lundi 31 juillet 2017

Mal de pierres N.Garcia



 Durée 116 mn   Nationalité : France - Belgique


2016 Réalisateur Nicole Garcia Avec Marion Cotillard, Louis Garrel, Alex Brendemühl.
Une jeune fille mal aimée dans sa famille, passionnée, s’éprend de son instituteur qui la rejette, elle commence à s’exhiber. Sa famille la marie à un ouvrier agricole espagnol pour s’en débarrasser.
Lors d’une cure en Suisse elle rencontre un jeune lieutenant malade dont elle tombe amoureuse. Elle croira vivre une grande passion et vivra persuadée que l’enfant est de lui.
Bof…

dimanche 30 juillet 2017

Las noches de las mil y una noches N.Mahfuz



Shahriyar
Después de la oración del alba, mientras nubes de oscuridad se enfrentaban a una ráfaga de enérgica luz, se convocó al visir Dandán a presentarse ante el sultán Shahriyar. Su aplomo se disipó y en su pecho palpitó su corazón de padre. Mientras se vestía balbuceó: “Ahora se cumplirá el destino, tu destino, Sherezade.”
Fue por el camino que sube a la montaña a lomos de un rocín seguido por un grupo de guardianes. Los precedía un hombre que portaba una antorcha en un ambiente impregnado de rocío y un agradable frescor. Tres años había pasado entre miedo y ruego, entre muerte y esperanza. Habían transcurrido a la par que los cuentos, gracias a los cuales la vida de Sherezade se había prolongado tres años. No obstante, como todo, los cuentos tienen también un final, y se habían acabado la noche anterior. ¿Qué destino te espera, querida hija mía?, se preguntó.

samedi 29 juillet 2017

Barbarie de l'ignorance G.Steiner/ A.Spire


Entretiens avec le philosophe juif George Steiner  réalisés par Antoine Spire en 1997 et  en 1998. A propos de son enfance, l’influence de son père, son identité juive, la littérature et l’avenir dans une société dominée par la barbarie de l’inculture. Tout ce qui vaut la peine demande des efforts, ce qui est facile est sans valeur.

« La dignité de l’homme pour moi consiste aussi dans l’inutile, dans le fait que n’est pas rentable une grande pensée…Et là où la censure est celle du marché et des mass media, elle est peut-être plus efficace que celle des idiots de la police secrète, qui se trompent, mais à quel prix ? »


lundi 24 juillet 2017

La sonrisa de Angelica A.Camilleri

Se despertó de repente y se incorporó con los ojos bien abiertos. Acababa de oir a alguien hablando dentro del dormitorio. Y dado que estaba solo en casa, se alarmó.
Al cabo de un momento le entraron ganas de reír, porque recordó que Livia había llegado de improviso a Marinella la víspera para darle una sorpresa-agradabilísima, al menos la principio-, y ahora dormía como un tronco a su lado.
Por la ventana entraba un hilo de luz violácea del alba todavía incipiente. Sin siquiera mirar el reloj, Montalbano cerró los ojos con la esperanza de dormir unas horitas más. Pero unos segundos después un pensamiento le hizo abrirlos de nuevo como platos. Si alguien había hablado en el dormitorio, sólo podía ser Livia. Y por tanto, lo había hecho en sueños.
 Una serie de robos ejecutados de forma extremadamente ingeniosa y audaz se extienden de la noche a la mañana entre los habitantes más adinerados de Vigàta. Los cacos logran desvalijar simultáneamente la residencia principal y la de veraneo, y, en pocos días, enormes sumas en efectivo, joyas y valiosísimas obras de arte pasan de las manos de sus dueños a las de estos expertos delincuentes que, en apariencia, lo tienen todo calculado.Ameno.

