jeudi 29 février 2024

Antifémina Colita

Hace 46 años, Colita (Isabel Steva Hernández) y Maria Aurèlia Capmany se unieron para reivindicar el papel de la mujer en una sociedad machista. Cada una desde sus profesiones, una, fotógrafa y la otra, escritora, publicaron Antifémina, que fue retirado del mercado, pero que se convirtió en un libro de culto crítico y reivindicativo. En sus páginas se representaba la vida cotidiana de esos seres que consideran marginados, la subversiva realidad que la mujer arrastraba desde siempre. “Antifémina", escribe Mary Nash en el prólogo del libro reeditado, "confronta el imaginario colectivo patriarcal con discursos textuales y visuales rompedores que subvierten el canon que había proyectado lo masculino como norma universal y excluido a las mujeres de las grandes narrativas”.La mujer es un ser marginado tanto si se hace monja como si se hace prostituta”, escribía María Aurelia Capmany junto a uno de los retratos de Colita recogidos en Antifémina

mercredi 28 février 2024

Manuscritos persas en la Biblioteca Nacional de España

La exposición se articula en torno al manuscrito Criaturas maravillosas y seres prodigiosos (Cosmografía). El texto original fue realizado por Zakariya Qazviní en árabe. Posteriormente escribió esta versión en persa en el año 678 de la Hégira (1280 d. C.), y se tradujo a varios idiomas. La copia expuesta (Res/273), que compró el Estado para la BNE en 1993, fue escrita por Shahverdi Kermani el 25 del mes de Safar del año 1071 de la Hégira [i.e. el 30 de octubre de 1660]. El texto es una cosmología persa que describe las distintas esferas del universo y que indaga las maravillas de la creación a partir de la cosmovisión iraní antigua. Profusamente iluminado, destaca por sus bellas miniaturas de figuras humanas, fauna y flora muy variada y seres prodigiosos. Criaturas extrañas, cuerpos celestiales, constelaciones y ángeles se mezclan con meteoritos o vientos a partir de los cuatro elementos: fuego, aire, agua y tierra.


Los manuscritos persas en la BNE llaman la atención por su variedad. Entre las obras literarias más relevantes se encuentran las de algunos de los autores persas más significativos, como Sa’di Shirazí, Hafez Shirazí y Sa’eb Tabrizí, tanto en verso como en prosa poética. Otras obras tratan sobre cuestiones religiosas y éticas, como el Corán, la historia de los Profetas y la Ética de Mohseni. Además, se incluyen tres diccionarios: uno persa-italiano; otro persa-turco, cuya segunda parte es un libro sobre métrica y reglas de rima en la poesía persa, y el Dastur al-Amal, un diccionario de expresiones empleadas en persa con ejemplos exclusivamente en verso. Por último, de tema histórico es el manuscrito de Historia de Mo'yam, así como un álbum de cartas históricas

mardi 27 février 2024

Le mage du Kremlin G. da Empoli

On disait depuis longtemps les choses les plus diverses sur son compte. Il y en avaient qui affirmaient qu'il s'était retiré dans un monastère au mont Athos pour prier entre les pierres et les lézards, d'autres juraient l'avoir vu dans une villa de Sotogrande s'agiter au milieu d'une nuée de mannequins cocaïnés. D'autres encore soutenaient avoir retrouvé ses traces sur la piste de l'aéroport de Chardja, dans le quartier général des milices du Donbass ou parmi les ruines de Mogadiscio. Depuis que Vadim Baranov avait démissionné de son poste de conseiller du Tsar, les histoires sur son compte, au lieu de s'éteindre, s'étaient multipliées. Cela arrive parfois. La plupart des hommes de pouvoir tirent leur aura de la position qu'ils occupent. A partir du moment où ils la perdent, c'est comme si la prise avait été arrachée. Ils se dégonflent comme ces poupées qui se trouvent à l'entrée des parcs d'attractions. On les croise dans la rue et on ne réussit pas à comprendre commment un type de ce genre a pu susciter autant de passions.

