dimanche 31 décembre 2017
Me dijiste que hablé dormido. Es lo primero que me acuerdo de esa mañana. Sonó el despertador a las seis. Maiko se había pasado a nuestra cama. Me abrazaste y el diálogo fue al oído, susurrado, para no despertarlo, pero también creo para evitar hablarnos a la cara con el aliento de la noche.
-¿Querés que te haga un café?
-No, amor. Sigan durmiendo.
- Hablaste dormido. Me asustaste.
- ¿Qué dije?
- Lo mismo que la otra vez: "guerra".
- Qué raro.
Me duché, me vestí. Les di mi beso de Judas a vos y a Maiko.
- Buen viaje, me dijiste.
- Nos vemos a la noche.
- Andá con cuidado.
La uruguaya transcurre en un solo día:
Lucas Pereyra, un escritor modesto y padre de familia que viaja al país
vecino a retirar dinero avanzado para futuras novelas, en tiempos de dólar blue. Pero
también a encontrarse con una supuesta amante, Guerra, una joven
seductora e idealizada, que en sus fantasías despierta pasiones
adormecidas y peligrosas. Concentrada, vertiginosa y con un pulso
narrativo eficaz que hace que se la lea de un tirón. Trata de la infidelidad, la culpa, el desgaste de una pareja y el deseo
prohibido. El protagonista muestra sus sentimientos y contradicciones con dosis de humor y
elocuencia. Buena novela corta.
samedi 30 décembre 2017
La librería I.Coixet
2017, 110mn, Drama España, Reino Unido, Alemania. Guión y dirección de Isabel Coixet, adaptación de la novela de Penelope Fitzgerald. Con Emily Mortimer (Florence), Patricia Clarkson (Vioet Clarkson), Señor Brundish (Bill Nighy, Milo North (James Lance), la niña Christie(Honor Kneafsey).
Son los años 50 y Florence Green es una recién
llegada a uno de esos pequeños y tranquilos pueblos costeros británicos
en los que todo el mundo se conoce. Por suerte, pronto comienza a
hacerse su hueco y decide cumplir el sueño que ella y su difunto esposo
concibieron cuando se conocieron: abrir una librería en un lugar alejado de las revoluciones sociales de la época en los grandes centros urbanos.
Sin embargo, llegar a cumplir ese sueño no será tan fácil como puede parecer. Los habitantes de Hardborough no son demasiado aficionados a los libros, aunque estos parecen acoger su apertura con curiosidad. Pero el verdadero problema de Florence será Violet Gamar,
una de las mujeres más ricas del pueblo y que domina la vida del lugar.
Una mujer que hará todo lo posible por destruir el sueño de Florence.
El mensaje de 'La Librería' es claro y universal: el abuso de poder de los ricos y su miedo e ignorancia frente a lo diferente,
donde siempre ven una amenaza a punto de cambiar el orden, 'su' orden
de dominación establecido; así como la pérdida de la admiración de los
súbditos que piensan que poseen. Violet Gamar es la cacique del pueblo y
los ciudadanos son los súbditos que deben seguir sus leyes y su
voluntad.
Los actores son muy buenos, la historia quiere rendir homenaje a las mujeres valientes que persiguen sus sueños. Y sin embargo, falta algo, falta emoción, falta sentimento, todo es tán comedido, tan retenido que no se entra en la historia, le falta alma.
Mediterráneos R.Chirbes
He vuelto a leer el libro que Braudel escribió sobre el Mediterráneo. He recorrido nuevamente las desoladas playas, las llanuras cenagosas, las ciudades que se levantan sobre viejas ruinas ante un horizonte de barcos. Me he encontrado otra vez con los hombres que cultivan con esfuerzo las laderas de los montes y he recordado los caminos invisibles, que los comerciantes han seguido durante milenios, aprendiendo a descifrar, sobre la evanescencia de las aguas, un código impreso por innumerables formas de memoria.
Se trata de 12 artículos de viaje, escritos entre mayo de 1986 y diciembre de1996 en la revista gastronómica "Sobremesa".Es interesante observar tres focos en estos artículos: la memoria genética (roma, Gabes, Creta), la historia personal (Valencia, Denia, Benidorm) y la mezcla de etnias (Estambul, Alejandría, El Cairo. El viajero recorre estos lugares sólo, se aleja en hoteles y gusta de disfrutar las ciudades al anochecer o al amanecer.
vendredi 29 décembre 2017
Grüsse aus Fukushima D.Dörrie
Una joven alemana entabla amistad con una mujer mayor japonesa durante
un tour por la región de Fukushima, una zona afectada por el terremoto
en del 2011 en Japón. Marie (Rosalie Thomas) ha decidido viajar de
Alemania a Fukushima para cambiar su vida. Con su trabajo en la
organización Clowns4Help espera llevar un poco de esperanza a los
supervivientes del desastre nuclear. Pronto se da cuenta que no está
capacitada para hacer más llevadera la tragedia de los afectados. Pero
en lugar de huir decide quedarse con la arisca anciana Satomi (Kaori
Momoi), la última geisha de Fukushima que decidió volver a su casa en
ruinas en la antigua zona de exclusión. Dos mujeres totalmente
diferentes pero que, cada una a su modo, están atrapadas en el pasado y
deben aprender a liberarse de la culpa y de la carga de los recuerdos.
