vendredi 21 août 2020

The Singing Club P. Cattaneo

 2019 Reino Unido Comedia dramática 1h52 Dirigido por Peter Cattaneo Con Kristin Scott, Thomas, Sharon Horgan, Greg Wise.

Yorkshire, 2011. Les soldats de la garnison de Flitcroft sont envoyés en mission à l’étranger. Pour tromper leurs angoisses, leurs compagnes décident de créer une chorale. Elle est dirigée par l’austère mais surprenante Kate Barclay, épouse du colonel. Soudées par une envie commune de faire swinguer leur quotidien, Kate, Laura, Annie et les autres porteront leur " Singing Club " jusqu’au Royal Albert Hall pour un concert inoubliable.

Les personnages sont unidimensionnels, c'est un fait, mais en définitive on s'en fiche un peu, The Singing Club ne prétendant pas à être autre chose qu'un film grand public et sentimental, se projetant vers une scène finale que l'on pressent consensuelle, émouvante et grandiose. De façon surprenante, cela n'est pas vraiment le cas pour le dernier qualificatif. Et l'on apprécie cette sorte d'humilité dans l'apothéose.

jeudi 20 août 2020

Loba negra J.Gómez-Jurado

Antonia Scott nunca se ha enfrentado a una decisión tan difícil. Para otras personas, el dilema ante el que ella se encuentra podría ser algo insignificante. No para Antonia. Diríamos que su mente es capaz de trabajar a muchos niveles de distancia en el futuro, pero la cabeza de Antonia no es una bola de cristal. Diríamos que es capaz de visualizar frente a ella decenas de unidades de información al mismo tiempo, pero la mente de Antonia no funciona como en esas películas donde ves un montón de letras sobre la cara del protagonista mientras éste piensa.

Un ruso ha sido asesinado en Marbella.Su mujer, Lola, se encuentra desaparecida. Antonia Scott y su compañero policial Jon Gutiérrez se trasladan a la ciudad malagueña para investigar el asunto en el que parece implicada la mafia del país del muerto.

Entretenida. No lo bastante para leer la primera parte.

mercredi 19 août 2020

The Bra V. Helmer

2019 Allemagne, Azerbaïdjan, 1h30 Comédie dramatique Réalisateur Veit Helmer Interprètes Denis Lavant, Miki Manojlovic, Paz Vega, Chulpan Khamatova.

Le conducteur de train Nurlan se rend à Bakou pour la dernière fois avant sa retraite. En contournant les quartiers de la ville, son train arrache un soutien-gorge bleu à une corde à linge. Pour échapper à son existence solitaire, Nurlan se lance dans la plus grande aventure de sa vie : retrouver la propriétaire de ce sous- vêtement…

C'est uniquement par des onomatopées, des bruitages et de la musique que l'histoire est racontée. Légèrement "perturbant" dans un premier temps, cela devient assez vite reposant et cela prouve aussi que l'on a pas forcément besoin de mettre des mots sur la bouche des personnages pour être émus ou pour rire. Tourné en Azerbaïdjan, depuis qu'a eu lieu le tournage le quartier a malheureusement été détruit. The Bra est ainsi un bel objet lui faisant hommage.Belle photographie et beau film.

mardi 18 août 2020

Babylone Y. Reza

Il est contre un mur, dans la rue. Debout en costume cravate. Il a les oreilles décollées, un regard effrayé, des cheveux courts et blancs. Il est maigre, les épaules étroites. Il tient bien visible une revue où on peut lire le mot Awake. La légende dit: Jehovah's Witness- Los Angeles. La photo date de mille neuf cent cinquante-cinq. Il avait l'air d'un garçonnet. Il est mort depuis longtemps. Il s`habillait convenablement pour distribuer ses bulletins religieux. Il était seul, habité par une persévérance triste et hargneuse. A ses pieds, on devine un cartable (on en voit la poignée). avec dedans les dizaines de bulletins que  personne ou presque ne lui prendra. Ce sont aussi ces bulletins imprimés en nombre déraisonnable qui rappellent la mort. Ces élans d'optimisme- trop de verres, trop de chaises...-qui nous font multiplier les choses pour les rendre aussitôt vaines. Les choses et nos efforts. Le mur devant lequel il se tient est gigantesque.

  C'est avec la description de la photo de Robert Frank que commence le livre qui raconte un drôle de meurtre chez les voisins du dessus. Mais au-delà du prétexte du récit, l’écrivaine parle de notre errance humaine, de notre exil de nous-même. Les ingrédients sont de qualité. Mais, problème d'agencement ou de dosage, le récit ne prend pas. Babylone me fait l'effet d'une série de vignettes à la fois chics et acides, assez brillantes d'ailleurs, mais qui peinent à former un ensemble cohérent.

dimanche 16 août 2020

HHhH L. Binet

Gabcik, c'est son nom, est un personnage qui a vraiment existé. A-t-il entendu, au dehors, derrière les volets d'un appartement plongé dans l'obscurité, seul, allongé sur un petit lit de fer, a-t-il écouté le grincement tellement reconnaissable des tramways de Prague, je peux imaginer le numéro du tramway (mais peut-être a -t-il changé), son itinéraire, et l'endroit d'où, derrière les volets clos , Gabick attend, allongé, pense et écoute.

Laurent Binet a souhaité nous raconter l'irrésistible ascension de Reinhard Heydrich au sein du troisième reich nazi et son assassinat par un commando tchécoslovaque en 1942. Mortel d'ennui, rempli de pensées sur la vvéracité/fiction et de données historiques. (jusqu'à page 154)


mercredi 12 août 2020

Canción sin nombre M. León

2019, Drama, Perú, 1h37 Blanco y negro De Marina León Con Pamela Mendoza, Tommy Párrega, Maykol Hernández.   Pérou, au plus fort de la crise politique des années 80. Georgina attend son premier enfant. Sans ressources, elle répond à l’annonce d’une clinique qui propose des soins gratuits aux femmes enceintes. Mais après l’accouchement, on refuse de lui dire où est son bébé. Décidée à retrouver sa fille, elle sollicite l’aide du journaliste Pedro Campos qui accepte de mener l’enquête. Intenta ocuparse de varios temas a la vez. Si bien el eje central es la corrupción política-económica imperante, de la que es víctima Georgina pero no solo ella, también hay una mirada sobre grupos marginales como lo son las comunidades indígenas y, al menos en ese momento y lugar, los homosexuales, tema en el que la película no profundiza demasiado.

samedi 8 août 2020

Papicha, sueños de libertad M. Meddouri

2019 France, Algérie, Belgique et Qatar. Drame 106 min Réalisé par Mounia Meddouri Avec Lyna Khoudri, Shirine Boutella, Amira Hilda Douaouda, Yasin Houicha, Nadia Kaci.

Au centre du film, il y a Nedjma (Lyna Khoudri), étudiante en français mais surtout aspirante styliste. Avec son amie Wassila, elle écume les boîtes de nuit d’Alger pour y vendre les modèles qu’elle reprend des magazines de mode (on est encore au temps de la presse écrite). Alors que les murs de sa cité universitaire se couvrent d’affiches sommant les étudiantes de ne sortir que voilées, la jeune femme rencontre de plus en plus de difficultés à conduire ses affaires. Pour conjurer le mauvais sort que lui fait cet ordre nouveau, Nedjma décide d’organiser un défilé de mode dans les murs de la cité, et de dessiner ses modèles sur le thème du haïk, la grande pièce d’étoffe qui fait le vêtement traditionnel des femmes algériennes. Excellentes interprètes.

El olvido que seremos H.Abad Faciolince

En la casa vivían diez mujeres, un niño y un señor. Las mujeres eran Tatá, que había sido la niñera de mi abuela, tenía casi cien años, y estaba medio dorda y medio ciega; dos muchachas del servicio -Emma y Teresa-; mis cinco hermanas -Maryluz, Clara, Eva, Marta, Sol-; mi mamá y una monja. El niño, yo, amaba al señor, su padre, sobre todas las cosas. Lo amaba más que a Dios. Un día tuve que escoger entre Dios y mi papá, y escogí a mi papá. Fue la primera discusión teológica de mi vida y la tuve con la hermanita Josefa, la monja que nos cuidaba a Sol y a mí, los hermanos menores.

Su padre lo trató con dulzura y le transmitió cariño, lo educó sin imponer sus ideales y dandole tiempo para que  pudiera elegir con libertad. Intenso el deseo del hijo de que todo lo que fue y representó su padre no se olvide cuando quienes le conocieron ya no estén para recordarlo. Cruel la violencia, el abuso de poder, la manipulación, un poco repetitivo.

 


vendredi 7 août 2020

Chambre 212 C. Honoré

2019 France, Belgique, Luxembourg 1h26, Comédie  Réalisé par Christophe Honoré; interprètes Chiara Mastroianni, Benjamin Biolay, Vincent Lacoste.

