jeudi 30 octobre 2014

Le coeur cousu C.Martinez

Mon nom est Soledad.
Je suis née, dans ce pays où les corps sèchent, avec des bras morts incapables d'enlacer et de grandes mains inútiles.
Ma mère a avalé tant de sable, avant de trouver un mur derrière lequel accoucher, qu'il m'est passé dans le sang.
Ma peau masque un long sablier impuissant à se tarir.
Nue sous le soleil peut-être verrait-on par transparence l'écoulement sableux qui me traverse.
Une lignée de femmes qui commence avec Francisquita la couturière, des histoires merveilleuses qui captivent mais qui ne maintiennent pas l'intérêt jusqu'a à la fin du livre, qui tarde à venir.

mercredi 29 octobre 2014

El principio de Arquímedes

Un monitor de natación abraza y da un beso a un niño en la piscina. ¿Un simple gesto de ternura o algo más? A partir de ahí se levanta rápidamente una tormenta de suposiciones, malentendidos y desconfianzas que aturden al protagonista, a sus amigos e, incluso, al espectador. Gestos aparentemente inocentes que, sumados a una impenetrable capa de prejuicios, se transforman en miedo y violencia y que no dejan a nadie indiferente en este texto escrito y dirigido por el joven dramaturgo Josep Maria Miró.

Destaca Ana Roser Batalla y Rubén de Eguía 

mardi 28 octobre 2014

شیرینی‌ زولبیا

4 porciones Ingredientes: 500 gramos de almidón 150 gramos de yogurt (no descremada) 200 gramos de azúcar 2 tazas de aceite de cocina 3 cucharadas-agua de rosas
Mezclar el almidón, 2 cucharadas de azúcar y agua, luego agregar yogurt y mezclar bien hasta que la mezcla esté lisa y suave. Caliente el aceite en una sartén  Vierta la mezcla a través de un embudo en la sartén creando formas de unos 5-6 cm de diámetro. Bajar el calor y freír totalmente por un lado, y luego por el otro.
 Mezcle bien azúcar, agua de rosas y un vaso de agua. Calentar hasta que el agua comience a hervir y espese el jarabe. Retirar del fuego. Remoje la zoolbia en el jarabe durante unos 5 minutos, luego servir.

dimanche 26 octobre 2014

Relatos salvajes D. Szifrón

Ricardo Darín, Darío Grandinetti, Leonardo Sbaraglia
La película consta de seis episodios que alternan la intriga, la comedia y la violencia. Se inspira en los ‘Cuentos asombrosos‘ (1985-1987), serie de televisión creada y producida por Steven Spielberg. Sus personajes se verán empujados hacia el abismo y hacia el innegable placer de perder el control, cruzando la delgada línea que separa la civilización de la barbarie.
Coproducción Argentina-España.

Hacía tiempo que no veía una peli tan buena!

samedi 25 octobre 2014

Depero futurista (1913-1950) Juan March

Manifiesto futurista: abolir todo enfoque tradicional del arte del pasado (considerado puro "passatismo"), glorificar el dinamismo, la máquina, la velocidad y la guerra, liberar a las palabras de la gramática y multiplicar los puntos de vista para expresar la interacción dinámica de la materia con el espacio circundante.

dimanche 19 octobre 2014

La isla mínima A,Rodriguez

2014  Fotografía  Alex Catalán, Reparto Raúl Arévalo, Javier Gutiérrez, Nerea Barros, Antonio de la Torre    Dos policías, ideológicamente opuestos, son expedientados. La sanción consiste en ir a un remoto pueblo de las marismas a investigar la desaparición de dos chicas adolescentes. En una comunidad anclada en el pasado, tendrán que enfrentarse a un feroz asesino.

Sin ser tan maravillosa como la ponen, me gustó por su sobriedad y su magnifica foto.

mardi 14 octobre 2014

Maudit soit Dostoïevski A.Rahimi

A peine Rassoul a-t-il levé la hache pour l’abattre sur la tête de la vieille dame que l’histoire de Crime et châtiment lui traverse l’esprit. Elle le foudroie. Ses bras tressaillent ; ses jambes vacillent. Et la hache lui échappe des mains. Elle fend le crâne de la femme, et s’y enfonce. Sans un cri, la vieille s´’écroule sur le tapis rouge et noir. Son voile aux motifs de fleurs de pommier flotte dans l’ai avant de choir sur son corps replet et flasque. Elle est secouée de spasmes. Encore un souffle, peut-être deux. Ses yeux écarquillés fixent Rassoul, debout au milieu de la pièce, l’haleine suspendue, plus livide qu’un cadavre.
En Afghanistan en guerre, un jeune homme tue pour sauver sa fiancée, désarroi et étrangeté vont le conduire à la mort. Angoissant.

mardi 7 octobre 2014

L'armée du salut Taïa Abdellah

Elle dormait toujours avec nous, au milieu de nous, entre mon petit frère Mustapha et ma sœur Rabiaa.
Elle s’endormait très rapidement, et ses ronflements rythmaient nuit après nuit et de façon naturelle, presque harmonieuse, son sommeil. Au début, cela nous dérangeait, nous empêchait d’entrer tranquillement dans les rêves. Avec le temps, sa musique nocturne, pour ne pas dire ses bruits, était devenue un souffle bienveillant qui accompagnait nos nuits et qui, même, nous rassurait quand les cauchemars s’emparaient de nous et ne nous lâchaient qu’une fois que nous étions vidés, à bout.
Bien aimé.