Les coulisses du Kremlin à travers un personnage librement inspiré de l'ex- éminence grise de Poutine, Vladislav Yuryevich Surkov. Cet homme appelé « Le mage du Kremlin », le « nouveau Raspoutine », contribuera de façon décisive à l'édification du pouvoir du Tsar durant les quinze années qu'il passera à son service. Mais….depuis mi-avril 2022 la rumeur est qu'il est en arrêt domiciliaire par ordre du Tsar.

Surkov se distingue de la plupart de ses semblables par son origine. L'homme vient d'une famille ancienne et aisée, il est cultivé et l'argent ne l'intéresse pas vraiment. A vingt ans il s'inscrit à l'académie d'art dramatique de Moscou et commence à vivre la vie désordonnée des théâtreux….de là il convertira son expérience théâtrale en carrière de producteur de télévision, dont le grand patron est un milliardaire qui s'appelle Boris Berezovsky. Ce dernier découvrant ses talents de performance artistique, lui propose de passer à la vitesse supérieur en cessant «  de créer des fictions pour commencer à créer la réalité ». Car Eltsine est mourant et Berezovsky  qui gouverne à sa place, a choisi un chef du KGB , un certain Vladimir Poutine pour lui succéder. Il demande à Surkov d'en faire la mise en scène et la régie pour la suite.  Un livre passionnant et instructif qui fait écho à son précédent, dont le coeur du sujet reste l'ascension de Poutine. au pouvoir. Tous les faits cités dans le livre on peut les retrouver sur internet.

dimanche 25 février 2024

La casa de Bernarda Alba Lorca v. Sanzol

 

Texto Federico García Lorca Dirección Alfredo Sanzol Escenografía Blanca Añón  Reparto Ester Bellver (María Josefa), Eva Carrera (Amelia), Ana Cerdeiriña (Mujer 2), Ane Gabarain (La Poncia), Claudia Galán (Adela), Belén Landaluce (Magdalena), Patricia López Arnaiz (Angustias), Chupi Llorente (Mujer 1), Lola Manzano (Mujer 3), Inma Nieto (Criada), Celia Parrilla (Mujer 4), Sara Robisco (Martirio), Isabel Rodes (Prudencia/Mendiga), Ana Wagener (Bernarda) y Paula Womez (Muchacha)
El punto de vista desde el que se cuenta la historia es muy transversal. “El choque de fuerzas entre Bernarda y Adela está atravesado por la historia de Poncia, de Amelia, de Martirio, de Angustias, y de Magdalena, y por las historias del resto de los personajes que vemos y de los personajes que no vemos. Es una historia social de dolor y de libertad”.La puesta en escena pone el foco de atención en el cuerpo de la mujer amenazado por los hombres. Alfredo Sanzol expresa que «hay toda una realidad en off machista y brutal que pone en peligro la integridad física de las mujeres. Por eso Bernarda busca defender a sus hijas pero lo hace de una manera autoritaria. Esto provoca el conflicto con Adela, que representa una nueva generación conectada con la naturaleza y lo orgánico, que pone en cuestión las normas y ese sistema patriarcal queriendo vivir. Se trata del enfrentamiento entre la norma y la vida lo que da a La casa de Bernarda Alba su actualidad» Una revisión de la obra que reduce la interpretación que le dio Lorca.

jeudi 22 février 2024

Pour que je m'aime encore M. Madjidi

Adolescente, j'étais franchement laide. Une tête épouvantable. Mes cheveux frisés, épais, bouclés formaient une boule compacte sur ma tête, si compacte que le vent ne pouvait y pénétrer pour les soulever comme à la télé dans les publicités pour shampoing. Quand une de ces publicités passait, j'étais subjuguée et mes yeux envieux suivaient la danse des cheveux légers et doux qui glissaient entre les doigts comme de la soie ou du satin. Les miens formaient un casque inébranlable, invincible, aussi solide que les casques romains. Pour m'arracher un cheveu, il fallait tirer très fort. 