Hermosa.
jeudi 28 décembre 2017
L'Arbre du pays Toraja P.Claudel
Sur l'île de Sulawesi vivent les Toraja. L'existence de ce peuple est obsessionnellement rythmée par la mort. Lorsque l'un d'eux vient à mourir, l'organisation de ses funérailles occupe des semaines, des mois, parfois des années. Il convient de faire venir à la cérémonie tous les membres de la famlle du défunt. Cela peut représenter des milliers de personnes dispersées sur l'ensemble de l'archipel indonésien, voire au-delà. les faire voyager. les héberger, les nourrir incombe à ses proches. Il n'est pas rare que ceux-ci s'endettent durablement afin de pouvoir respecter la tradition.
L'arbre du pays Toraja est une sépulture pour les très jeunes enfants décédés au cours des premiers mois de leur vie. A partir de là, le personnage de Claudel est confronté à la mort d'Eugène, son meilleur ami, des suites d'un cancer au poumon; à la vieillesse et la maladie de sa mère; au temps inexorable, arrivé à la cinquantaine. Il s'interroge sur ce qui déclenche la maladie chez certains, sur le refus de vieillir et de la mort dans nos sociétés.
mercredi 27 décembre 2017
The Square R.Östlund
Durée 151 mn Nationalité : Suède - France Avec Claes Bang, Elisabeth Moss, Dominic West, Terry Notary, Christopher Laesso.
Ostlund s'est inspiré pour son film The Square d'une installation qu'il a réalisé en 2014 dans un musée. Installation nommée The Square et ayant pour écriteau la même définition mot pour mot que celle qui nous est servie dans son long métrage.
Christian (Claes Bang)est un père divorcé qui aime consacrer du temps à ses deux
enfants. Conservateur apprécié d’un musée d’art contemporain, il fait
aussi partie de ces gens qui roulent en voiture électrique et
soutiennent les grandes causes humanitaires. Il prépare sa prochaine
exposition, intitulée « The Square », autour d’une installation incitant
les visiteurs à l’altruisme et leur rappelant leur devoir à l’égard de
leurs prochains. Mais il est parfois difficile de vivre en accord avec
ses valeurs : quand Christian se fait voler son téléphone portable, sa
réaction ne l’honore guère… Au même moment, l’agence de communication du
musée lance une campagne surprenante pour The Square : l’accueil est
totalement inattendu et plonge Christian dans une crise existentielle.
Ça fait plaisir un film qui ne copie pas le cinéma américain, un film à l'esthétique réussie, qui pose des questions sur l'art, les différents mondes et les limites de la liberté. En plus une bonne bande son et des dialogues corrects.
On se demande juste pourquoi avoir choisi d'égarer le spectateur en présentant cette affiche...
mardi 26 décembre 2017
Kenavo S.Joncour
Pas une vie d'assumer ses ancêtres, pas une vie de faire reluire l'antériorité, d'autant que la vérité vraie de cette histoire, signe que les lignées procèdent pour beaucoup de la mégarde, c'est que les nôtres auront tout bonnement confondu le cap Horn avec le rocher de Gibraltar. C'est comme ça qu'ils auront sincèrement débarqué sur les côtes de Californie, le physique en berne et les rêves au solstice, quelque part entre le Lavandou et Cassis.
Une famille qui a décidé d’escamoter ses origines pour les remplacer par une fable aussi délirante que peu vraisemblable.Un des fils fait un jour la connaissance d’un prix Nobel de littérature venu dans ce
palace rechercher l’inspiration qui, reconnaissons-le, semble le fuir. Dans l’esprit de
notre jeune héros vient une idée : faire rédiger une brochure d’une vingtaine de pages à
l’écrivain au passé glorieux, ce brave homme va se laisser porter par l'initiative.
