jeudi 31 mai 2018
Inspirado en La especie fabuladora de Nancy Huston Versión: Álvaro Tato Dirección: Helena Pimenta y Catherine Marnas Reparto: Lola Baldrich, Pablo Béjar, Jimmy Castro, Gonzalo de Castro, Aleix Melé y Manuela Velasco.
Se trata de celebrar una fiesta real (amigos, imaginación, emoción,
versos, música y buen vino…), en torno a la palabra de algunos de los
clásicos del teatro y de la literatura de todos los tiempos, que los
actores rescatan y dan cuerpo a los personajes que las vienen
pronunciando desde hace siglos. Así, de forma encadenada pueden
escucharse fragmentos de autores y obras que, en su inmensa mayoría,
resuenan en los oídos del espectador que -probablemente-, las ha
escuchado o leído docenas de veces sin dejar de degustarlas cada vez con
mayor intensidad, placer y hondura. Entre otras, Edipo Rey, de Sófocles; La Celestina, de Fernando de Rojas; Don Quijote de la Mancha, de Miguel de Cervantes; La vida es sueño, de Calderón de la Barca; La dama boba y El caballero de Olmedo de Lope de Vega; Hamlet, Romeo y Julieta, Macbeth y El mercader de Venecia, de William Shakespeare; El avaro y Don Juan, de Molière; El burlador de Sevilla, de Tirso de Molina, o Don Juan Tenorio, de José Zorrilla.
Los fragmentos están bien elegidos, partiendo del poder de la imaginación, se llega a la energia del amor, la realidad de la muerte; los actores se entregan y el público responde con alegría.
mercredi 30 mai 2018
Pericles, príncipe de Tiro George Wilkins, W. Shakespeare
Director: Declan Donnellan., escenografia Nick Ormerod Reparto: Xavier Boiffier, Valentine Catzéflis, Camille Cayol, Christophe Grégoire, Cécile Leterme, Martin Nikonoff y Guillaume Pottier.
Pericles navega en un
mar tempestuoso de piratas, magos, burdeles, secuestradores, torneos,
tramas contra su vida… y la intervención divina de la Diosa Diana. El
incesto, la traición, el asesinato, el amor y la alegría explotan en
estos gigantescos fuegos artificiales teatrales… Sin embargo, esta
notable obra tiene resonancia mucho más allá del tiempo en que fue
escrita: el Mediterráneo de hoy no es ajeno a los viajes espantosos y
desesperados que aparecen en él.
Es una fábula de un hombre que se distancia de aquellos a quienes
ama, que lenta y milagrosamente se vuelve a unir con ellos, más debido
al destino que a sus esfuerzos. Trata del misterio del amor, la pérdida y
el amor redescubiertos después de una ausencia dolorosa y confusa. Las
brasas se atenúan y brillan en una de las escenas más grandes y
conmovedoras que Shakespeare haya escrito alguna vez.
Declan Donnellan "Tenemos que escuchar a quienes tienen puntos de vista diferentes. De
lo contrario, nos encaminamos hacia el desastre. La simpatía conduce a
la guerra. Creo que, en último extremo, la simpatía levanta muros,
mientras que la empatía tiende puentes”.
“El teatro nos ayuda a desarrollar nuestra empatía. Necesitamos
imaginación y empatía para entender a nuestros enemigos. Imaginar que el
enemigo no es más que un estúpido o un malvado suele ayudarle a
conseguir el poder. Tenemos que soltarnos del mundo de la simpatía y
entrar en el de la empatía”.Si el teatro ha de sorprender siempre y los textos no tienen por que ceñirse a lo que escribieron los clásicos sino que podemos y debemos interpretarlos, esta obra cumple todo ello, buenos actores, optimismo, humor y actualidad.
Libellés : FR, Shakespeare, théâtre
mardi 29 mai 2018
Retour à Reims D.Eribon
Longtemps, ce ne fut pour moi qu'un mon. Mes parents s'étaient installés dans ce village à une époque où je n'allais plus les voir. De temps à autre, au cours de mes voyages à l'étranger, je leur envoyais une carte postale, ultime effort pour maintenir un lien que je souhaitais le plus tenu possible. En écrivant l'adresse, je me demandais à quoi ressemblait l'endroit où ils habitaient. je ne poussais jamais plus loin la curiosité. Lorsque je lui parlais au téléphone, une fois ou deux par trimestre, souvent moins, ma mère me demandait: "Quand viens-tu nous voir?". J'éludais, prétextant que j'étais très occupé, et lui promettais de venir bientôt. Mais je n'en avais pas l'intention. J'avais fui ma famille et n'éprouvais aucune envie de la retrouver.