Ce qui frappe dès les premières pages, ce sont la spontanéité, la drôlerie et l'énergie avec laquelle Maryam Madjidi raconte son adolescence à Drancy et ses déboires corporels liés à sa tignasse ingérable, son monosourcil « barre de shit », sa pilosité envahissante, caractéristiques héritées de ses origines iraniennes. C'est rare de voir décrit le temps flottant de l'adolescence avec autant de justesse, d'autant plus qu'il y a peu de récit qui s'empare du féminin en banlieue. On rit beaucoup, mais derrière la cocasserie des anecdotes, émergent la profondeur et la subtilité à dire l'horreur ordinaire du déterminisme social vécu à hauteur d'enfant, notamment avec l'épisode, terrible, de la classe de neige où la jeune Maryam débarque sans avoir la tenue adéquate.

Maryam veut être comme les autres, elle ne veut plus de cette différence qui « dégage sa sale odeur », en permanence. Elle refuse ses origines, la culture de ses parents, sa pauvreté, sa banlieue. Elle ne rêve que de passer le périph'. Elle veut s'approprier son destin, s'ancrer dans la culture occidentale. Et pour prendre l'ascenseur social, elle fait le choix de l'école républicaine. Et c'est là que ça fait mal. L'auteure dénonce avec beaucoup d'énergie et de colère les failles du système scolaire français : dans les ZEP où se déploie une galerie effarante de professeurs dépassés ( « les guerriers vaincus » et les « guerriers fous » ).
Et puis, il y a les pages glaçantes des trois semaines d'hypokhâgne à Fénelon, avant de capituler face à l'impossibilité de rattraper dix ans de scolarité en banlieue, sidérée de se voir éjectée du « gâteau de l'élite » alors qu'elle pensait y avoir droit au nom de l'égalité des chances et de ses excellents résultats précédents. Un récit authentique, clairvoyant sans superficialité, parfaitement équilibré entre colère et mélancolie, humour et gravité, qui touche et fait réfléchir.

dimanche 18 février 2024

Tibi la la Blanche H. Bels

C'est bientòt Timis, l'heure de la quatrième prière. Le soleil fond entre les flammes de l'usine Total et l'hôpital psychiatrique. Baba sirote son match du dimanche après-midi. Liverpool mène 1 à 0, but de Mané, l'enfant su pays. Baba l'appelle "Fiston" tellement il l'aime. Faire vite ses ablutions, cavaler à la mosquée et retour canapé pour la seconde mi-temps avec ses trois ataya bien sucrès. Il contracte son ventre plat d'homme longiligne et crie "Tibi". Le patriarche a un room-service. Dans sa chambre, Tibilé est penchée sur Les Soleils des indépendances de Kourouma: "Tu vois qu'un malheur, c'est parfois un bonheur bien emballé et quand tout s'use, c'est le bonheur qui tombe."Pour Tibilé, la lecture a toujours été un combat. On lit, on lutte, on fait reculer les lignes ennemies. Elle se sent plus proche des chiffres, au moins eux n'essaient pas de te manipuler. Les mots sont des traîtres. Ils créent désordres et polémiques. 

Le lecteur partage le quotidien et les rêves de ces ados pleins d'une énergie contagieuse. Ils grandissent dans un monde antagoniste : d'un côté l'influence occidentale, les études et le mariage le plus tard possible, voire pas du tout pour Issa et de l'autre, les traditions ancestrales, la famille élargie et les mariages arrangés. Tibi sait qu'elle devra accepter le mari soninké choisi par sa mère.
Leur vie est un mélange foutraque d'exubérance adolescente et de respect ancestral. Ils peuvent écouter Booba ou Youssou N'Dour, le roi du mbalax et consulter un marabout. Leur culture, épicée et colorée, est à l'image de ce français qu'ils parlent, héritage du colonialisme, mais qu'ils truffent d'expressions imagées et de gouaille. On sourit en les écoutant parler et leur sincérité, leur spontanéité nous séduit.