Heureusement court, car un peu barbant.
vendredi 22 décembre 2017
24 heures de la vie d'une femme S.Zweig
Dans la petite pension de la Riviera où je me trouvais alors (10 ans avant la guerre), avait éclaté à notre table une violente discussion qui brusquement menaça de tourner en altercation furieuse et fut même accompagné de paroles haineuses et injurieuses. La plupart des gens n'ont qu'une imagination émoussée. Ce qui ne les touche pas directement, en leur enfonçant comme un coin aigu en plein cerveau, n'arrive guère à les émouvoir; mais si devant leurs yeux, à portée immédiate de leur sensibilité, se produit quelque chose, même de peu d'importance, aussitôt bouillonne en eux une passion démesurée. Alors ils compensent, dans une certaine mesure, leur indifférence coutumière par une véhémence déplacée et exagérée.
Début
du XXème siècle, alors qu'une jeune femme, Mme Henriette s'enfuit avec
un homme qu'elle connait à peine, les pensionnaires d'un hôtel du Sud de
la France se questionnent sur le coup de foudre et ses conséquences ;
c'est alors qu'une vieille femme commence à apprécier le narrateur et
lui raconte alors l'histoire qui a bouleversée sa vie : plus de vingt
ans auparavant.
mercredi 20 décembre 2017
Iphigenia de G.Owen
Ifi, una nini, choni, quinqui y alcohólica de los suburbios, se
presenta ante el público. Nos increpa. Nos interpela desde el primer
momento: sabe de nuestras caras de desprecio cuando nos cruzamos con
ella por la calle. Sabe que le miramos el culo de reojo. Sabe que para
nosotros tal vez no sea más que un despojo de la sociedad. Pero hoy,
según nos dice, todos estamos ahí con ella para agradecerle lo que ha
hecho por nosotros. Este es el punto de partida de un monólogo en el que
recorremos la vida y la existencia de Ifi, desde ese punto en el que
parece estar encajada en una vida de drogas, alcohol sexo y perdición
que no le ofrece demasiadas oportunidades… ! (Butacadeanfiteatro)
Tampoco las desea, contenta con su sino. Hasta que conoce a un mlitar inválido del que se enamora...
La actriz es creíble, pero no me ha interesado la temática, ni el texto. Y la sala en la que se representa es incómoda, no volveré sea lo que sea que representen. Una tortura!
mardi 12 décembre 2017
Ne lâche pas ma main M.Bussi
Liane n'attend pas de réponse, elle informe juste sa fille et son mari, enjouée, radueyse, tout en s'éloignant déjà de la piscine.
Gabin, derrière son bar, la suit des yeux avec une discretion professionnelle. Cette semaine,Liane est la plus belle fille de l'hôtel Alamanda. Et de loin. Pourtant, elle n'est pas exactement le genre de touristes sur lesquelles il aime laissé traîner les yeux, d'ordinaire. Petite, très fine, presque pas de seins, mais elle possède un je-ne-sais-quoi de classe.
Liane et Martial Bellion semblent passer des vacances de rêve avec leur
petite fille de 6 ans Josapha, surnommée Sofa à l'hôtel Alamanda, sur
l'île de la Réunion. Mais Liane a disparu. Des
signes de lutte, des taches de sang, mais plus de vêtements. La traque commence, des dizaines de policiers contre un homme seul et sa
petite fille.
L'histoire, tour à tour racontée par les principaux personnages, (même la petite Sofa), fait resurgir des drames du passé, d'autres disparitions, des contentieux anciens entre locaux déchus, entre Cafres et Zoreilles.
L'histoire, tour à tour racontée par les principaux personnages, (même la petite Sofa), fait resurgir des drames du passé, d'autres disparitions, des contentieux anciens entre locaux déchus, entre Cafres et Zoreilles.
dimanche 10 décembre 2017
Leiro CAC de Málaga
Francisco Leiro (Cambados,
Pontevedra, 1957). Más de 40 obras entre esculturas y dibujos que
suponen una alegoría de la vulnerabilidad y fragilidad humana poblarán
las galerías del museo hasta el 7 de enero. En ellas, la realidad pasa a
ser una ficción más, una construcción humana en la que el autor ejecuta
un juego de ambivalencia entre el lenguaje literal y el figurativo.
Así, la muestra acoge sus obras escultóricas realizadas en madera, entre
las que podrán verse referencias a 'El Quijote', la estatua de un dios
de más de tres metros, figuras antropomorfas o escenas relacionadas con
la masacre de Alepo, en Siria.
"Desde finales de los años 70
centré mi trabajo a partir de la figura humana. Venía de un ambiente más
surrealista, mientras que a partir de los 80 fue adquiriendo más
rotundidad, valorando el movimiento del cuerpo. En aquel momento no
pensé que los siguientes 40 años los dedicaría a hacer escultura
figurativa", recordó Leiro a EL MUNDO, quien además subrayó que trabajar
"a partir del cuerpo humano, con una gran libertad formal, es
inagotable". "Tanto el ser humano como la representación del cuerpo o
los sentimientos de sujeto sufren una continua metamorfosis y mi trabajo
se deja llevar por ese flujo".
