde entonces miles de libros han pasado a formar parte de esta biblioteca gratuita y global que sigue siendo posible por el cada día mayor número de entusiastas lectores que se desprenden de su libro, en cualquier lugar.

Anímate!Date de alta y empieza a sembrar de libros tu ciudad.

samedi 13 novembre 2010

Biblioburro une belle initiative pour le progrès.


Un Biblioâne c'est un jeune homme qui vient monté sur un âne et qui apporte des livres. Je m'appelle Luis Soriano Bohorquez et je conduis à travers ces forêts la Bibliothèque rurale itinérante Biblioâne.
(sa mère)Je lui demande et toi, d'où t'es venue cette idée, de moi, de mon esprit.
(Luis)Quand j'allais à l'école, j'aimais beaucoup la bibliothèque, c'était la cachette idéale pour éviter les "aujourd´hui on ne mange pas, tu dois prier, tu dois faire tes devoirs, tu dois aller à lécole, tu dois aller à l'eglise".
(sa mère)Il disparaissait et on le retrouvait toujours à la bibliothèque. C'est ce qu'il aimait.
Un âne la nuit, un âne qui braie et fait peur aux oiseaux.
(Luis)Je découvre qu'il faut apporter des histoires aux enfants parce que s'ils n'ont pas de bibliothèque il faut en inventer une, il faut la leur apporter. Ces enfants de la montagne ne peuvent pas venir à la bibliothèuqe, la bibliothèque doit aller les voir.
(sa mère) C'est lui qui s'est débrouillé pour se procurer les ânes et y installer les étagères en bois, ensuite il a mis l'écriteau Biblioburro.L'âne s'appelle Béto et l'ânesse s'appelle Alfa. Qu'est-ce que ça veut dire? Alfa beto.
(maîtresse)Biblioburro est un moyen de transport dont dispose le professeur pour apporter les livres sur deux ânes et il se déplace aux différents villages pour apporter des livres, des histoires et d'autres choses importantes pour tous les enfants des montagnes.
(Luis)`Mon critère pour décider où je vais avec mon Biblioburro est bien pensé et médité, parce que les enfants qui vivent près d'une route voient passer des belles voitures, des gens et ils apprennent quelque chose, parler avec un étranger, ça t'apporte quelque chose. Mais, ceux qui habitent à l'intérieur des terres à 15 ou 20 km, qui les enseigne? personne.
(Amadelis España)Il arrive, il nous apporte des livres, des histoires, du matériel, parce que les enfants n'en ont pas et leurs parents n'on pas d'argent pour leur en acheter.
(Luis)C'est que ces enfants sont des enfants qui ont traversé une situation de violence aberrante, des enfants qui ont vu des pendus, des gens morts, des mutilés, des enfants qui ont vu leurs parents effrayés se cacher dans une rivière, des enfants muets par la terreur de ce qu'ils ont vécu.
Si on ferme les yeux on utilise l'imagination.
Qu'est ce qu'on prétend? A travers Biblioburro, les ânes Alfa, Beto et moi changer leur regard, qu'ils se lancent à dessiner le monde comme ils veulent, de la couleur de leur choix.
(enfant)Spectaculaire, vous ne pouvez pas vous imaginer, on nous a lu des histoires.
(Luis)Déjà ils rient ouvertement, ils ne se cachent plus derrière les arbres quand on arrive.
(enfant) Il apporte des histoires, nous lit des livres et quelque fois on dessine, on joue,.
(Luis)C'est un travail de longue haleine où en plus de former des Colombiens avec un sens critique, une mentalité constructive et avec beuacoup d'imagination...et ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants. Ouvrez les yeuz et regardez.