dimanche 16 juillet 2017

Hombres desnudos A.Gimenez-Bartlett

Me importa muy poco, ya no lo quiero. En estos momentos incluso me asalta la duda de si alguna vez estuve enamorada de él. Quince años de matrimonio, eso es lo malo: la sensación de tiempo perdido; aunque ¿qué hubiera hecho durante esos quince años de no haber estado casada con él? No lo sé; nadie está capacitado para adivinar el pasado, pero mucho menos para conjeturar cómo hubiera sido el pasado en caso de variar algunos de los componentes de nuestra vida. Debo de ser una mujer extraña; en vez de estar llorando a lágrima viva, mi sentimiento más intenso es la curiosidad. Quizá sólo pretendo ser diferente para no engrosar una nómina muy cómun: la de esposa abandonada.El asunto admite pocas interpretaciones: me han abandonado. Mi marido me ha dejado por otra más joven, más guapa, más alegre y optimista que yo. Al parecer es una chica sin problemas, fresca y lozana como una flor. Traductora simultánea en congresos. Rubia sin un céntimo. Probablemente inexperta en amores, debido a su juventud.
Hombres desnudos fluye sobre cuatro conciencias que se cruzan, antagónicas entre sí, en primera persona, mientras la autora permanece a un lado. El sexo está muy presente, pero también la crisis económica, las pasiones, la amistad, las diferencias sociales. El personaje más sorprendente por ser el más desquiciado es Irene, la rica empresaria que ha vivido protegida por padre y marido ve tambalear su lugar social, abandono del marido y venta de la empresa. Pero todos los demás están bien dibujados, la novela discurre a buen ritmo, la prostitución masculina y una nueva relacion de poder de mujer con poder ecónomico y lejos del rol madre/esposa tradicional. Curiosa.

samedi 8 juillet 2017

Musée Calvet

Au Musée Calvet, nous pourrons découvrir quatre œuvres d'Ousmane Sow (Sénégal) . Ce sculpteur Sénégalais mort en décembre 2016 était une grande figure de l'art contemporain et était connu pour ces sculptures monumentales. Surnommé « l'Auguste Rodin du Sénégal » il avait été élu en 2013 à l'unanimité à l'Académie des beaux-Arts à Paris.
Les collections du Musée Calvet couvrent aussi bien l'archéologie, que les arts décoratifs, l'ethnographie ou encore les beaux-arts (objets d'art, dessins, sculptures et peintures du XVIe au XXe siècle.).

A côté des centaines de tableaux, des sculptures sont également exposées avec des œuvres de Camille Claudel, Francesco Laurana, Giambologna, James Pardier, des bronzes italiens et nordiques du XVIe et XVIIe siècle...
La grande surprise c'est la Collection Egyptienne constituée à l’origine par Esprit Calvet, médecin et érudit avignonnais de l’époque des Lumières.


vendredi 7 juillet 2017

Les Eclaireurs

Au Palais des Papes, en partenariat avec Avignon Tourisme, sont présentées des œuvres majeures telles que Confluences, monumentale tapisserie métallique du ghanéen El Anatsui, Egg Fight, grande installation de l’anglo-nigérian Yinka Shonibare MBE ou encore Solipsis de l’artiste sud-africain Wim Botha.
Dans le Cloître Benoît XII, les silhouettes longilignes en fer à béton du sculpteur sénégalais Ndary Lo forment un ensemble, en hommage à cet artiste, l’un des tout premiers de la collection.
Dans la salle du Grand Tinel au Palais des Papes sont données à voir deux œuvres de Moustapha Dimé, artiste sénégalais de l’île de Gorée.
Le cloître du Petit Palais accueille une œuvre de Diagne Chanel, Une saison au Sud Soudan, l’une des cinq artistes femmes de l’exposition.
Comme un signal se dresse sur l’esplanade du Palais des Papes une œuvre monumentale de Ndary Lo.

Kiki le Montparnasse des années folles

Kiki,entraine les spectateurs dans un tourbillon d’insouciance et d’anecdotes liées aux plus grands artistes de l’Ecole de Paris dont elle fut l’égérie.
Elevée par sa grand-mère dans une grande pauvreté, Alice Prin quitte sa ville de Chatillon-sur-Seine et rejoint sa mère Marie dans la capitale à l’âge de 12 ans. Après plusieurs petits boulots et des soirées à chanter dans les bars, elle pose nue pour un sculpteur. Là où elle gagnait 20 francs par mois en tant que vendeuse dans une boulangerie, se dénuder lui rapporte 5 francs pour trois heures de travail. Outrée par sa nouvelle activité, sa mère la chasse.
A la rue, affamée, la jeune Alice est recueillie par le peintre ‘Haïm Soutine et se met à fréquenter les hauts-lieux du Montparnasse artistique : le Vavin, le Dôme, ou encore la Rotonde dont l’accès à la Grande Salle n’était réservé qu’aux femmes couvertes d’un chapeau.
Elle rencontre Maurice Mendjisky, de qui elle partagera la vie quelques temps, et qui la rebaptise Aliki. Alice devient Aliki, Aliki devient Kiki
Elle passe des soirées chez Modigliani qui la peint, pose également pour Utrillo, Fernand Léger, Alexander Calder, Kris van Dongen, Foujita sans oublier Man Ray, qui l’immortalisera dans son célèbre Violon d’Ingres, nue, ajoutant deux ouïes de violon à son dos, rencontre Hemingway qui lui apprends la recette du Mojito, mais aussi Tristan Tzara, Francis Picabia, André Breton, Jean Cocteau, Max Ernst…
Kiki, égérie de l’Ecole de Paris, muse, élue « Reine de Montparnasse », rédige ses mémoires, Souvenirs, à l’âge de 27 ans, préfacées par Hemingway et Foujita.
Mais le krach boursier d’octobre 1929 mettra un terme à l’insouciance.
Kiki. Le Montparnasse des Années Folles c’est une immersion passionnante dans l’Histoire et dans l’histoire de l’art où faim et survie côtoient les heures artistiques les plus glorieuses du début du 20ème siècle.
Ponctué de chansons grinçantes accompagnées au piano par Ariane Cadier, enrichi de projections d’œuvres de Foujita, de Modigliani ou de Man Ray, Kiki. Le Montparnasse des Années Folles est mené par Milena Marinelli incarnant une Kiki plus vraie que nature.

