Nouvelles orientales M.Youcenar
Ces Nouvelles, écrites au cours des dix années qui ont précédé la guerre, 1929-1939 sont empruntées à des légendes, pour la plupart. Les surprenants sortilèges du peintre Wang-Fô, " qui
aimait l'image des choses et non les choses elles-mêmes ", font écho à
l'amertume du vieux Cornelius Berg, " touchant les objets qu'il ne
peignait plus ". Marko Kralievitch, le Serbe sans peur qui sait trompait
les Turcs et la mort aussi bien que les femmes, est frère du prince
Genghi, sorti d'un roman japonais du XIe siècle, par l'égoïsme du
séducteur aveugle à la passion vraie, comme l'amour sublime de sacrifice
de la déesse Kâli, " nénuphar de la perfection ", à qui ses malheurs
apprendront enfin l'inanité du désir... "
Légendes saisies en vol, fables ou apologues, ces Nouvelles Orientales forment un édifice à part dans œuvre de Marguerite Yourcenar, précieux comme une chapelle dans un vaste palais. Le réel s'y fait changeant, le rêve et le mythe y parlent un langage à chaque fois nouveau, et si le désir, la passion y brûlent souvent d'une ardeur brutale.
Légendes saisies en vol, fables ou apologues, ces Nouvelles Orientales forment un édifice à part dans œuvre de Marguerite Yourcenar, précieux comme une chapelle dans un vaste palais. Le réel s'y fait changeant, le rêve et le mythe y parlent un langage à chaque fois nouveau, et si le désir, la passion y brûlent souvent d'une ardeur brutale.
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