mardi 14 octobre 2014

Maudit soit Dostoïevski A.Rahimi

A peine Rassoul a-t-il levé la hache pour l’abattre sur la tête de la vieille dame que l’histoire de Crime et châtiment lui traverse l’esprit. Elle le foudroie. Ses bras tressaillent ; ses jambes vacillent. Et la hache lui échappe des mains. Elle fend le crâne de la femme, et s’y enfonce. Sans un cri, la vieille s´’écroule sur le tapis rouge et noir. Son voile aux motifs de fleurs de pommier flotte dans l’ai avant de choir sur son corps replet et flasque. Elle est secouée de spasmes. Encore un souffle, peut-être deux. Ses yeux écarquillés fixent Rassoul, debout au milieu de la pièce, l’haleine suspendue, plus livide qu’un cadavre.
En Afghanistan en guerre, un jeune homme tue pour sauver sa fiancée, désarroi et étrangeté vont le conduire à la mort. Angoissant.

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