mercredi 31 mai 2017

Get out J. Peele

2017, USA, 104mn  Guión y dirección de Jordan Peele con Daniel Kaluuya, Allison Williams, Catherine Kleener, Bradley Whitford, Caleb landry Jones, Betty Gabriel
Get Out suit le calvaire de Chris (Daniel Kaluuya), un jeune photographe invité pour le week-end chez ses beaux-parents blancs, des démocrates bon teint (Catherine Keener et Bradley Whitford) fans de Barack Obama. A priori, rien d’inquiétant. Mais Chris s’est toujours méfié des beaux parleurs qui lui rebattent les oreilles avec la magnificence de l’homme noir… le film est une excellente critique de la «négrophilie»: cette fascination malsaine pour les personnes noires, pour leurs cheveux, leur corps, leurs cultures exotisantes qui cache grossièrement un profond malaise à leur égard. Une facette du racisme lointaine de celui que l’on imagine virulent, mais qui n’en est pour autant pas moins violente. La longue scène de la garden party l’illustre à la perfection. Chris n’y reçoit que des «compliments», tout le monde se presse pour le voir, lui sourire, lui parler ou le toucher.
Un film réussi avec beaucoup d'humour.

mardi 30 mai 2017

Les désorientés A.Maalouf

Je porte dans mon prénoml'humanité naissante, mais j'appartiens à une humanité qui s'éteint, notera Adam dans son carnet deux jours avant le drame.
Jamais je n'ai su pourquoi mes parents m'ont appelé ainsi. Dans mon pays natal, ce prénom était rare, et personne dans ma famille ne l'avait porté avant moi. Je me souviens d'avoir posé un jour cette question à mon père, il m'avait simplement répondu: "C'est notre ancêtre à tous!", comme si je pouvais l'ignorer. J'avais dix ans, et je m'étais contenté de cette explication. J'aurais peut-être dû lui demander, tant qu'il était en vie, s'il y avait derrière ce choix une intention, un rêve.

 Amin Maalouf évoque pour la première fois, même si elle n’est pas directement nommée, la guerre du Liban. Elle est vécue différemment par les anciens amis de jeunesse du « club des Byzantins ». Il y a ceux qui sont partis et ceux qui sont restés. Certains ont émigré à l’étranger comme Adam : Naïm, juif, est parti au Brésil, Albert a fui aux Etats-Unis. Mourad et Tania sont restés au Liban, Mourad s’est « sali les mains » dans la guerre et est devenu ministre. Bilal est mort aux premiers jours d’un combat qu’il voulait engagement littéraire et intellectuel. Les choix des uns et des autres ont provoqué des rancunes et des incompréhensions au sein du groupe d’amis. La plupart reprochent ainsi à Mourad son engagement dans le conflit, son renoncement à leurs idéaux de jeunesse, sa participation à la machine de guerre. De son côté Mourad et Tania reprochent à Adam son départ, sa trahison envers son pays, son abandon, et la lâcheté de celui qui explique : « Nous avons du nous éloigner du Levant pour garder les mains propres ».
 
les matins - Amin Maalouf por franceculture

dimanche 28 mai 2017

Paula C.Schwochow

2016 Allemagne, 123mn, Directeur Christian Schwochow Avec Carla Juri, Albrecht Schuch, Roxane Duran, Joel Basman, Stanley Weber.
A Brême, en 1900, la jeune Paula Becker (1876-1907) rêve de devenir peintre, au grand désespoir de son père, qui veut la voir mariée et avec des enfants. Elle part perfectionner son art au sein de la communauté artistique de Worpswede, dans le nord de l’Allemagne. Faisant fi des recommandations de son professeur, elle veut imposer son style très personnel. Otto Modersohn, veuf et père d'une petite fille, est fasciné par son art et veut l'épouser. Une fois mariés, il refuse de lui faire l'amour de peur de la perdre, comme il a perdu sa première femme, morte en couches. Paula patiente cinq ans puis le quitte pour se rendre à Paris...
Ce biopic allemand trouve sa raison d'être en faisant revivre l'artiste, à qui l'on demandait de ne pas être peintre et, surtout, de ne pas en croire en son talent. Le courage de cette femme, c'est ce qui vibre dans cette reconstitution.