Ce livre n'est pas un livre de sociologie à proprement parler, mais y ressemble. C'est un
livre personnel dans lequel Didier Eribon revient sur une partie de sa
vie qu'il a occultée durant de longues années. Ce n'est cependant pas totalement autobiographique, il souhaite illustrer les analyses de
Bourdieu par son propre vécu. L'auteur est en effet un proche de
Bourdieu, de Foucault, s'inscrivant dans une pensée critique du monde
social. Lors de son retour chez sa mère, il
constate qu'il a beaucoup investi la cause de la domination des
homosexuels, délaissant la question de la domination sociale.Ce livre a sans doute beaucoup inspiré Edouard Louis pour écrire son premier roman: nombreux parallélismes, bien que Eribon soit plus pudique sur les affaires de famille ou en ait moins souffert.
lundi 28 mai 2018
Visages, villages A.Varda
2016 France Réalisateurs Vrda et JR, 1h29
L'argument : Agnès Varda et JR ont des points communs : passion et questionnement sur les images en général et plus précisément sur les lieux et les dispositifs pour les montrer, les partager, les exposer. Agnès a choisi le cinéma. JR a choisi de créer des galeries de photographies en plein air. Quand Agnès et JR se sont rencontrés en 2015, ils ont aussitôt eu envie de travailler ensemble, tourner un film en France, loin des villes, en voyage avec le camion photographique (et magique) de JR. Hasard des rencontres ou projets préparés, ils sont allés vers les autres, les ont écoutés, photographiés et parfois affichés. Le film raconte aussi l’histoire de leur amitié qui a grandi au cours du tournage, entre surprises et taquineries, en se riant de leurs différences.
Délicieux!L'argument : Agnès Varda et JR ont des points communs : passion et questionnement sur les images en général et plus précisément sur les lieux et les dispositifs pour les montrer, les partager, les exposer. Agnès a choisi le cinéma. JR a choisi de créer des galeries de photographies en plein air. Quand Agnès et JR se sont rencontrés en 2015, ils ont aussitôt eu envie de travailler ensemble, tourner un film en France, loin des villes, en voyage avec le camion photographique (et magique) de JR. Hasard des rencontres ou projets préparés, ils sont allés vers les autres, les ont écoutés, photographiés et parfois affichés. Le film raconte aussi l’histoire de leur amitié qui a grandi au cours du tournage, entre surprises et taquineries, en se riant de leurs différences.
Libellés : cinéma, documentaire, FR, Varda
vendredi 25 mai 2018
Chanson douce L.Slimani
Le bébé est mort. Il a suffi de quelques secondes. Le médecin a assuré qu'il n'avait pas souffert. On l'a couché dans une housse grise et on a fait glisser la fermeture éclair sur le corps désarticulé qui flottait au milieu des jouets. La petite fille, elle, était encore vivante quand les secours sont arrivés. Elle s'est battue comme un fauve. On a retrouvé des traces de lutte, des morceaux de peau sous ses ongles mous. Dans l'ambulance qui la transportait à l'hôpital, elle était agitée, secouée de convulsions. Les yeux exorbités, elle semblait chercher de l'air. Sa gorge s'était emplie de sang. Ses poumons étaient perforés et sa tête avait violemment heurté la commode bleue.
On a photographié la scène du crime. La police a relevé des empreintes et mesuré la superficie de la salle de bains et de la chambre d'enfants. Au sol, le tapis de princesse était imbibé de sang. La table à langer était à moitié renversée. Les jouets ont été emportés dans des sacs transparents et mis sous scellés. Même la commode bleue servira au procès.
Ce début pourrait annoncer un polar, mais non, le dénouement est là dans les premières. Reste donc à savoir comment on en est arrivé là, qui est cette nounou ogresse, qu'est-ce qui guide ce coup de folie...Ce jeune couple parisien semble heureux, amoureux, deux beaux enfants...mais Maryam est avocate, elle s'ennuie, son caractère s'aigrit. Son mari comprend, il faut donc chercher la nounou idéale qui la remplacera auprès de leurs enfants, Louise semble la Mary Poppins recherchée. Tout est pour le mieux, la nounou se fait indispensable, connaît tout de cette famille alors qu'eux ne savent rien de sa vie. Une vie de solitude qui manque d'amour et d'objectifs, de pauvreté...sortie de l'appartement de ses patrons, sa vie n'a plus de sens.