vendredi 12 novembre 2010

L'éternité n'est pas de trop Cheng

Ce matin-là, comme prévu, Dao-sheng descend de la montagne.
Le soleil atteint déjà la cime des arbres. Normalement, il aurait pu partir plus tôt. Au monastère, tout le monde s'était levé dès le chant du coq; il a néanmoins tenu à effectuer certains actes quotidiens. Après le petit déjeuner, il est d'abord allé tirer de l'eau du puits et ramener deux seaux d'eau pour le verser dans la grande jarre, à côté de la cuisine.Ensuite, il a coupé du bois en bordure du potager, non sans avoir rangé soigneusement les bûches sous l'abri.
Un médecin divin retourne trente ans après dans la ville où habite la seule femme qu'il a aimée. Mariée, malheureuse et malade, il va la guérir, lui redonner goût à la vie. Leur morale et le monde les empêchera de se rejoindre mais leur amour mystique survivra au-delà.

mardi 9 novembre 2010

19:30 de Patxi Amezcua

Un diputado del partido en el poder, habitualmente serio y discreto, es detenido en pelotas y borracho a la salida de un club de alterne. Lleva consigo 5 millones de euros en billetes de 500. La dirección política y el gabinete de prensa activan la alarma para apagar el fuego, pero el cinismo, la mentira, la puñalada trapera y el desencanto han oxidado tanto el mecanismo que es difícil encontrar el modo de tapar el escándalo. Alguien tendrá que sacrificarse para lograrlo.

El mensaje es claro, no hay político honrado. Izquierda y derecha son conceptos de otra época, los periodistas son aún peores y la masa una manada imbécil que se lo traga todo. Poca esperanza nos queda. Los actores correctos, al texto le falta fuerza y cuerpo.Mantiene el rítmo. Teatros Matadero Naves del Español, Madrid, entrada 18 euros.

jeudi 4 novembre 2010

Le grand cahier Agota Kristof

Nous arrivons de la grande Ville.Nous avons voyagé toute la nuit. Notre Mère a les yeux rouges.Elle porte un grand carton et nous deux chacun une petite valise avec ses vêtements, plus le grand dictionnaire de notre Père que nous nous passons quand nous avons les bras fatigués.
Nous marchosns longtemps. La maison de Grand-Mère est loin de la gare, à l'autre bout de la Petite Ville. Ici, il n'y a pas de tramway, ni d'autobus, ni de voitures. Seuls circulent quelques camions militaires.
Les passants sont peu nombreux, la ville est silencieuse. On peut entendre le bruit de nos pas;nous marchos sans parler, notre Mère au milieu, entre nous deux.
Devant la porte du jardin de Grand-Mère, notre Mère dit:-Attendez-moi ici
Dès les premières pages on est emporté par l'histoire de ces deux gamins extraordinaires. Ce grand cahier est écrit sobrement, sans céder au melodrame, les sentiments sont cependant très présents. J'ai hâte de lire les deux autres volumes.

mercredi 3 novembre 2010

Je ne parle pas la langue de mon père Leïla Sebbar


Je ne savais pas que ces quartiers étaient maudits. Quartiers à la périphérie, toujours. Au-delà du village colonial, de la ville, Blida la Cité musulmane, Alger le Clos-Salembier. Là s'est arrêté le voyage familial au bord du Ravin de la femme sauvage, dernier poste des instituteurs fidèles à la république, que la révolution n'a pas eu le temps de liquider comme traîtres et agents de l'ennemi français et que l'Organisation de l'armée secrète, commando terroriste clandestin, n'a pas réussi à atteindre. Le nom de mon père figurait sur une liste noire, il fallait décapiter la future élite du jeune pays.

dimanche 31 octobre 2010

Wonderland Victor Ullate

Dorian Acosta y Sophie Cassegrain

"Siempre tuve gran interés por el mundo interno de las personas especiales, y puesto que todos somos únicos, todos lo somos. Por circunstancias personales he tenido la oportunidad de estar muy cerca de los seres mas especiales de todos, y poder asi acceder con preferencia al mundo maravilloso de la psiquiatría. Aquí, descubrí el perfecto orden del caos de las emociones, que ahondaron en lo mas profundo de mi ser.
Por medio de la danza, quiero agradecer a la vida esa cantidad de emociones positivas, que estos seres me han transmitido y en especial a una de ellas."Victor Ullate
Teatros del Canal Madrid
Maravillosos bailarines, espectáculo que llega por su sensibilidad