samedi 27 mai 2017

Dal’ouna en concierto

Creado en el año 2000 por el compositor palestino Ramzi Aburedwan, el grupo Dal'ouna toma su nombre de la música festiva palestina y hace referencia a su vida cotidiana y a sus costumbres populares. El repertorio de este conjunto se nutre también de la música clásica y el folclore palestino y árabe, desde Egipto a la música andalusí a través de Oriente Medio. Dal’ouna utiliza el sonido de instrumentos propios de la música árabe como son el bouzouk, el laúd o las percusiones orientales, acompañados de viola y acordeón. Violon y bouzouk Ramzi Aburedwan, percusión Tareq Rantisi de Jerusalen, laúd Ziad Ben Youssef de Túnez, acordeon el virtuoso Edwin Buger de Yugoslavia,el cantante no recuerdo...

Lyonel Feininger (1871-1956)

Esta exposición presenta la trayectoria completa de este artista, alemán y americano, maestro de la Bauhaus y figura imprescindible del panorama artístico de las vanguardias.
Aunque Lyonel Feininger nació en Nueva York, sus padres, músicos de origen alemán, quisieron que se trasladara a Hamburgo para completar su formación musical cuando tenía tan solo dieciséis años. Ese doble origen, americano y alemán, marcó su vida y obra.
Tras consolidar su carrera como ilustrador, Feininger dio un paso más allá con la intención de buscar un medio de expresión que le permitiera desplegar libremente su capacidad. De forma natural y progresiva, fue dejando de lado las tiras cómicas para volcarse en la pintura. Aunque en sus primeros cuadros mantuvo todavía un vínculo con la caricatura, centrándose en escenas callejeras y personajes exagerados, entre 1906 y 1908, tras residir en París, trabajó en una línea más abstracta abandonando prácticamente la figura y adoptando un lenguaje basado en las líneas rectas y los planos fragmentados de color.En 1919 Walter Gropius lo invitó a formar parte de la Bauhaus para que dirigiera el taller de grabado, en el que Feininger impartió clases hasta su clausura por los nazis en 1932. Esta experiencia le hizo desarrollar en profundidad la xilografía, técnica que le permitió ahondar en sus lienzos en el juego de los distintos planos. Con la llegada del nazismo, su arte fue tachado de "degenerado". En 1937, decidió regresar de nuevo a Estados Unidos, donde viviría hasta su muerte.
La exposición Lyonel Feininger (1871-1956) es una suerte de "retrospectiva concentrada" de la obra del artista. La muestra reúne cerca de cuatrocientas obras procedentes de diversas colecciones públicas y privadas de Europa y Estados Unidos, a través de las cuales se plantea un recorrido por su obra articulado en torno a las diferentes técnicas en las que el artista trabajó (dibujo, obra gráfica, pintura, fotografía y construcción de juguetes) y a los principales temas de su producción: la caricatura y los dibujos satíricos; los lugares emblemáticos que le inspiraron como París, Deep, Halle, Gelmeroda o Manhattan; su fijación por los puentes, las torres, los paisajes marinos y la vida urbana.

vendredi 26 mai 2017

Concierto de fin de curso de la Escuela de Música Medieval y de Tradición Oral

Como final de curso y gracias al entusiasmo de todos los participantes, se presentará públicamente parte del trabajo realizado en tres de los cursos cuatrimestrales con los que la Escuela de Música Medieval y de Tradición Oral ha iniciado su andadura. Participarán en el concierto los alumnos del Curso de modalidad medieval: las primeras monodias escritas en occidente, Iniciación a las músicas de la edad media y Guillaume de Machaut: del manuscrito al canto.
Fundación Francisco Giner de los Ríos - Institución Libre de Enseñanza

mardi 23 mai 2017

Good bye Berlin F.Akin

2016, 93min. Alemania Dirigida por fatih Akin Con Tristan Göbel, Anand Batbileg, Mercedes Müller, Anja Schneider, Uwe Bohm
Fatih Akin renoue avec une veine plus intimiste pour nous proposer Tschik, un récit d’initiation en forme de road-movie, tourné dans la campagne allemande.Alors que sa mère est en cure de désintoxication et son père en voyage d’affaires avec son assistante, le jeune Maik s’ennuie, seul dans sa villa, sans réussir à profiter de l’été. L’un de ses camarades de classe, Tschick, un jeune immigré russe et adolescent rebelle, l’entraîne alors dans une virée en dehors de la ville, aux commandes d’une voiture volée. Ainsi commence pour les deux garçons une aventure hors du commun dont ils se souviendront longtemps, pendant cet été que l’un comme l’autre ne sont pas près d’oublier. 
Interessante adaptation du roman de Wolfgang Herrndorf.