Le petit Adam va bientôt aller au jardin d'enfants, ils n'auront plus besoin d'elle, ses bizarreries éveillent la méfiance de Myriam...
L'histoire se lit facilement, les personnages sont un peu caricaturaux, surtout le père et on ne comprend pas vraiment ce grain de folie...qui déclenche le drame. Prix Goncourt 2016
mardi 22 mai 2018
EL Banquete Platón/ G.Gual
Apolodoro- Me parece que no estoy mal preparado acerca de lo que prguntáis. Pues precisamente anteayer subía a la ciudad desde mi casa de Falero, cuando un conocido mío que me divisó desde atrás, me llamó de lejos y , bromeando al llamarme, dijo:
-¡Eh! Falerense, tú, Apolodoro¿no me esperas?
Yo me detuve y lo esperé, y el dijo:
- Apolodoro, precisamente hace un momento te andaba buscando, ya que quiero informarme de la reunión de Agatón, Sócrates, Alcibíades y los demás que en aquella ocasión asistieron al convite, y, de cuáles fueron sus discursos acerca del amor. Pues me los ha contado otra persona que los escuchó por boca de Fénice, el hijo de Filipo, y dijo que también tú los conocías, pero no pudo decirme nada con exctitud. Cuéntamelo , pues tú, que eres el más adecuado para referir las palabras de tu amigo. Pero antes-añadió-dime: ¿asististe tú en persona a esa reunión o no?
La extensa y variada obra de Platón (h. 428-h. 347 a.C.) ofrece en El banquete un
estilo y una configuración peculiares, condicionados por la elección
del escenario (una conversación después de una comida) y la naturaleza
del tema tratado (el amor, esencial y recurrente a lo largo de la obra
platónica). Como señala Carlos García Gual, en este diálogo Platón
despliega con habilidad literaria y versátil retórica un abanico de
perspectivas que permite al lector advertir la complejidad de los
enfoques posibles, para luego establecer, a través de la iluminada
revelación de Diotima, su propia teoría, según la cual el impulso
erótico se sublima en una escala dialéctica hacia esa idea de Belleza
que es también el Bien. Traducción de Fernando García Romero Prólogo de
Carlos García Gual
La Academia La Central organiza un curso de filosofía Galatea debe morir: pensar el amor después del mito. La primera intervención es la del propio C.García Gual, un tipo amable, tranquilo y sabio. Un gusto escucharle.
dimanche 20 mai 2018
Histoire de la violence E.Louis
Je suis caché de l'autre côté de la porte, je l'écoute, elle dit que quelques heures après ce que la copie de la plainte que je garde pliée en quatre dans un tiroir appelle la tentative d'homicide, et que je continue d'appeler comme ça, faute d'autre mot, parce qu'il n'y a pas de terme plus approprié à ce qui est arrivé et qu'à cause de ça je traîne la sensation pénible et désagréable qu'aussitôt enoncée, par moi ou n'importe qui d'autre, mon histoire est falsifiée, je suis sorti de chez moi et j'ai descendu l'escalier.
J'ai traversé la rue sous la pluie pour aller laver mes draps à quatre-vingt-dix degrés à la laverie, en bas, à moins d'une cinquantaine de mètres de la porte de mon immeuble, le dos courbé par un sac de linge trop encombrant, trop lourd, les jambes qui fléchissaient sous son poids.
Récit autobiographique d'un viol, l'auteur écoute ce récit que sa soeur fait à son mari, tandis que le protagoniste d el'histoire reste caché, sans intervenir, se limitant à corriger ou commenter les paroles de sa soeur. Poignant, angoissant.samedi 19 mai 2018
Huete y las minas de "Lapis Specularis"
Se trata de un yeso selenítico. Los romanos lo utilizaban en la construcción de sus casas. Se usó en el imperio romano como sistema de acristalamiento montado en bastidores ajustables al tamaño de los vanos de las edificaciones. El ensamblaje de placas de espejuelo permitía cubrir espacios tan amplios como se precisara, dado que los bastidores eran armazones de listones en los que se fijaban las láminas de espejillo. Los armazones se hacían principalmente en madera, por su fácil trabajo, abaratamiento y disponibilidad, aunque también se usaron bastidores de cerámica y se montaron cristaleras a modo de vidrieras en enrejados metálicos y otros soportes, con los que incluso se construyeron invernaderos.
