mardi 20 juillet 2010

Besançon, les grandes heures d'une ville libre

Le scénario et les dessins sont de CHRISTIAN MAUCLER qui a compté avec les conseils de LIONEL ESTAVOYER historien d'art, spécialiste de la Franche-Comté au XVIIIème siècle, et conseiller pour le patrimoine à la mairie de Besançon.
La BD retrace l'histoire de cette ville depuis l'arrivée de Jules César en 58 av JC jusqu'à la libération de la ville le 8 septembre 1944. Sous forme de voyage à travers les époques deux jeunes gens nous emmènent d'un siècle à l'autre et nous font revivre les moments clés de l'histoire de cette ville.
Excellente initiative qui permettra aux Bisontins de redécouvrir leur histoire et qui sans doute séduira les plus jeunes par les décors familiers.

dimanche 18 juillet 2010

Acqua alta Donna Leon

Reinaba tranquilidad hogareña. Flavia Petrelli, diva reina de La Scala picaba cebolla en la caldeada cocina. Dispuestos ante sí tenía varios tomates de pera, dos dientes de ajo cortados en finas láminas y dos rollizas berenjenas. Mientras trabajaba inclinada sobre el mármol, Flavia cantaba llenando la cocina de las áureas notas de su voz de soprano. De vez en cuando, retiraba con la muñeca un oscuro mechón de cabello que, no bien quedaba recogido detrás de la oreja, volvía a saltar sobre la mejilla.
En el otro extremo de la vasta habitación que ocupaba la mayor parte del último piso del palazzo veneciano del siglo XIV, Brett Lynch, su proprietaria y amante de Flavia, estaba ecgada en un sofá beige con los pies descalzos apoyados en un brazo del mueble y la cabeza en el otro, siguiendo la partitura de I Puritani, cuya grabación lanzaban al aire a todo volumen, los vecinos , a chincharse, dos altavoces alargados que descansaban en pedestales de caoba.
Una americana especialista en cerámica china antigua, Venecia en ivierno anegada, unas estatuas chinas que son falsificadas, un mafioso dispuesto a todo para salvar su colección y un comisario Brunetti amigo de la cantante de ópera que resolverá el caso.Falta rítmo.

samedi 17 juillet 2010

Profundidades Mankell Henning

Decían que los gritos de los locos podían oirse de lejos cuando las aguas del lago estanban en calma.
En especial, en otoño. Los gritos eran cosa del otoño.
Y en otoño comienza esta historia. Con una húmeda niebla, escasos grados de temperatura, oscilantes, y una mujer que, de improviso, se percata de que la libertad está cerca. Acaba de descubrir un agujero en una valla.
Es otoño de 1937. La mujer, que se llama Kristina Tacker, lleva ya muchos años internada en el gran sanatorio para enfermos mentales situado a las afueras de Säter. Para ella, todos los conceptos temporales han perdido el sentido.
Un experto hidrógrafo debe verificar las dimensiones marinas para corregir los mapas que serviran a los buques suecos en caso de guerra. Lars Tobiasson es un hombre reservado que encontrará en la isla Halsskär a Sara,por la que sentirá una atracción que le hará abandonar su mundo para iniciar una nueva vida. La mentira, la fijación por las profundidades marinas, su soledad y la mirada del padre le impiden llevar adelante su aventura.

mardi 13 juillet 2010

Mon Maroc Abdellah Taïa

La première année de ma vie, je l'ai passée dans une bibliothèque. Pas n'importe laquelle, la plus grande, la plus prestigieuse, celle qui renferme dans ses entrailles les archives de toute l'Histoire du Maroc lieu de passage obligatoire pour tout chercheur: la Bibliothèque générale de Rabat.
Parce que mon père Mohammed y travaillait depuis longtemps comme simple petit fonctionnaire, parce qu'il était gentil et serviable, on lui avait permis d'occuper une petite maison qui se trouvait dans le jardin de derrière . Gratuitement. Peut-être qu'il était aussi gardien de nuit. Non, pas du tout, c'est Merzougue, le très grand Noir au tarbouche rouge, qui avait ce poste.
Mémoires d'enfance d'un jeune Marocain né en 1973 près de Rabat, sa famille, ses études, ses amis,ses rêves. Le hammam, les couscous de sa mère, M'Barka, la baraka, le tout en forme de récits indépendants aux odeurs marocaines.

lundi 5 juillet 2010

A ciel ouvert Nelly Arcan

C'est sous un soleil d'été que cette histoire avait commencé, l'an dernier, sur le toit de l'immeuble où vivait Julie O'Brien et où elle était allongée comme une écorchure, sans mentir, mot qu'elle s'était donné en respect pour sa peau formée de rousseur et de blondeur, une peau qui venait de l'Irlande si on la faisait remonter à la troisième génération paternelle et qui n'était par armée, s'était-elle dit ce jour-là, contre l'acidité du soleil d'aujourd´hui, qui darde, qui pique vers la population mondiale ses rayons.
Rose vit avec Charles, que convoite Julie. Charles traumatisé par son père, un boucher fou abandonné par sa femme. Julie qui noie dans l'alcool et la cocaïne sa solitude. Rose qui va chez le chirurgien esthétique pour se refaire un sexe. J'aurais dû écouter mon manque d'enthousiasme dès la première page et ne pas aller au-delà de la page 50, j'aurais dû tenir ma promesse.Un livre à ne pas recommander, surtout aux déprimés.

dimanche 4 juillet 2010

La cliente P.Assouline

On n'en finira jamais avec cette histoire. Elle nous hante, elle nous obsède, impossible de nous en débarrasser.Plus d'un demi-siècle que la méduse nous colle à la peau. Quand certains meurent de leurs moeurs, d'autres étouffent encore de ce passé qui ne passe pas. Après tout, à chacun ses insomnies. Les plus à plaindre ont la nostalgie de ce qu'ils n'ont même pas connu. Cet étrange spectre est l'astre noir de notre morale. Qui saura l'exorciser? Qui...
Une jeune femme fleuriste de profession dénonce ses voisins juifs, un écrivain tombe par hasard sur la lettre de dénonciation et commence à dépoussiérer l'affaire. Cela fera des dégâts. Ne donne pas envie de mieux connaître Pierre Assouline

samedi 3 juillet 2010

Debout les morts F.Vargas

-Pierre, il y a quelque chose qui déraille dans le jardin, dit Sophia.
Elle ouvrit la fenêtre et examina ce bout de terrain qu'elle connaissait herbe par herbe. Ce qu'elle y voyait lui faisait froid dans le dos.
Pierre lisait le journal au petit déjeuner. C'était peut-être pour ça que Sophia regardait si souvent par la fenêtre. Voir le temps qu'il faisait. C'est quelque chose qu'on fait assez souvent quand on se lève. Et chaque fois qu'il faisait moche, elle pensait à la Grèce, bien entendu. Ces contemplations immobiles s'emplissaient à la longue de nostalgies qui se dilataient certains matins jusqu'au ressentiment. Ensuite, ça passait. Mais ce matin, le jardin déraillait.
Si vous n'avez rien lu de Fred Vargas, il vaut mieux ne pas commencer par celui-là, j'ai mis plus de cent pages à m'y intéresser, c'est bien parce que c'est du Fred Vargas que j'ai continué. Ensuite, j'ai accroché mais en pointillé, la résolution du crime est surprenante, certes. Mais pas convaincante