lundi 22 mai 2017

L'amie prodigieuse E.Ferrante

 Premier volume de la saga.
Ce matin, Rino m'a téléphoné, j’ai cru qu’il voulait encore de l’argent et me suis préparée à le lui refuser. Mais le motif de son appel était tout autre: sa mère avait disparu.
« Depuis combien de temps?
-Quinze jours.
-Et c’est maintenant que tu m’appelles ? »
Mon ton a du lui paraître hostile; pourtant je n’étais ni en colère ni indignée mais j’étais juste un tantinet sarcastique. Il a tenté de répliquer mais n’a pu émettre qu’une réponse confuse, gênée, moitié en dialecte, moitié en italien. Il s’était mis dans la tête, m’a t’il expliqué, que sa mère était en vadrouille quelque part dans Naples, comme d’habitude.
Dans le Prologue, Rino appelle Elena Greco pour lui dire que sa mère, Raffaella Cerullo, amie d’enfance d’Elena, a disparu depuis quinze jours, sans laisser aucune trace d’elle. Elena et Raffaella ont soixante-six ans. Le lendemain, « pleine de colère », Elena s’installe devant son ordinateur et commence à écrire l’histoire que nous lisons. Retour en arrière.


vendredi 19 mai 2017

Canciones de amor y exilio

En el marco del festival Arabismos. Festival de jóvenes creadores, Casa Árabe de Madrid organiza un concierto a cargo de la cantante Aya El Dika, el laudista Hames Bitar y Kaveh Savarian al ney y al tombak. Canciones populares del mundo árabe sobre el tema del amor y el exilio, la belleza de un paraíso perdido; poemas alegres o tristes, cantados desde la lejanía, pero siempre dulces, para encarar la cruda realidad de nuestros tiempos: la soledad del ser humano frente a un mundo cada más fragmentado.  Aya El Dika es cantante e intérprete libanesa residente en Madrid. En paralelo a sus estudios en idiomas, se forma en música modal y canto durante sus estancias
en España, Francia, Túnez y Turquía. Aunque haya pasado por estilos como el jazz y el blues, su mayor influencia musical sigue siendo las tradiciones musicales de Oriente Medio. Su repertorio embarca música clásica árabe (Muwaxaha, canción popular), tanto como músicas tradicionales del mediterráneo y músicas sacras del mundo árabe. Hames Bitar es un músico sirio que proviene de una familia de tradición musical. Su abuelo fue un laudista muy reconocido y su padre el primer profesor de música de la región. Estudió laúd y guitarra española en el Instituto de la Guitarra Española en Damasco. En España ha participado en varias formaciones musicales de música clásica árabe (Al-Baraka, Abdelkarim ensamble) y también fundó grupos dedicados a la fusión de música árabe y jazz (Nahawand y Taqsim). Kaveh Savarian es músico y compositor. Tiene un master en Composición por la Universidad de Teherán. Ha realizado numerosos conciertos con distintos conjuntos tanto dentro de Irán como en otros países. Ha sido miembro de la Orquesta Sinfónica de Teherán (flauta travesera), Rastak Ensamble (instrumentos tradicionales de viento), Grupo de Naima de jazz fusión (flauta, ney, tombak). Ha ganado distintos premios como el Mejor Compositor en el Festival Internacional de Fadjr y la Mejor Banda sonora en el Festival de Medios Nacionales de Irán.

mercredi 17 mai 2017

En la orilla Chirbes

Dirección Adolfo Fernández
Sonia Almarcha, Marcial Alvarez, Rafael Calatayud, Adolfo Fernández, César Saranchu, Angel Solo, Yoima Valdés.