HUETE Numerosos templos pueblan el municipio y de entre ellos sobresale por
envergadura e importancia el convento de Justinianas de Jesús con magnífica portada renacentista, la obra escultórica más importante de
la localidad y una de las de mejor factura de toda la provincia con un
altorrelieve de la Adoración de los Pastores de una gran
calidad, atribuida, según muchos indicios, al arquitecto Andrés de
Vandelvira.
Libellés : Voyage
vendredi 18 mai 2018
Le semeur M.Francen
2017 France Belgique 98 min Réalisaé par Marine Francen Avec Pauline Burlet, Alban Lenoir, Géraldine Pailhas, Anamaria Vartolomei, Iliana Zabeth.
Au lendemain du coup d'Etat de Napoléon Bonaparte (1851), les hommes d'un bourg
perdu dans les montagnes sont déportés par l'armée, qui les soupçonne
d'être républicains. Désormais, les femmes se relaient aux champs et se
serrent les coudes, les plus jeunes autour d'un pacte : si un homme
venait, il serait à elles toutes. Un étranger fait irruption…
Adapté de L’Homme semence, de Violette Ailhaud, le film déçoit par son manque de risque. Tout est trop propre, trop peu crédible, trop artificiel. Ça manque de passion pour le sujet abordé.
La traduction s'éloigne du jeu de mots du titre de la nouvelle et du film français, par souci des convenances?
dimanche 13 mai 2018
En finir avec Eddy Bellegueule É. Louis
De mon enfance je n'ai aucun souvenir heureux. Je ne veux pas dire que jamais, durant ces années, je n'ai éprouvé de sentiment de bonheur ou de joie. Simplement la souffrance est totalitaire: tout ce qui n'entre pas dans son système, elle le fait disparaître.
Dans le couloir sont apparus deux garçons, le premier, grand, aux cheveux roux, et l'autre, petit, au dos voûté. Le grand aux cheveux roux acraché Prends ça dans ta gueule.
Le crachat s'est écoulé lentement sur mon visage, jaune et épais, comme ces glaires sonores qui obstruent la gorge des personnes âgées ou des gens malades, à lodeur forte et nauséabonde. Les rires aigus, stridents, des deux garçons Regarde il en a plein la gueule ce fils de pute. Il s'écoule de mon oeil jusqu'à mes lèvres, jusqu'à entrer dans ma bouche. Je n'ose pas l'essuyer. Je pourrais le faire, il suffirait d'un revers de manche. Il suffirait d'une fraction de seconde, d'un geste minuscule pour que le crachat n'entre pas en contact avec mes lèvres, mais je ne le fais pas, de peur qu'ils se sentent offensés, de peur qu'ils s'énervent encore un peu plus.
Il s'agit d'un récit autobiographique romancé d'un enfant de la classe ouvrière picarde, ce qui le différencie, son homosexualité, mal vécue dans sa famille et à l'école. Le livre se lit d'une traite, il est bien écrit, un jeune homme qui ira loin dans le monde littéraire.
Les détails crus, la pauvreté intellectuelle de la famille, un père homophobe,violent, au chomâge qui passe ses journées à boire des bières et regarder le foot à la télé; une mère pas très futée; il n'est pas étonnant que le jeune Eddy ne rêve que de fuir ce monde d'incultes bouseux...ce qu'il va faire grâce au théâtre et à l'école républicaine. «fuir est parfois plus difficile que de résister». Dans ce sens, le livre est peut-être courageux, il a le courage de
dévoiler avec force détails une enfance malheureuse à cause de cette
ambiance prolo.