samedi 30 octobre 2010

Big Night de Sabri Saad El Hamus


Mise en scène de Sabri Saad El Hamus De Nieuw Amsterdam
Deux cuisiners habillés comme des derviches dans une grande cuisine moderne au carrelage en damier nor et blanc, la musique commence et ils entrent en transe et tournent sur eux-mêmes. Puis, soudain la musique s'arrête et c'est comme s'ils étaient devenus fous, ils s'arrachent des parties du corps pour les mettre dans la marmite.
Bizarre, parce que sans texte; mais sympathique, la mimique et une belle chanson arabe Habibi? rend le spectacle très visuel. Durée:45mn.
Teatro La Abadia Madrid

mardi 26 octobre 2010

Les âmes grises P.Claudel


Je ne sais pas trop par où commencer. C'est bien difficile. Il y a tout ce temps parti, que les morts ne reprendront jamais, et les visages aussi, les sourires, les plaies. Mais il faut tout de même que j'essaie de dire. De dire ce qui depuis vingt ans me travaille le coeur. Les remords et les grandes questions. Il faut que j'ouvre au couteau le mystère comme un ventre, et que j'y plonge à pleines mains, même si rien ne changera rien à rien.
Etouffante atmosphère de guerre et de violence, de silence, de non-dits; triste cette histoire qui tourne en rond.

lundi 25 octobre 2010

Les moulins de Don Quichotte

Je suis retourné à Campo de Criptana pour revoir les magnifiques moulins de La Mancha qui dit-on ont inspiré Cervantes.
On en compta, paraìt-il jusqu'à 32, mais actuellement il n'en reste que dix. les plus anciens conservent leur toit de bois et remontent au XVIème s.
Tou à côté un restaurant Las Musas qui fait de la cuisine typique de la région mérite qu'on s'arrête, les vues de la salle sont superbes. Insister pour manger dans la salle à l'étage, la salle du bas n'a aucun intérêt.
Une fois là si vous disposez de temps passez par El Toboso patrie de Dulcinea, l'éternelle fiancée de Don Quichotte. On peut visiter entre autres bàtiments le musée cervantin,la maison de Dulcinea,une maison du XVIème dont les chambres sont meublées d'époque et goûter les desserts des bonnes soeurs du couvent des Clarisses.

vendredi 22 octobre 2010

Terminus Boileau Narcejac

Huit heures. Il y avait encore des traces de neige sur les toits des voitures. La foule du petit jour coulait des trains vers la bouche du métro comme le blé jaillissant d'un silo. La gare de Lyon s'éveillait. Chavanne accoudé au bar du buffet, buvait lentement son café. Lucienne devait dormir encore. Elle ne trouverait pas la lettre avant plusieurs heures. Alors, pourquoi cette crispation de colère, comme s'il fallait déjà faire front? Au lieu de se dire: "C'est un matin comme les autres. Et puis ce qui va arriver, je l'ai voulu et il n'y a d'ailleurs rien de plus banal!"
Excellent polar.

dimanche 17 octobre 2010

La pista de arena Camilleri

Abrió los ojos y enseguida volvió a cerrarlos.Hacía un tiempo que le sobrevenía esa especiede rechazo del despertar, pero no era para prolongar algún ssueño agradable-a esas alturascada vez menos frecuentes -, no; eran pura y simplemente ganas de quedarse un poco más en el interior de un pozo oscuro, profundo y caliente del sueño, escondido justo al fondo, donde era imposible que le encontraran.
Pero sabía que estaba irremediablemente desvelado. Entonces, manteniendo los ojos cerrados, se puso a escuchar el rumor del mar.

jeudi 7 octobre 2010

Vent printanier H.Haddad

La neige a des gestes d'endormi sous les réverbères. Comme née des lampes, elle toupille en remous laiteux puis mollement se disperse avant de se perdre en déchiquetures d'ombre. Adèle a posé son front contre la vitre. La niut d'hiver ressemble à un départ. Tout est transformé pour un voyage immobile. La buée recouvre ces reflets anthracite et cette blancheur au rythme du souffle. Des étoilements scintillent à travers. Non, elle ne pleure pas, elle pense sans larmes à Meranda. la maison est saturée de soupirs; elle craque parfois d'un rêve ancien. Sa mère chantonne dans la cuisine. Adèle connaît par coeur les paroles à peine audibles...
Des nouvelles qui racontent l'enfance envolée par la guerre, c'est un véritable plaisir de les lire.

mardi 28 septembre 2010

Le vin de solitude I.Némirovsky

Dans la partie du monde où Hélène Karol était née, le soir s'annonçait par une poussière épaisse qui volait lentement dans l'air et retombait avec la nuit humide. Une trouble et rouge lumière errait au bas du ciel; le vent ramenait vers la ville l'odeur des plaines ukrainiennes , une faible et âcre senteur de fumée et la fraîcheur de l'eau et des joncs qui poussaient sur les rives. Le vent soufflait d'Asie; il avait pénétré entre les monts Oural et la mer Caspienne; il avait roulé devant lui des flots de poussière jaune qui craquait sous les dents; il était aride et cinglant; il emplissait l'air d'un grondement sourd qui s'éloignait et se perdait vers l'ouest. Tout s'apaisait alors. Le soleil couchant pâle, et sans forces, voilé d'un nuage livide, plongeait dans le fleuve.
Magnifique description des sentiments de haine.

dimanche 26 septembre 2010

Bas les voiles! Chahdortt Djavann

Les femmes musulmanes qui ont pu s'en sortir gràce aux lois et à l'éducation républicaines et laïques de la France et qui aujourd'hui revendiquent le voile pensent-elles jamais à ces autres femmes, ensevelies sous le voile, qui dans leur pays n'ont aucun droit? Je me demande si elles mesurent la situation de ces femmes privées de l'éducation la plus élementaire, qui n'ont, pour les plus pauvres d'entre elles, pas même un acte de naissance, ces femmes écrasées, ces femmes très nombreuses des régions les plus désertiques et les plus isolées des pays musulmans. Peut-être un séjour dans un pays comme l'Afghanistan ferait-il le plus grand bien à celles qui se prétendent "libérées par le voile"? Peut-être pourraient-elles faire partager leur "liberté" aux femmes afghanes?
Témoignage d'une femme iranienne obligée à porter le voile pendant dix ans, Plaidoyer en faveur de l'interdiction du port du voile dans les écoles pour protéger les mineures.Courageux.

mercredi 22 septembre 2010

Nazis dans le métro D. Daeninckx

Sloga avait lu L'Indépendant de Perpignan en avalant un café sans génie à la terrasse des Trois Grâces, juste avant de prendre la route.
Un écrivain marginal se fait tabasser par un groupe nazi, un detective enquête. Le roman est loin d'être captivant.

jeudi 9 septembre 2010

La Fábrica de horchata de Madrid


Boisson espagnole à base de tubercules de souchet, ressemble au lait par la couleur blanche, mais sa saveur est différente. Typique de Valence, elle est très appréciée l'été et se boit en trempant des fartons.
Cette vieille usine, la plus vieille de Madrid, se trouve dans le quartier de Tetuan, Métro Estrecho, rue Pedro Tezano 11.
On peut commander un grand verre 1,60 euros ou acheter 1 litre à consommer à la maison, l'élaboration totalement artisanale oblige à boire l'horchata dans les 48 heures.