Presentar esta historia no es fácil, ni siquiera para su autor; ¿Trata sobre la corrupción? No. ¿Sobre el crimen? No. ¿Sobre el suicidio? No. ¿De sexo? Tampoco. Al final, insistirán: pero, estaban enamorados, ¿o no? Pues yo qué sé, contestaré. Si lo supiera, lo habría dicho. La literatura trata de la complejidad de la vida.
El hallazgo de un cadáver en el pantano de una pequeña localidad costera pone en marcha la narración. Su protagonista, Esteban, se ha visto obligado a cerrar la carpintería de la que era dueño, dejando en el paro a los que trabajaban para él. Mientras se encarga de cuidar a su padre, enfermo en fase terminal, Esteban indaga en los motivos de una ruina que asume en su doble papel de víctima y de verdugo, y entre cuyos escombros encontramos los valores que han regido una sociedad, un mundo y un tiempo. Magnífico.


samedi 13 mai 2017

La vida negociable L.Landero

Señores, amigos, cierren sus periódicos y sus revistas ilustradas, apaguen sus móviles, pónganse cómodos y escuchen con atención lo que voy a contarles. Cuando yo era adolescente, cuando apenas sabía nada del mundo de los mayores ni tenía clara conciencia del bien y del mal, e ignoraba por tanto de qué manera prodigiosa puede llegar uno a convertirse en un momento, quizá sin advertirlo, como en un cara o cruz, en un canalla o en un santo, un día mi madre me llevó con ella a un lugar secreto, y yo supe que era secreto porque eso fue lo primero que me dijo en cuanto llegamos allí.

Landero le ha confesado a la periodista Elena Hevia que el origen de esta novela está en la figura de su protagonista, y más en concreto, en una imagen que le rondaba por la cabeza, en la que una madre deja a su hijo en un comercio, al cuidado de alguien, mientras ella desaparece durante unas horas, quizá para encontrarse con su amante, confiándole al chico su secreto. A partir de aquí, el relato se abre a numerosas posibilidades, pues, la existencia de Hugo dependerá del uso que haga de la confidencia que le ha hecho su madre.
La historia está contada en primera persona por el protagonista, aunque en ocasiones le ceda la voz a otros personajes, y en diversos momentos se imponga el diálogo. Hugo rememora su vida, se trata de una atípica novela de aprendizaje, en los términos propios de la picaresca, aunque más bien represente –en esencia— a un pícaro impostor. El relato se compone de dos partes semejantes, con 13  capítulos cada una. La trama aparece articulada por tres secretos, los dos que le trasmiten a Hugo sus padres, y el que le confiesa Leo, su novia.  El poder que le otorga a Hugo el conocimiento de los secretos será el punto de partida de su envilecimiento.

mercredi 10 mai 2017

Refugio

Texto y Dirección Miguel del Arco, Con Beatriz Argüello, Carmen Arévalo, Israel Elejalde, María Morales, Raúl Prieto, Macarena Sánz, Hugo de la Vega 
Miguel del Arco lleva a escena el drama de los refugiados y la corrupción del lenguaje y la política en "Refugio", un texto que ha escrito para el Centro Dramático Nacional (CND) aborda el silencio encarnado en la corrupción del lenguaje y de la política y el drama de los refugiados, para ello la obra parte, como "Teorema" de Pasolini, de un núcleo familiar en el que aparece un desconocido para ser una suerte de catarsis.
En este caso, Farid (Raúl Prieto), un refugiado que en la travesía "ha perdido todo lo que significa algo para él" y que es acogido en una familia que habla un idioma que él no entiende.
Por ello, Farid no se comunica con sus huéspedes, solo con el recuerdo de su esposa (que interpreta María Morales) y "ese silencio desata la verborrea del resto de personajes", explica Del Arco sobre esta función "bastante oscura" que se mueve en el mundo de "voces perdidas o corruptas en todos los sentidos".
Voces que encarnan una familia cuyo patriarca es un político enfrascado en un caso de corrupción (Israel Erejalde), una madre que fue cantante de ópera y ha perdido la voz (Beatriz Argüello) y una abuela y dos nietos que también intentan buscar o verbalizar su propia voz, interpretados por Hugo de la Vega, Macarena Sanz y Carmen Arévalo.
"En parte es muy desoladora pero siempre hay una idea optimista alrededor de lo que sucede. Siempre confío en la capacidad del ser humano de poderse reinventar, aunque lo tenemos crudo", apostilla el director de títulos como "La violación de Lucrecia".
Para Prieto, que da vida a ese refugiado sin voz, ha sido "complicado" afrontar su personaje porque "obliga a mirar de cara" el drama de los refugiados.
"Me ha costado bastante, es terrible ver esta realidad tan cruda que está ocurriendo y nosotros no sé si de alguna manera somos cómplices desde el silencio", dice el actor sobre ese silencio que es el hilo conductor de "Refugio".
Elejalde, que también está al frente de la dirección artística del Pavón Kamikaze, dice que su personaje es un "político súper enrollado que tiene un refugiado en casa".
"A mí me ha tocado justamente la parte más actual, más cercana, de un político que está salpicado por un caso de corrupción por el cual no está acusado, solamente sus colaboradores. No sé si os suena esto, Miguel no ha sido muy original finalmente", ha bromeado Elejalde.
Decepciona el texto, la escenografía no.

