dimanche 31 octobre 2010

Wonderland Victor Ullate

Dorian Acosta y Sophie Cassegrain

"Siempre tuve gran interés por el mundo interno de las personas especiales, y puesto que todos somos únicos, todos lo somos. Por circunstancias personales he tenido la oportunidad de estar muy cerca de los seres mas especiales de todos, y poder asi acceder con preferencia al mundo maravilloso de la psiquiatría. Aquí, descubrí el perfecto orden del caos de las emociones, que ahondaron en lo mas profundo de mi ser.
Por medio de la danza, quiero agradecer a la vida esa cantidad de emociones positivas, que estos seres me han transmitido y en especial a una de ellas."Victor Ullate
Teatros del Canal Madrid
Maravillosos bailarines, espectáculo que llega por su sensibilidad

samedi 30 octobre 2010

Big Night de Sabri Saad El Hamus


Mise en scène de Sabri Saad El Hamus De Nieuw Amsterdam
Deux cuisiners habillés comme des derviches dans une grande cuisine moderne au carrelage en damier nor et blanc, la musique commence et ils entrent en transe et tournent sur eux-mêmes. Puis, soudain la musique s'arrête et c'est comme s'ils étaient devenus fous, ils s'arrachent des parties du corps pour les mettre dans la marmite.
Bizarre, parce que sans texte; mais sympathique, la mimique et une belle chanson arabe Habibi? rend le spectacle très visuel. Durée:45mn.
Teatro La Abadia Madrid

mardi 26 octobre 2010

Les âmes grises P.Claudel


Je ne sais pas trop par où commencer. C'est bien difficile. Il y a tout ce temps parti, que les morts ne reprendront jamais, et les visages aussi, les sourires, les plaies. Mais il faut tout de même que j'essaie de dire. De dire ce qui depuis vingt ans me travaille le coeur. Les remords et les grandes questions. Il faut que j'ouvre au couteau le mystère comme un ventre, et que j'y plonge à pleines mains, même si rien ne changera rien à rien.
Etouffante atmosphère de guerre et de violence, de silence, de non-dits; triste cette histoire qui tourne en rond.

lundi 25 octobre 2010

Les moulins de Don Quichotte

Je suis retourné à Campo de Criptana pour revoir les magnifiques moulins de La Mancha qui dit-on ont inspiré Cervantes.
On en compta, paraìt-il jusqu'à 32, mais actuellement il n'en reste que dix. les plus anciens conservent leur toit de bois et remontent au XVIème s.
Tou à côté un restaurant Las Musas qui fait de la cuisine typique de la région mérite qu'on s'arrête, les vues de la salle sont superbes. Insister pour manger dans la salle à l'étage, la salle du bas n'a aucun intérêt.
Une fois là si vous disposez de temps passez par El Toboso patrie de Dulcinea, l'éternelle fiancée de Don Quichotte. On peut visiter entre autres bàtiments le musée cervantin,la maison de Dulcinea,une maison du XVIème dont les chambres sont meublées d'époque et goûter les desserts des bonnes soeurs du couvent des Clarisses.

vendredi 22 octobre 2010

Terminus Boileau Narcejac

Huit heures. Il y avait encore des traces de neige sur les toits des voitures. La foule du petit jour coulait des trains vers la bouche du métro comme le blé jaillissant d'un silo. La gare de Lyon s'éveillait. Chavanne accoudé au bar du buffet, buvait lentement son café. Lucienne devait dormir encore. Elle ne trouverait pas la lettre avant plusieurs heures. Alors, pourquoi cette crispation de colère, comme s'il fallait déjà faire front? Au lieu de se dire: "C'est un matin comme les autres. Et puis ce qui va arriver, je l'ai voulu et il n'y a d'ailleurs rien de plus banal!"
Excellent polar.

dimanche 17 octobre 2010

La pista de arena Camilleri

Abrió los ojos y enseguida volvió a cerrarlos.Hacía un tiempo que le sobrevenía esa especiede rechazo del despertar, pero no era para prolongar algún ssueño agradable-a esas alturascada vez menos frecuentes -, no; eran pura y simplemente ganas de quedarse un poco más en el interior de un pozo oscuro, profundo y caliente del sueño, escondido justo al fondo, donde era imposible que le encontraran.
Pero sabía que estaba irremediablemente desvelado. Entonces, manteniendo los ojos cerrados, se puso a escuchar el rumor del mar.

jeudi 7 octobre 2010

Vent printanier H.Haddad

La neige a des gestes d'endormi sous les réverbères. Comme née des lampes, elle toupille en remous laiteux puis mollement se disperse avant de se perdre en déchiquetures d'ombre. Adèle a posé son front contre la vitre. La niut d'hiver ressemble à un départ. Tout est transformé pour un voyage immobile. La buée recouvre ces reflets anthracite et cette blancheur au rythme du souffle. Des étoilements scintillent à travers. Non, elle ne pleure pas, elle pense sans larmes à Meranda. la maison est saturée de soupirs; elle craque parfois d'un rêve ancien. Sa mère chantonne dans la cuisine. Adèle connaît par coeur les paroles à peine audibles...
Des nouvelles qui racontent l'enfance envolée par la guerre, c'est un véritable plaisir de les lire.