mercredi 8 septembre 2010

Syngué sabour Atiq Rahimi

La chambre est petite. Rectangulaire. Ell est étouffante malgré ses murs clairs, couleur cyan, et ses deux rideaux aux motifs d'oiseaux migrateurs figés dans leur élan sur un ciel jaune et bleu. Troués ça et là, ils laissent pénétrer les rayons du soleil pour finir sur les rayures éteintes d'un kilim. Au fond de la chambre, il y a un autre rideau. Vert. Il cache une porte condamnée. Ou un débarras.
La chambre est vide. Vide de tout ornement. Sauf sur le mur qui sépare les deux fenêtres où on a accroché un petit kandjar et, au-dessus du kandjar, une photo, celle d'un homme moustachu. Il a peut-être trente ans. Cheveux bouclés, visage carré, tenu entre parenthèses par deux favoris, taillés avec soin. Ses yeux noirs brillent. Ils sont petits, séparés par un nez en bec d'aigle.
Une femme veille son mari blessé dans une vulgaire bagarre, un héros de la Djihad à qui on l'a mariée et qu'elle a attendu trois ans. Il n'en finit pas de mourir, alors pour la première fois elle lui raconte ses secrets...rappelle Cinco horas con Mario.

mardi 7 septembre 2010

Eldorado Laurent Gaudé


A Catane, en ce jour, le pavé des ruelles du quartier du Duomo sentait la poiscaille. Sur les étals serrés du marché, des centaines de poissons morts faisaient briller le soleil de midi. Des seaux, à terre, recueillaient les entrailles de la mer que les hommes vidaient d'un geste sec. Les thons et les espadons étaient exposés comme des trophées précieux. Les pêcheurs restaient derrière leurs treteaux avec l'oeil plissé du commerçant aux aguets. La foule se pressait, lentement, comme si elle avait décidé de passer en revue tous les poissons, regardant ce que chacun proposait, jugeant en silence du poids, du prix et de la fraîcheur de la marchandise.
Le vieux commandant Piracci surveille la mer, ramasse les émigrants qui s'aventurent vers l'Eldorado européen pour les livrer aux carabineri. Jusqu'au jour où la rencontre avec une femme qui vient de survivre à son enfant le ramène à la réalité. Doréanavant il cesse de croire à sa mission, abandonne son monde et fera la traversée inverse.
On n'arrive pas à comprendre ce revirement chez le commandant, est-ce sa jeunesse et sa force disparues qui le poussent au large?

lundi 6 septembre 2010

Espejos Eduardo Galeano

De deseo somos
La vida, sin nombre, sin memoria, estaba sola. Tenía manos, pero no tenía a quién tocar. Tenía boca, pero no tenía con quién hablar. La vida era una, y siendo una era ninguna.
Entonces el deseo disparó su arco. Y la flecha del deseo partió la vida al medio, y la vida fue dos.
Los dos se encontraron y se rieron. Les daba risa verse, y tocarse también.

dimanche 5 septembre 2010

El lenguaje silencioso E.T.Hall

El tiempo habla. Habla más claramente que las palabras. El mensaje que transmite se manifiesta de un modo categórico y transparente. Está sujeto a menos deformaciones que el lenguaje hablado porque se manipula menos conscientemente. Puede gritar la verdad allá donde las palabras mienten.
Una vez fui miembro de una comisión sobre relaciones humanas encomendada por el alcalde de una gran ciudad. Mi comercio consistía en determinar qué probabilidades había de que los diferentes negociados municipales adoptasen prácticas no discriminatorias. El primer paso en este proyecto era entrevistar a los jefes de departamento, dos de los cuales eran miembros de grupos minoritarios. Si se había de creer las palabras de aquellos funcionarios, parecía que todos estaban más que deseosos de acoger las prácticas laborales no discriminatorias. Sin embargo, sentía que, a pesar de lo que decían sólo en uno de los casos había alguna posibilidad de cambio. ¿Por qué? La respuesta radica en cómo utilizaron el lenguaje silencioso del tiempo y el espacio.

