mercredi 24 septembre 2008

"Facteur de Mafate" du groupe Bat'Ker


Un bel hommage au facteur et à Mafate


Paroles du "Facteur de Mafate" du groupe Bat'Ker
La brume dort dans la plaine, le jour se lève à peine.
Quarante kilos de lettres, c'est parti pour des kilomètres.
Mes vieilles pompes, ma casquette, et le cuir de ma musette ;
J'traverse tranquille dans ce monde paisible.
Les sentiers serpentent le cirque, la forêt se vante fort et haut,
D'appartenir à ce décor magique de falaises, de voiles d'eau
On y oublie même le temps, j'en perds un peu sur ma tournée
Les touristes m'arrêtent souvent, juste pour me photographier.
REFRAIN
J’aime le jaune de mon polo ; moins la pa peur zot y moucate
Pas de moteur, ni même de vélo ; je suis un facteur en savate.
Je n’ai besoin d’aucun numéro ; y a pas de rues, y a pas de boîtes.
Je connais tous les habitants de là-haut ; je suis le facteur de Mafate.
Je connais les ilets par cœur
Roche Plate, ilet aux Orangers, ou encore ilet à Malheur ;
Chaque maison accueil familier,
Je suis un peu le messager, porteur de toutes les nouvelles
Celles qui s’accrochent toute en haut des falaises.
REFRAIN
…/…

Fin de carrière, de timbres et de courriers
Déjà quatre fois le tour de la terre, mes mollets sont aussi durs
Que toutes ces années de marche dans la fraîcheur des fougères.
J’ai rangé ma casquette, le soleil de mon polo
J’me souviens du parfum des tamarins
Rien n’est pareil à ce métier, rien n’est aussi beau
Je suis le facteur, je fais partie du tableau.

REFRAIN
…/…
J’aime le soleil de mon polo ; je suis un facteur en savate
Je connais tous les habitants de là-haut ; je suis le facteur de Mafate

lundi 22 septembre 2008

Pura anarquía W.Allen

"Qué maldad acecha en el corazón de los hombres? La Sombra lo sabe." A esto seguía una risotada aviesa, y un escalofrío me recorría la columna vertebral todos los domingos cuando, de niño, en la lúgubre casa de mis progenitores, me acurrucaba fascinado junto a la radio Stromberg Carlson en los crepuscúlos invernales. La verdad es que nunca tuve la menor idea de qué clase de depravación podía anidar siquiera en mi propio par de ventrículos hasta hace unas semanas, cuando recibí una llamada telefónica de mi costilla en mi despacho de Burke& Hare, en Wall Street. El timbre de su voz, por lo general firme, vibraba como partículas cuánticas, y adiviné que había vuelto a fumar.

jeudi 11 septembre 2008

Je l'aimais Gavalda

- Qu'est-ce que tu dis?
- Je dis que je vais les emmener. Ça leur fera du bien de partir un peu...
- Mais quand? a demandé ma belle-mère.
- Maintenant.
- Maintenant? Tu n'y penses pas...
- J'y pense.
- Enfin, mais qu'est-ce que ça veut dire? Il est presque onze heures! Pierre, tu...
- Suzanne, c'est à Chloé que je parle, Chloé, écoute-moi. J'ai envie de vous emmener loin d'ici. Tu veux bien?
- ...
Pierre est le beau-père de Chloé que son mari vient de quitter.
Pierre prendra les choses en main et s'occupera de Chloé et de ses deux petites filles.
Du Gavalda insipide.