Grâce à des chapitres courts et un récit rythmé par les dialogues, l'auteur nous plonge dans le quotidien d'une jeunesse africaine qui se cherche un avenir. L'atmosphère urbaine est très bien rendue et le récit est à la fois drôle et instructif car bien documenté. Un roman attachant qui se lit avec facilité.

mardi 13 février 2024

THIBAUT GARCIA / FÉLICIEN BRUT

 

Duración: 1 h 15 min (sin intermedio)  Thibaut Garcia, guitarra
Félicien Brut, acordeón.

PROGRAMA

Vol de nuit (Vuelo nocturno), basado en el relato de A. de Saint-Exupéry Luigi Boccherini, Maurice Ravel, Eladia Blázquez, Astor Piazzolla, Agustín Barrios, Richard Galliano, Manuel de Falla, Maurice Jaubert, Jean Corti y Jo Privat, Georges van Parys, Ángel Cabral.

 

lundi 12 février 2024

Las cuatro hijas K.Ben Hania

2023 Frrancia,Túnez 107 min Drama Dirección Kaouther Ben Hania Con Hend Sabri, Olfa Hamrouni, Eya Chikhaoui, Tayssir Chikhaoui, Nour Karoui, Ichraq Matar, Majd Mastoura.

Explora los temas del trauma, la maternidad, la violencia patriarcal y la búsqueda de sanación a través de la catarsis cinematográfica.La película gira en torno a Olfa, una mujer tunecina divorciada y madre de cuatro hijas, cuyas dos hijas mayores, Rahma y Ghofrane, desaparecieron para unirse al Estado Islámico en Libia en 2015. Este hecho devastador puso a Olfa y a sus otras dos hijas, Eya y Tayssir, en el foco mediático internacional.  Ahora, siete años después, Ben Hania reúne a Olfa, Eya y Tayssir para recrear escenas clave de sus vidas antes de la desaparición de Rahma y Ghofrane. La directora incorpora a dos actrices, Nour Karoui e Ichraq Matar, para interpretar a las hermanas ausentes, mientras que la conocida actriz Hend Sabri interpreta a Olfa en las escenas más dolorosas.

Este fascinante experimento documental va entrelazando entrevistas íntimas, recreaciones dramatizadas y reflexiones sobre el proceso fílmico en sí. Poco a poco vamos descubriendo la compleja y a veces contradictoria psicología de los personajes, especialmente de la matriarca Olfa.

Criada en un ambiente de violencia y opresión patriarcal extremas, Olfa creció para convertirse en una mujer dura y dominante, doblegada por el trauma pero ferozmente protectora con sus hijas. Sin embargo, sus tácticas represivas y abusivas para «protegerlas», golpeándolas e insultándolas, terminaron empujando a Rahma y Ghofrane hacia el fanatismo religioso.

 Las Cuatro Hijas termina siendo una conmovedora historia sobre la resiliencia del espíritu humano. A pesar de la tragedia y el horror vivido, Olfa, Eya y Tayssir sobreviven, luchan por comprender lo sucedido, y poco a poco renacen de las cenizas gracias a la catarsis que les brinda esta especie de «terapia fílmica».

dimanche 11 février 2024

La mémoire délavée N. Appanah

Quand revient le temps des étourneaux qui se déploient dans le ciel pour dessiner des figures liquides et mouvantes, je vois gonfler et se former une dame-jeanne. Puis un chapeau épais qui lentement se mue en voile qui bat au vent, s'éloigne et disparaît. J'essaie de décrypter le ballet des étourneaux comme je décrypterais un rébus, en espérant que chaque tableau soit un mot, et mis bout à bout, ces mots forment une phrase et soudain, cette phrase serait ma première, mon évidence.

La quête de ses origines. Appanah remonte le cours de l'histoire , jusqu' à ses trisaïeux, surnommés les "Déplacés". Ces derniers , ayant quittés l'Inde, vers l'île Maurice pour travailler dans les plantations de cannes à sucre, une main d'oeuvre à moindre coup pour les exploitants. Des hommes et des femmes , marqués par un numéro pour pouvoir les identifier, eux qui pensaient retrouver un sens à leur vie, un retour à leur dignité , L'auteure voue un amour pour ses grands parents, principalement son grand père, cet homme fort qui a osé se rebeller face à cette situation, un homme qui dégage de l'empathie, L'auteure dévoile , son enfance, sa vie avec parents et ses grands parents, eux seuls pourront trouver, combler les réponses aux questions qu'elle se posait Un livre remarquablement documenté.



mercredi 7 février 2024

Forever Van Gogh

 

1h45 Texto y dirección:  Ignasi Vidal Con Cisco Lara, Felipe Ansola, Tomy Álvarez, Vicky Condomí, Paco Morales, Tamar Vela, Noelia Venza, Inés Valderas, Andoni Larrabeiti, Joaquín Fernández, Víctor Ramos y Gemma Álvaro.Director musical Simón García.

Aborda la vida de Van Gogh utilizando la Inteligencia Artificial para el desarrollo de los espacios virtuales. La obra se centra en los últimos 10 años del artista y, de forma paralela, relata la historia de la reciente aparición y venta de su cuadro ‘Campesina frente a una choza’. Ignasi Vidal ha confeccionado el texto a raíz de las más de 700 cartas que se intercambiaron Vincent y su hermano Theo. Un montaje multidisciplinar en el que la danza tiene lugar destacado,  que plasma el viaje a la locura de un genio. Entretenido


Soleil amer L. Hassaine

D'abord la lumière blanche, la ville nue, vestiges de silence. Des mosaïques pavaient l'entrée de villas dont il ne restait que les murs, les bassins avaient séché depuis longtemps déjà. Les ruines de Djemila hébergent des fantômes, on les avait pourtant prévenus. Mais les enfants revenaient chaque été, ils dépassaient le temple de Vénus, arpentaient les allées de la cité antique, réanimaient les statues. Dans cette oasis de pierre, perdue dans les montagnes de l'Aurès, ils campaient des personnages. La scène de l'amphithéâtre romain devenait une arène, leurs sandales frottaient contre la terre, dérapaient sur les cailloux. Les duels pouvaient durer des heures, jusqu'à ce que les petites victimes de ces luttes fracticides se lassent de rester couchées contre le sol.

À la fin des années 50, en Algérie, Naja élève seule ses trois filles depuis que son mari Saïd a été recruté pour travailler en France. Quelques années plus tard, devenu ouvrier spécialisé, il parvient à faire venir sa famille en région parisienne. Naja tombe enceinte, mais leurs conditions de vie ne permettent pas au couple d'envisager de garder l'enfant. Il sera elevé par ses oncles pour lui donner un meilleur avenir et assouvir le désir d'enfant de sa tante stérile. 

lundi 5 février 2024

Christer Strömholm

“No podemos fotografiar la experiencia ajena” afirmó en una ocasión el sueco Christer Strömholm (1918-2002). La frase evoca su peculiar concepción de la fotografía, expresada en una obra que refleja tanto su agitada biografía y su frenética actividad viajera como su irrenunciable complicidad ante el sufrimiento humano y la complejidad de la existencia en general. Esa mirada compasiva y discretamente humorística de la vida dio lugar a una obra absolutamente singular y de inconfundible estética.

Aunque su relevante aportación a la renovación del lenguaje fotográfico fue tardía (en 1968, cuando en el Moderna Museet de Estocolmo se presentó su exposición “Nueve segundos de mi vida”), está considerado como una indiscutible referencia de la fotografía contemporánea por la original subjetividad que introduce en la tradición documental de índole existencial.

Esta amplia retrospectiva cubre todos los aspectos de su extraordinaria producción, desde su participación en el grupo alemán “Fotoform”, a principios de los años cincuenta, hasta los ensamblajes de objetos encontrados de su etapa final, pasando por sus múltiples viajes, su fotografía callejera y sus retratos de artistas.

 

Chagall un grito de libertad

Marc Chagall (1887-1985), cuya vida atravesó dos guerras mundiales y un exilio, dejó una obra profundamente anclada en la historia del siglo XX. Encarnación del desarraigo y de la migración, como tantas figuras de su obra, el artista transitó por el mundo al albur de las convulsiones de su siglo, desde su infancia en la Rusia blanca hasta Francia, de Alemania a Palestina y de Estados Unidos a México, hasta instalarse finalmente junto al Mediterráneo. 