samedi 6 mai 2017

Patria F.Aramburu

Patria vorazPatria abarca 40 años de fascistización de una sociedad cerrada y recelosa y otros tantos de degradación moral de las instituciones del Estado. Allí está todo: el mundo de la lucha armada y el encarcelamiento de sus héroes, la hipócrita y cruel ocultación de sus víctimas, la constitución de una mentalidad de “pueblo elegido” y perseguido, el bochornoso papel de la Iglesia católica y sus imanes parroquiales, la diaria y sistemática práctica de división de una comunidad en buenos y malos. Aramburu ha retratado las dos caras de una sociedad arcaica y patriarcal que ha preservado los valores de unidad familiar y donde la cuadrilla es el instrumento de socialización de adolescentes y jóvenes. Y queda claro que la misma mentalidad que sustenta una gran cohesión social ha sido el caldo de cultivo natural de la justificación de la violencia y del ejercicio del acoso fascista al sospechoso (pintadas manifestaciones, culto a los retratos de los héroes).
Patria es la historia de dos familias que han sido inmemorialmente amigas y a las que ha enfrentado el “conflicto”. Y cuya historia paralela es la errática, aunque decidida, búsqueda de un perdón que unos han de pedir a los otros y que al final llega. Miren y Bittori, las dos esposas dominan a dos maridos —el Txato, la víctima mortal de un atentado terrorista, y Joxian, torpe, cobarde y sentimental— y a los cinco hijos que encarnan toda la gama de biografías de una sociedad que ha ido pasando de la vida pueblerina a la propia de una clase media semiurbana.
El relato se ordena en un centenar de capítulos breves  No los unifica la cronología estricta, no sabemos quién cuenta porque las frases —casi ráfagas— escritas en primera persona se mezclan con las formas del estilo indirecto libre y con la presencia mayoritaria de un narrador que todo lo gobierna y organiza.
Patria es, sobre todo, una gran y meditada novela.

vendredi 5 mai 2017

Une histoire de fou Guédiguian

2015 France 140mn Con Ariane Ascaride, Syrus Shahidi, Grégoire Leprince-Ringuet, Simon Abkarian, Razane Jammal, Serge AvedikianA Berlin en 1921, Soghomon Tehlirian tue Talaat Pacha, principal responsable du génocide arménien. Lors de son procès, il témoigne tant et si bien du premier génocide du XXe siècle que le jury populaire l'acquitte. Des années plus tard, à Marseille, le jeune Aram est un idéaliste qui veut que la Turquie reconnaisse les crimes commis. S'il est soutenu par Anouch, sa mère, Hovannes, son père, veut vivre en paix en France. Aram est impliqué dans un attentat visant l'ambassadeur de Turquie. Le diplomate est tué mais Gilles, un étudiant en médecine qui passait par là, perd l'usage de ses jambes. Alors qu'Anouch est dévastée, Aram part pour le Liban en camp d'entraînement... 
D'abord un long prologue, sur un fait historique méconnu et pourtant crucial : le procès à Berlin, en 1921, de Soghomon Tehlirian, qui a assassiné en plein jour Talaat Pacha, l'un des principaux organisateurs du génocide arménien. Procès retentissant : l'accusé est acquitté après moins d'une heure de délibération ! Cette fresque nous projette ensuite à l'orée des années 1980, dans une famille arménienne d'épiciers, à Marseille. Le père, modèle d'intégration, s'est échiné au travail en négligeant ses racines. La mère est plus orgueilleuse, plus revendicative. Leur fils exacerbe la colère maternelle en basculant dans la lutte armée, celle de l'Asala. On le voit commettre un attentat dans lequel un étudiant perd l'usage de ses jambes. Contre toute attente, celui-ci cherche à comprendre et en vient à vouloir rencontrer le terroriste qui a brisé sa vie. Un récit inspiré de ce qu'a vécu José Gurriarán, journaliste espagnol, frappé par un attentat en 1980.