Soif A. Nothomb
J'ai toujours su que l'on me comdamnerait à mort. L'avantage d ecette certitude, c'est que je peux accorder mon attention à ce qui le mérite: les détails. Je pensais que mon procès serait une parodie de justice. Il l'a été en effet, mais pas comme je l'avais cru. A la place de la formalité vite expédiée que j'avais imaginée, j'ai eu droit au grand jeu. Le procureur n'a rien laissé au hasard. les témoins à charge ont défilé les uns après les autres. Je n'en ai pas cru mes yeux quand j'ai vu arriver les mariés de Cana, mes premiers miraculés.
Bon, dire que j'ai été déçu par Soif relèverait de l'euphémisme.
Pour l'histoire originale, il faudra repasser. Retracer le dernier jour
du Christ et son chemin de croix n'a rien de bien inédit, et en plus
Amélie Nothomb nous fait profiter de poncifs affligeants entre deux
réflexions métaphysiques totalement incompréhensibles. Lu jusqu'a la pag 50/151
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