 Con un recorrido que supera las ciento sesenta obras, la exposición presenta además, como novedad, un conjunto de más de noventa documentos, en su mayoría inéditos, procedentes del Archivo Marc e Ida Chagall. Asimismo podrá contemplarse, por primera vez, una selección de los escritos del artista en yidis, su lengua materna, en la que expresaba preferentemente sus compromisos políticos y humanistas. Magnífica.



XXXciclo de Lied M.Goerne

El barítono alemán Matthias Goerne junto al pianista Alexander Schmalcz ofrecen un programa de canciones de Ludwig van Beethoven, Hugo Wolf, Max Reger, Franz Schubert, Johannes Brahms. 

El programa inicial monográfico de Schubert sufrió modificación por enfermedad del
pianista,

dimanche 4 février 2024

El pan a secas M. Chukri

Buenos días, madrugadores. Buenos días, trasnochadores. Buenos días, Tánger atrapada en un a´poca mercurial. Aquí estoy de vuelta adormecido y recorriendo las callejuelas y los recuerdos. Lo hago a través de mi pasado y mi presente..., ilusiones y cicatrices que las palabras no pueden abarcar o describir. ¿Qué hay de mi vida en medio de este tejer de palabras? pero la nostalgia de las veladas y las noches llenas de aprehensión y aventuras se deslizan en mi interior para convertir las cenizas de las ascuas en una túnica transparente y cautivadora.

Mohamed Chukri (1935-2003) publica la novela en 1973, estuvo prohibida en los países árabes durante casi dos décadas y hoy obra de culto.

El pan a secas es un escrito autobiográfico de su infancia y adolescencia recorridos por el hambre y la violencia. De familia muy humilde, un padre borracho y violento, llega a matar a su hijo enfermo; es un testimonio sobre una época, la emigración de los rifeños hacia el norte, durante la sequía. La familia se muda primero a Tánger y luego a Tetuán. Empieza a trabajar siendo un niño, la calle le revela el sexo, empleos mal pagados, peleas, miedo, sinsabores. Chukri lo narra con un estilo honesto y rocoso, sin endulzar su miseria.



samedi 3 février 2024

La famille Karnovski I.J. Singer

Les Karnoski de Grande pologne jouissaient d'une réputation de tètes de mule et de provocateurs, mais aussi d'érudits et de savants authentiques, des vraies grosses têtes. Sous leur grand front d'intellectuels et leurs yeux noirs comme le jais, profonds et inquiets, on devinait le jeune prodige. Leur nez, un nez fort, trop long qui saillait sur un visage maigre avec gouaille et impertinence dénonçait leur entêtement et leur obstination- regarde-moi bien mais ne t'y frotte point!

Ce roman nous décrit la vie quotidienne de cette famille, famille et de ses amis, ce qui implique une plongée dans la communauté juive, et l'Histoire. Une grande partie de ce livre se déroule dans l'Allemagne d'entre deux guerre, on assiste donc à la montée du nazisme ou comme le dit Singer à l'avènement des « hommes bottés ». Il nous permet d'appréhender le quotidien des citoyens Allemands et l'impact des conflits sur l'économie du pays, sur la fierté des vaincus et les conséquences sur les soldats désoeuvrés et en colère. La description des lieux est un des atouts de ce roman. En quelques mots Singer fait naître une ambiance, on entend la rumeur de la rue, l'effervescence du commerce de Bourack, on respire l'air frais en accompagnant le Dr Landeau en randonnée et on ressent l'ébullition des participants en suivant Elsa dans ses meetings.
Les personnages féminins sont présentés comme des être guidés uniquement par leurs sentiments et dépourvues de raison ou encore comme des êtres soumis ne pouvant trouver leurs bonheur que dans la maternité et le mariage. Même Elsa qui ne peut trouver le bonheur sans enfants. La dernière partie aux Etats-Unis me semble mois réussie, Jegor, un être faible ne cesse d' accumuler les malheurs.