samedi 3 juillet 2010

Debout les morts F.Vargas

-Pierre, il y a quelque chose qui déraille dans le jardin, dit Sophia.
Elle ouvrit la fenêtre et examina ce bout de terrain qu'elle connaissait herbe par herbe. Ce qu'elle y voyait lui faisait froid dans le dos.
Pierre lisait le journal au petit déjeuner. C'était peut-être pour ça que Sophia regardait si souvent par la fenêtre. Voir le temps qu'il faisait. C'est quelque chose qu'on fait assez souvent quand on se lève. Et chaque fois qu'il faisait moche, elle pensait à la Grèce, bien entendu. Ces contemplations immobiles s'emplissaient à la longue de nostalgies qui se dilataient certains matins jusqu'au ressentiment. Ensuite, ça passait. Mais ce matin, le jardin déraillait.
Si vous n'avez rien lu de Fred Vargas, il vaut mieux ne pas commencer par celui-là, j'ai mis plus de cent pages à m'y intéresser, c'est bien parce que c'est du Fred Vargas que j'ai continué. Ensuite, j'ai accroché mais en pointillé, la résolution du crime est surprenante, certes. Mais pas convaincante

Aucun commentaire: