Terminus Boileau Narcejac
Huit heures. Il y avait encore des traces de neige sur les toits des voitures. La foule du petit jour coulait des trains vers la bouche du métro comme le blé jaillissant d'un silo. La gare de Lyon s'éveillait. Chavanne accoudé au bar du buffet, buvait lentement son café. Lucienne devait dormir encore. Elle ne trouverait pas la lettre avant plusieurs heures. Alors, pourquoi cette crispation de colère, comme s'il fallait déjà faire front? Au lieu de se dire: "C'est un matin comme les autres. Et puis ce qui va arriver, je l'ai voulu et il n'y a d'ailleurs rien de plus banal!"
Excellent polar.
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