jeudi 5 août 2010

Dans les bois éternels Vargas F,

En coinçant le rideau de sa fenêtre avec une pince à linge, Lucio pouvait observer le nouveau voisin mieux à son aise. C'était un petit gars brun qui montait un mur de parpaings sans fil à plomb, et torse un sous un vent frais de mars. Après une heure de guet, Lucio secoua rapidement la tête comme un lézard met fin à sa sieste immobile, détachant de ses lèvres sa cigarette éteinte,
Celui-là, dit-il en posant finalement son diagnostic, pas de plomb dans la tête, pas de plomb dans les mains. Il va sur son âne en suivant sa boussole. Comme ça l'arrange.
Eh bien laisse-le, dit sa fille, sans conviction.
Je sais ce que j'ai à faire, Maria.
C'est surtout que tu aimes tracasser le monde avec tes histoires.
Le père fit claquer sa langue contre son palais.
Tu aprlerais autrement si tu avais des insomnies. L'autre nuit, je l'ai vue comme je te vois.
Oui, tu me l'as dit.
Adamsberg doit retrouver le fou qui tue les cerfs pour leur arracher le coeur, les vierges pour les déterrer ensuite et scalper une touffe de cheveux, des reliques d'un saint, le tout étant indispensable à l'élaboration d'une potion qui rendra immortel celui qui la boira. Un peu trop incroyable et tordu...