samedi 4 septembre 2010

Marketing, disent-ils


Dix huit analyses navrées de la publicité contemporaine Josée Oeil-de-Boeuf
Un rêve d'enfant
Ses parents, c'est les deux, là-bas, tout au fond, sous le parasol rayé.Elle: maillot une pièce blanc, sobre et chic, grand cabas beige. Lui: bermuda orange et corps d'athlète. En un mot: de bons et beaux bourgeois.On est en automne: voyez plutôt dans le fond de l'image les six clampins sur la plage, habillés de pied en cap alors que l'ombre indique qu'on est dans le creux de l'après-midi. Et on est sans doute en Bretagne: pays des crabes dormeurs, Cancer pagurus, ou encore tourteaux à pinces noires.(publicité Crédit mutuel)

jeudi 5 août 2010

Dans les bois éternels Vargas F,

En coinçant le rideau de sa fenêtre avec une pince à linge, Lucio pouvait observer le nouveau voisin mieux à son aise. C'était un petit gars brun qui montait un mur de parpaings sans fil à plomb, et torse un sous un vent frais de mars. Après une heure de guet, Lucio secoua rapidement la tête comme un lézard met fin à sa sieste immobile, détachant de ses lèvres sa cigarette éteinte,
Celui-là, dit-il en posant finalement son diagnostic, pas de plomb dans la tête, pas de plomb dans les mains. Il va sur son âne en suivant sa boussole. Comme ça l'arrange.
Eh bien laisse-le, dit sa fille, sans conviction.
Je sais ce que j'ai à faire, Maria.
C'est surtout que tu aimes tracasser le monde avec tes histoires.
Le père fit claquer sa langue contre son palais.
Tu aprlerais autrement si tu avais des insomnies. L'autre nuit, je l'ai vue comme je te vois.
Oui, tu me l'as dit.
Adamsberg doit retrouver le fou qui tue les cerfs pour leur arracher le coeur, les vierges pour les déterrer ensuite et scalper une touffe de cheveux, des reliques d'un saint, le tout étant indispensable à l'élaboration d'une potion qui rendra immortel celui qui la boira. Un peu trop incroyable et tordu...

mardi 20 juillet 2010

Besançon, les grandes heures d'une ville libre

Le scénario et les dessins sont de CHRISTIAN MAUCLER qui a compté avec les conseils de LIONEL ESTAVOYER historien d'art, spécialiste de la Franche-Comté au XVIIIème siècle, et conseiller pour le patrimoine à la mairie de Besançon.
La BD retrace l'histoire de cette ville depuis l'arrivée de Jules César en 58 av JC jusqu'à la libération de la ville le 8 septembre 1944. Sous forme de voyage à travers les époques deux jeunes gens nous emmènent d'un siècle à l'autre et nous font revivre les moments clés de l'histoire de cette ville.
Excellente initiative qui permettra aux Bisontins de redécouvrir leur histoire et qui sans doute séduira les plus jeunes par les décors familiers.

dimanche 18 juillet 2010

Acqua alta Donna Leon

Reinaba tranquilidad hogareña. Flavia Petrelli, diva reina de La Scala picaba cebolla en la caldeada cocina. Dispuestos ante sí tenía varios tomates de pera, dos dientes de ajo cortados en finas láminas y dos rollizas berenjenas. Mientras trabajaba inclinada sobre el mármol, Flavia cantaba llenando la cocina de las áureas notas de su voz de soprano. De vez en cuando, retiraba con la muñeca un oscuro mechón de cabello que, no bien quedaba recogido detrás de la oreja, volvía a saltar sobre la mejilla.
En el otro extremo de la vasta habitación que ocupaba la mayor parte del último piso del palazzo veneciano del siglo XIV, Brett Lynch, su proprietaria y amante de Flavia, estaba ecgada en un sofá beige con los pies descalzos apoyados en un brazo del mueble y la cabeza en el otro, siguiendo la partitura de I Puritani, cuya grabación lanzaban al aire a todo volumen, los vecinos , a chincharse, dos altavoces alargados que descansaban en pedestales de caoba.
Una americana especialista en cerámica china antigua, Venecia en ivierno anegada, unas estatuas chinas que son falsificadas, un mafioso dispuesto a todo para salvar su colección y un comisario Brunetti amigo de la cantante de ópera que resolverá el caso.Falta rítmo.