Oui, mais pas subversif. A ce monde inculte auquel il échappe est opposé le monde lumineux des urbains bourgeois, homosexuels, éditeurs, écrivains, "intellos" parisiens qui semblent être la seule issue pour ne pas crever. Car, fuir revient à dire qu'il n'a pas d'autre issue de vie heureuse que de rallier les rangs de cette bourgeoisie confortable. L'ordre établi n'est jamais remis en question, s'en sortir est un acte individuel, on renie de son passé, de sa famille, on change son patronyme, on perd son accent, et le tour est joué.
vendredi 11 mai 2018
Le Brio Y.Attal
Français 2018, Comédie, 1h35 Réalisateur Yvan Attal Avec Daniel Auteuil, Camélia Jordana, Yasin Houicha, Nozha Khouadra, Nicolas Vaude et Jean-Baptiste Lafarge
Le Brio commence mal, par la présentation d’un personnage odieux de prof de droit à Assas, réac et islamophobe, qui humilie en public une étudiante issue d’une cité. Devant les réactions unanimement outrées et la menace d’une exclusion, Pierre Mazard est forcé de prendre la farouche Neïla Salah sous son aile pour la préparer au concours d’éloquence annuel. Le film raconte l’apprivoisement de l’une par l’autre – et inversement – avec tout ce que cela comporte de colères définitives et de pardons joués d’avance.
Le Brio commence mal, par la présentation d’un personnage odieux de prof de droit à Assas, réac et islamophobe, qui humilie en public une étudiante issue d’une cité. Devant les réactions unanimement outrées et la menace d’une exclusion, Pierre Mazard est forcé de prendre la farouche Neïla Salah sous son aile pour la préparer au concours d’éloquence annuel. Le film raconte l’apprivoisement de l’une par l’autre – et inversement – avec tout ce que cela comporte de colères définitives et de pardons joués d’avance.
Des dialogues savoureux (brillants par moments) inspirés de la
philo et de la rhétorique de prétoire. Ce traitement à bonne distance de
personnages prisonniers de leur condition (lui, l’intellectuel cynique
des beaux quartiers, elle, la banlieusarde coupable de s’élever
socialement). Cette façon habile et amusante de contredire par l’image
les sentiments qui agitent les protagonistes. Il y a enfin, et surtout,
un duo d’acteurs formidable, le placide Daniel Auteuil et l’électrique
Camélia Jordana, cette dernière confirmant de film en film une belle
nature.
jeudi 10 mai 2018
Les sables de Mésopotamie F. Hussain
Dans la cour de notre maison, au village, ma mère agitait ses bras au-dessus de sa tête comme pour se protéger de coups qui me restaient invisibles. Elle poussait des hurlements de bête blessée que l'on s'apprête à achever. Puis, elle tourna le visage dans ma direction et me vit; j'avais un bout de pain à la main, trois ou quatre ans. Lorsqu'elle fut près de deux marches du perron, l'unique endroit cimenté de la maison, elle me fit peur avec ses yeux injectés de sang. Ses cheveux lui donnaient l'air d'une folle. Elle passa le revers de sa main sur son visage et sécha ses larmes. Elle se saisit du morceau que j'avais à la main et le jeta loin: elle ne voulait pas qu'on mangeât de ce pain-là. Puis, de sa amin droite, elle me plaqua contre sa poitrine, de l'autre, elle tira ma soeur aînée et nous partîmes sans que personne essayât de nous retenir. Je quittai pour toujours les maisons en pisé agrippées au versant de la colline, la rangée des cinq mûriers en bas, les abricotiers, les grenadiers et les figuiers de notre verger et nos vignes qui grimpaient le coteau, de l'autre côté du village.
C'est un beau récit d'enfance. L'auteur est né kurde, société minoritaire, il nous initie à ses traditions, ses codes, ses croyances et les rapports avec les autres groupes ethniques. Il nous donne à voir, avec
beaucoup de talent et dans un style plein de charme, ce qu'était la
société kurde de Syrie dont les frontières furent fixées par la France
lorsque celle-ci, au lendemain de la Première Guerre mondiale, devint
puissance mandatrice du Levant.
La mère qui joue un rôle central dans son récit décide, elle est loin de la soumission liée en Occident à toutes les femmes musulmanes; l'ouverture d'esprit de cette famille analphabète qui sait l'importance de l'éducation pour ses enfants, filles et garçons; les liens très forts de famille, qui vont bien au-delà de parents enfants et la protection que tous ces adultes supposent pour les plus petits; l'image de l'Amérique et ses héros, le cinéma, la violence des "occupants" Arabes, la notion inconnue de "frontière"qui va séparer le clan... Beaucoup aimé.
mercredi 9 mai 2018
El zar Saltán Pushkin
Tres muchachas cosían tarde, ya por la noche, junto a una ventana.