La vie trépidante de Laura Wilson

Texte Jean-Marie Piemme  Mise en scène Jean Boillot  Acteurs Philippe Lardaud, Régis Laroche, Hervé Rigaud et Isabelle Ronayette.
Laura Wilson, employée de bureau, a été licenciée. Sans revenu, habitante d’une grande ville, la voilà qui glisse dans la pauvreté. Elle divorce, perd la garde de son enfant, déménage dans un petit studio et tente de ne pas perdre pied en vivant de petits boulots et de solidarités fragiles. Un jour pourtant, profitant de la gratuité d’un musée, elle fait la rencontre déterminante d’un petit tableau de Brueghel qui va changer son regard et l’empêcher de sombrer dans l’abattement ou le cynisme.
Jean Boillot s’empare de nouveau d’une pièce de Jean-Marie Piemme avec la complicité d’un musicien et de trois comédiens à qui il confie les nombreux personnages de cette « vie trépidante ». En plongeant le spectateur dans un univers de sons, de théâtre et de musique, le metteur en scène dresse le portrait, à la fois tragique et comique, d’une survivante, héroïne banale à l’énergie vitale pourtant extraordinaire. A l’heure de la montée des populismes, Laura Wilson, fille du peuple qui ne cesse de croire en la Justice et en l’Amour et de se battre pour échapper à la solitude et à l’individualisme, est une figure théâtrale à contrecourant qui interroge profondément notre société.

jeudi 6 juillet 2017

La caída de Madrid R.Chirbes

Don José Ricart se había levantado de mal humor. A las seis de la mañana había encendido la luz de la lámpara de la mesilla con la sensación de que la noche se le estaba haciendo muy larga, y, al ver que aún era temprano para vestirse, se había incorporado en la cama, doblando la almohada para que le protegiera la espalda, y, en esa posición, había vuelto a tener unas irresistibles ganas de fumar, algo que lo había perturbado notablemente porque no guardaba tabaco en la habitación. Hacía casi veinte años que , por prescripción médica, no fumaba cigarrillos, pero periódicamente se acordaba de ellos como si se hubiera fumado el último diez minutos antes.Se permitía un puro en la sobremesa de algunos días señalados, como el de hoy, diecinueve de noviembre, en que se fumaría un buen cohiba con su amigo Maxi, en Jockey, para celebrar el cumpleaños.

El autor indaga en la evolución de la sociedad española de la posguerra, aquí el 19 de noviembre de 1975, pocas horas antes de conocerse públicamente la muerte del general Franco. Y ha aplicado la lente de aumento a un retablo de personajes de análoga jerarquía textual, ninguno de los cuales destaca por encima de los demás en la atención del autor. Podría hablarse de un relato coral -aunque con un número de tipos relativamente limitado-, y lo es por el propósito mantenido de no otorgar protagonismo alguno a los sujetos individuales, subrayando de este modo su pertenencia a una colectividad.
Son 20 capítulos organizados en dos partes: la mañana y la tarde, en los que va dando protagonismo a cada uno de los personajes. Aunque el tiempo externo se corresponde con un día, y el espacio se limita a Madrid, sin embargo son frecuentes los saltos de tiempo y espacio a partir de las reflexiones y recuerdos de los personajes: estraperlo, vacaciones en Jávea, la cárcel...
Hay un narrador en 3ª persona, no omnisciente, acompañado de estilo indirecto libre y monólogos interiores de los personajes, que se nos van desvelando con un lenguaje propio, y que van construyendo su propio discurso. Chirbes deja que cada uno se presente, se explique, se justifique... sin que el narrador intervenga  directamente para moralizar o hacer juicios de valor, en todo caso, trasluciendo una cierta ironía y distancia.