Une rose seule M. Barbery
On raconte que dans la Chine ancienne, sous la dynastie des Song du nord, un prince faisait chaque année cultiver un carré de mille pivoines dont, à l'orée de l'été, les corolles ondulaient dans la brise. Durant six jours, assis sur le sol du pavillon de bois où il avait coutume d'admirer la lune, buvant de temps à autre une tasse de thé clair, il observait celles qu'il appelait ses filles. A l'aube et au couchant il arpentait le carré. Au commencement du septième jour, il ordonnait le massacre.
Arrivée page 36... j'ai décroché. Rose
est botaniste. Elle vient d'arriver à Kyoto (Japon) pour entendre la
lecture du testament de son père qu'elle n'a pas connu. Elle sera escortée pendant quelques jours par l'homme de confiance de
son père à la découverte des temples selon une feuille de route préparée
par celui-ci. Au cours de ce périple, au milieu des fleurs qui foisonnent et d'une
culture qui se dévoile si peu, elle va aller à la rencontre de son père
et d'elle-même.
Bien sûr, c'est bien écrit. Bien sûr, c'est poétique.Mais qu'est-ce que c'est ennuyeux !
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