- Si yo fuera la zarina -dijo una d elas muchachas-, prepararía un festín para todos los cristianos.
- Si fuera yo la zarina- dijo su hermanita-, yo solita tejería tapices para todo el mundo.
- Si yo fuera la zarina- afirmó la tercera hermanita-, daría a luz un bogatyr para nuestro zar.
En apenas cincuenta
páginas (con bellísimas ilustraciones de Iván Bilibin, grande de la
ilustración rusa de principios del siglo XX. Bilibin fue uno de los
mejores ilustradores rusos del siglo XX, con un estilo preciosista
basado en los motivos tradicionales rusos, orientales y en el Art
Nouveau; y atinadísima versión de Enrique Moya Carrión) Pushkin, al hilo
de la narrativa popular rusa, nos sumerge en un mundo mágico y
maravilloso, repleto de significaciones y metáforas, donde luchan
enconadamente las fuerzas del Bien y el Mal. Una obra pequeña, pero
eterna.
lundi 7 mai 2018
Vida líquida Z.Bauman
Individuo significa ser diferente a todos los demás, el término apareció en el siglo XVII evocaba el atributo de la indivisibilidad, el nombre no estipulaba la singularidad. Hoy en día, la "individualidad" de la persona representa sobre todo , la autonomía de la persona. Puede que el "libre albedrío" sea una ficción, pero la singularidad se ha convertido actualmente en el principal motor tanto de la producción en masa como del consumo de masas.
El urbanita norteamericano medio usa 4,7 hectáreas de terreno para su sustento, mientras que un habitante urbano medio de la Indiadeba conformarse con sólo 0,4 hectáreas. La individualidad continúa siendo un privilegio. Los llamamientos a la rendición ante las presiones de la globalización en nombre d ela autonomía individual y de la libertad de autoafirmación son habituales.
De mártir a héroe y de héroe a celebridad.
La sociedad d econsumo moderna líquida degrada los ideales del "largo plazo" y de la "totalidad", se tiende a reemplazar esos ideales por los valores de la gratificación instantánea y de la felicidad individual.. Los mártires de tiempos pretéritos estaban preparados para sufrir, pero no para hacer que otros sufrieran. Los mártires de la fé no eran héroes y los héroes de las guerras nacionales habrían rechazado la etiqueta de mártires por la ineficacia de la muerte de éstos..
"el famoso es una persona conocida por ser muy conocida" el factor decisivo es su notoriedad , sus nombres son familiares en todas las familias.
Refugiarse en la caja de Pandora o miedo y seguridad en la ciudad.
Nuestros miedos se perpetúan y se refuerzan cada vez más a sí mismos, han adquirido impulso propio. De la inseguridad y del temor se puede extraer un gran capital comercial,como de hecho, se extrae. La segurida personal se ha convertido en un importante (puede que, incluso, en el más importante) argumento de venta en toda suerte de estrategias de marketing. "La ley y el orden" mera promesa de seguridad personal se ha convertido en un importante (si no el más importante) argumento de venta en los programas políticos y las campañas electorales. El mundo que se ve por televisión se parece a uno en el que los "ciudadanos/ovejas" son protegidos de los "delicuentes/lobos" por "policías/perros pastores". En el plazo de dos décadas, dos de cada tres seres humanos vivirán en ciudades... protegerse del peligro fue "uno d elos incentivos principales para la construcción de ciudades. La vida de las ciudades regresa a un estado de naturaleza caracterizado por el dominio del terror, acompañado por un miedo omnipresente". La inseguridad genera terror ... La alternativa a la inseguridad no es el paraíso de la tranquilidad, sino el infierno del aburrimiento. ¿Es posible vencer al miedo y, al mismo tiempo, escapar al tedio?
El valor creativo y la mejora vital que supone la diversidad, y que al mismo tiempo alientan un diálogo significativo entre esas diferencias. La exposición a la diferencia es la que, con el tiempo, se convierte en factor principal de una convivencia feliz. Manning defiende el diseño de un ambiente público más amplio que actúe como catalizador de la interacción humana.
Consumidores en la sociedad moderna líquida.
Si se fijaranunas expectativas bajas a fin de asegurarse un fácil acceso a los productos que puedan colmarlas, o si se creyera en la existencia de unos límites objetivos a unos deseos "auténticos" y "realistas", sería el fín de la sociedad, la industria y, los mercados de consumo.