Une femme, momentanément exilée dans une chambre d’hôtel, juste en face à chez elle, qui voit apparaître, les uns après les autres, tous ses amants, tandis que son mari, lui, qui ne se savait pas trompé à ce point-là, remâche son infortune. Sujet typique d’une pièce de boulevard… Et d’ailleurs, les scènes vaudevillesques abondent. Un couple en crise divaguant entre regrets d'un passé perdu et hésitations devant un avenir incertain. Et dans lequel il aborde différentes hypothèses, qui lui permettent de convoquer dans un défilé souvent pesant, voire franchement ridicule, les mères, les grands mères, les amants et les maîtresses, voire même un enfant potentiel. Certains dialogues, vifs et enlevés, sont de fait très drôles, tandis que l'émotion réussit à effleurer de temps à autre : ces (demi-) sourires et ces (toutes) petites larmes que "Chambre 212" nous arrache justifient néanmoins difficilement un dispositif aussi artificiel, aussi maniéré, pour finir par ne passer en revue que de pures banalités sur l'usure du sexe dans le couple, l'amour qui se transforme en amitié, le travail que représente la préservation d'un couple, etc. Ridicule

mercredi 5 août 2020

Blanco en blanco Théo Court

Chile, España 2019 Drama 100 min Dirigida por Theo Court Con Alfredo Castro, Lars Rudolf, Lola Rubio, Davis Pantaleón.

Siglo XX. Pedro llega a Tierra del Fuego, un territorio hostil y violento. Su tarea es fotografiar el enlace de Mr. Porter, un poderoso latifundista, con una joven llamada Sara, de la que querrá capturar su belleza y que se convertirá en su obsesión. Una obsesión que le hará perder sus privilegios sociales, condenándose a vivir en un ambiente hostil. Para sobrevivir, Pedro termina traicionando a sus principios e integrándose en una sociedad que contempla el genocidio de los nativos Selknam. Una masacre de la que acaba siendo participe y cómplice por medio de sus imágenes.

"Son fases históricas que hay que revisar y cuestionar constantemente. Porque la Historia la escriben quienes ejercen el poder. Yo no quería caer en el sensacionalismo o en lo vulgar: de ahí que filme desde lejos y en plano secuencia, observando como si fuéramos la cámara." Theo Court       Hermosa fotografía.


lundi 3 août 2020

La profesora de piano Jan Ole Gerster

 

Alemania 2019 Drama  98 minutos Dirigida por Jan Ole Gerster  Con Corinna Harfouch, Tom Schilling, Volkmar Kleiner, Gudrun Ri

Profesora de piano y concertista frustrada Lara  ha dirigido y controlado la carrera de su hijo, también pianista, y que ahora está a punto de realizar su actuación más importante el mismo día en que la madre cumple 60 años. Pero la distancia entre ambos ha adquirido proporciones titánicas, irreconciliables. No se hablan, no se relacionan. Aún así, Lara hace un último esfuerzo para estar presente en esa cita, y no es un esfuerzo cualquiera. 

La actriz Corinna Harfouch logra sostener cada plano con un trabajo que lidia con enorme ternura con instintos muy poco encomiables. Un personaje antipático y torpe en sus decisiones pero bañado del íntimo misterio que vamos descubriendo poco a poco. Una mujer condenada a la soledad, a deambular sola por las calles sin que el espectador se adentre demasiado en su biografía. En su ansiedad y malhumor, incluso en su rictus y peinado, intuimos errores como los de tantas otras que fueron sepultadas por esa necesidad de perfección que mina cualquier autoestima. Porque La profesora de piano es la historia de una madre feroz incapaz de soportar el miedo al fracaso de un hijo en el que se ve fatalmente reflejada, pero a la vez es el retrato de una mujer cuyo exceso de celo y protección ocultan una herida que sigue supurando, tan letal como común. Un dolor sublimado con una férrea disciplina musical hacia ese hijo que se enfrenta al descubrimiento de una triste paradoja: para ser el pianista que quiere su madre no lo queda más remedio que huir de ella. Muy recomendable.

 

dimanche 2 août 2020

Arráncame la vida A.Mastretta


Arráncame la vida  narra la vida de la joven  Catalina Guzmán, que pensando que con el matrimonio iba a salir de la monotonía y la pobreza  accede a casarse  Andrés Ascencio, un hombre con mucho poder que le dobla su edad,  en el transcurso de su relación  se siente fracasada generándole un sentimiento de rebeldía, que conlleva  a una  liberación sin remordimientos.
El marco de la novela  Arráncame la vida, se se sitúa en México, por el año de 1949,  describe la situación política del país, mientras se consolida  los poderes públicos producto de la victoria de revolución mexicana, en la misma se representa las  figuras encargadas  del fortalecimiento del Estado mexicano,  como nación.  El ambiente político está cambiando,  los nuevos líderes y están reemplazando  a los más antiguos con sus ideas retrogradas