samedi 17 juillet 2010

Profundidades Mankell Henning

Decían que los gritos de los locos podían oirse de lejos cuando las aguas del lago estanban en calma.
En especial, en otoño. Los gritos eran cosa del otoño.
Y en otoño comienza esta historia. Con una húmeda niebla, escasos grados de temperatura, oscilantes, y una mujer que, de improviso, se percata de que la libertad está cerca. Acaba de descubrir un agujero en una valla.
Es otoño de 1937. La mujer, que se llama Kristina Tacker, lleva ya muchos años internada en el gran sanatorio para enfermos mentales situado a las afueras de Säter. Para ella, todos los conceptos temporales han perdido el sentido.
Un experto hidrógrafo debe verificar las dimensiones marinas para corregir los mapas que serviran a los buques suecos en caso de guerra. Lars Tobiasson es un hombre reservado que encontrará en la isla Halsskär a Sara,por la que sentirá una atracción que le hará abandonar su mundo para iniciar una nueva vida. La mentira, la fijación por las profundidades marinas, su soledad y la mirada del padre le impiden llevar adelante su aventura.

mardi 13 juillet 2010

Mon Maroc Abdellah Taïa

La première année de ma vie, je l'ai passée dans une bibliothèque. Pas n'importe laquelle, la plus grande, la plus prestigieuse, celle qui renferme dans ses entrailles les archives de toute l'Histoire du Maroc lieu de passage obligatoire pour tout chercheur: la Bibliothèque générale de Rabat.
Parce que mon père Mohammed y travaillait depuis longtemps comme simple petit fonctionnaire, parce qu'il était gentil et serviable, on lui avait permis d'occuper une petite maison qui se trouvait dans le jardin de derrière . Gratuitement. Peut-être qu'il était aussi gardien de nuit. Non, pas du tout, c'est Merzougue, le très grand Noir au tarbouche rouge, qui avait ce poste.
Mémoires d'enfance d'un jeune Marocain né en 1973 près de Rabat, sa famille, ses études, ses amis,ses rêves. Le hammam, les couscous de sa mère, M'Barka, la baraka, le tout en forme de récits indépendants aux odeurs marocaines.

lundi 5 juillet 2010

A ciel ouvert Nelly Arcan

C'est sous un soleil d'été que cette histoire avait commencé, l'an dernier, sur le toit de l'immeuble où vivait Julie O'Brien et où elle était allongée comme une écorchure, sans mentir, mot qu'elle s'était donné en respect pour sa peau formée de rousseur et de blondeur, une peau qui venait de l'Irlande si on la faisait remonter à la troisième génération paternelle et qui n'était par armée, s'était-elle dit ce jour-là, contre l'acidité du soleil d'aujourd´hui, qui darde, qui pique vers la population mondiale ses rayons.
Rose vit avec Charles, que convoite Julie. Charles traumatisé par son père, un boucher fou abandonné par sa femme. Julie qui noie dans l'alcool et la cocaïne sa solitude. Rose qui va chez le chirurgien esthétique pour se refaire un sexe. J'aurais dû écouter mon manque d'enthousiasme dès la première page et ne pas aller au-delà de la page 50, j'aurais dû tenir ma promesse.Un livre à ne pas recommander, surtout aux déprimés.

dimanche 4 juillet 2010

La cliente P.Assouline

On n'en finira jamais avec cette histoire. Elle nous hante, elle nous obsède, impossible de nous en débarrasser.Plus d'un demi-siècle que la méduse nous colle à la peau. Quand certains meurent de leurs moeurs, d'autres étouffent encore de ce passé qui ne passe pas. Après tout, à chacun ses insomnies. Les plus à plaindre ont la nostalgie de ce qu'ils n'ont même pas connu. Cet étrange spectre est l'astre noir de notre morale. Qui saura l'exorciser? Qui...
Une jeune femme fleuriste de profession dénonce ses voisins juifs, un écrivain tombe par hasard sur la lettre de dénonciation et commence à dépoussiérer l'affaire. Cela fera des dégâts. Ne donne pas envie de mieux connaître Pierre Assouline