El consumismo es una economía de engaño, exceso y desperdicio. Una "sociedad de consumidores" es una totalidad que juzga y evalúa a sus miembros, sobre todo, por sus capacidades y su conducta con relación al consumo....el síndrome del consumidor va apoderándose de las relaciones y los vínculos interpersonales. El umbral de paciencia se ha rebajado drasticamente, la durabilidad no es un valor al alza, el mercado se introduce en áreas de la vida que se habían mantenido fuera del dominio de los intercambios monetarios hasta fecha reciente. El cuerpo del consumidor tiende a ser una fuente prolífica de ansiedad perpetua que generan gratndes ganancias a los expertos en marketing: fitness, salud, grasa, cosmética, ...la inseguridad constituye el factor central de las ansias consumistas.
Aprender a caminar sobre arenas movedizas.
Un informe de Eurydice señala que "la detección de las aptitudes requeridas por el mercado de trabajo" deben convertirse en un "aspecto sumamente significativo del currículo ofertado". Los cambios educativos se vinculan de forma creciente al discurso de la eficiencia, la competitividad, la rentabilidad y la rendición de cuentas". La educación permanente sí para tener opciones entre las que elegir, no para crear inseguridad que como señala Bourdieu, "la persona que no tiene control sobre el presente no se plantea siquiera controlar el futuro. Abundan las señales de que la gente le esta dando la espalda a la política, creciente apatía y desinterés que no deben hacer olvidar que la política democrática no puede sobrevivir mucho tiempo si perdura la pasividad. Las aptitudes que más necesitamos son las relacionadas con la interacción con otras personas: dialogar, negociar, comprenderse mutuamente y gestionar o resolver los conflictos que surgen en todo ejemplo de vida compartida.
Pensar en tiempos oscuros (Volver a Arendt y Adorno)
Las personas débiles y temerosas se sienten fuertes cuando se toman de la mano mientras corren. Desairado y frustrado a diario, el individuo halla un refugio para su narcisismo personal en el narcisismo colectivo: una promesa de seguridad que resulta engañosa, supeditada a la entrega de la individualidad. El grupo "desea ser gobernado por una fuerza ilimitada, siente una pasión extrema por la autoridad (S.Freud) y tiene sed de obediencia (Le Bon).
Un informe de Eurydice señala que "la detección de las aptitudes requeridas por el mercado de trabajo" deben convertirse en un "aspecto sumamente significativo del currículo ofertado". Los cambios educativos se vinculan de forma creciente al discurso de la eficiencia, la competitividad, la rentabilidad y la rendición de cuentas". La educación permanente sí para tener opciones entre las que elegir, no para crear inseguridad que como señala Bourdieu, "la persona que no tiene control sobre el presente no se plantea siquiera controlar el futuro. Abundan las señales de que la gente le esta dando la espalda a la política, creciente apatía y desinterés que no deben hacer olvidar que la política democrática no puede sobrevivir mucho tiempo si perdura la pasividad. Las aptitudes que más necesitamos son las relacionadas con la interacción con otras personas: dialogar, negociar, comprenderse mutuamente y gestionar o resolver los conflictos que surgen en todo ejemplo de vida compartida.
Pensar en tiempos oscuros (Volver a Arendt y Adorno)
Las personas débiles y temerosas se sienten fuertes cuando se toman de la mano mientras corren. Desairado y frustrado a diario, el individuo halla un refugio para su narcisismo personal en el narcisismo colectivo: una promesa de seguridad que resulta engañosa, supeditada a la entrega de la individualidad. El grupo "desea ser gobernado por una fuerza ilimitada, siente una pasión extrema por la autoridad (S.Freud) y tiene sed de obediencia (Le Bon).
jeudi 3 mai 2018
Juliette Armanet en concert à Madrid
Une voix, un piano, des textes. C’est la
simple équation (et à la fois, rare aujourd’hui de Juliette Armanet, la
« gardienne de la chanson française ».
Toujours accompagnée par son piano, sa
“bête noire”, éternel camarade de crime et de danse, Juliette Armanet
confie depuis presque un an ses douces folies sentimentales à un public
de plus en plus nombreux.
Un public enthousiaste qui applaudit toutes ses chansons et au-delà, une salle comble, un beau piano, Armanet commence à chanter vers 20h10, finit à 20h45, un peu court mais on l'excuse, elle a mal à la voix.
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