En relación a la muestra, el
artista presenta una selección que considera importante dentro de los
últimos 12 años. "Arranca con la última obra que hice en mi estudio de
Nueva York, 'Capítulo XV' o 'Don Quijote apaleado por unos arrieros', y
remata con la pieza hecha en 2017, 'El busto parlante', también
inspirada en la obra de Cervantes, tratándose ambos de dos conjuntos
escultóricos", adelanta Leiro, cuyas creaciones presentes en el CAC "son
las que realizo desde que abrí mi estudio en Madrid en 2005, que son
más directas y las figuras más naturalistas, pero sin llegar a ser
realistas".
Otra de las piezas potentes de la muestra es 'Alepo
2016', "un trabajo sentido en recuerdo del desastre de Siria, tratándose
de una columna cuyos tambores se intercalan con cuerpos sacrificados".
"Todo lo que sé de la vida lo aprendí a través del ar
te", justifica
Leiro, quien aprovecha sus obras escultóricas para opinar, "ya que en
general el arte sirve para concienciar a la gente y, obviamente, esto
tiene una función pedagógica, pero todo depende de la mirada del
espectador".
Para Fernando Francés, comisario de la exposición, el
artista "es claramente uno de los firmes ejemplos de cuando el arte es
compromiso con la vivencia y el pensamiento autobiográfico". "Leiro se
compromete, se empapa de la realidad, de las masacres, de las
injusticias, de los asesinatos, de la desmesurada violencia que existe
para trasladarlo a sus esculturas, donde nos encontramos, queriéndolo o
no, con la cruda realidad: personas muertas apiladas,
inocentes que reciben palizas, trabajadores que recogen restos humanos
del suelo, o limpian un desastre causado por los propios hombres". Un
compromiso que le ha llevado a lo largo de todo el mundo y que ahora
asombra en el CAC de Málaga.
Libellés : exposition, Leiro, sculpture
samedi 9 décembre 2017
Indigo C.Cusset
Le problème d' Indigo, c'est qu' il y a trop de protagonistes et surtout trop d'événements improbables. Le lecteur ne peut-être que dubitatif ,il manque ce quelque chose de
plus profond, une réflexion menée à son terme, l'Inde n'apparaît
qu'en filigrane alors que le titre laisse à penser que ce pays
tellement riche culturellement sera à l'honneur. Lu jusqu'à la page 156
Trois Français invités en Inde,
dans le Kerala, pour participer à des rencontres culturelles
internationales. Ecrivains et cinéastes, ils sont des intellectuels
curieux de vivre une expérience nouvelle ou de retrouver des lieux
qu'ils ont quittés, des années auparavant. Première scène : l'aéroport,
en compagnie de Charlotte mariée à un Américain, mère de deux fillettes et fortement
distraite. Ce qui la rend tantôt charmante et fragile, tantôt agaçante
et malhabile. Apparaît ensuite Roland, le séducteur sexagénaire, de
retour en Inde après dix-sept ans, accompagné de la trop jeune Italienne
Renata qui fait joli dans le décor, et du souvenir d'un amour de
jeunesse qu'il aimerait justement revoir "là-bas". A l'opposé, voici
Raphaël, écrivain secret et peu amène, qui ne prend rien à la légère, ni
son métier, ni ses femmes, ni son public. Tous sont accueillis par
Géraldine, une Bretonne mariée à un Indien musulman, mère d'un bébé de
quelques mois, écartelée entre vie personnelle, travail et apparition de
Raphaël, sa passion d'adolescence.
mardi 5 décembre 2017
L'enfant qui J.Benameur
Dans ta tête d'enfant, il y a de brusques ciels clairs arrachés à une peine lente, basse, impénétrable. Ta mère a disparu. Elle avait beau ne jamais ètre complètement là, c'est à son odeur, à sa chaleur, à ses mains silencieuses que tu prenais appui pour sentir que tu existais vraiment.
Maintenant tu te tiens comme tu peux. Sur une crête. D'un côté, les cris du père. De l'autre, le silence. Abrupt.
Conte qui aborde la réalité de la perte d'un être cher de manière mystérieuse et onirique dans une écriture concise et elliptique souvent haletante, emplie de poésie. Une fiction qui nous parle de peur et de désir, de liberté, et explore cette part obscure qu'il nous faut accepter si l'on veut exister et habiter pleinement le monde.
lundi 4 décembre 2017
El mundo de Chirico Caixa Forum
La
obra de Giorgio de Chirico, sus paisajes solitarios, sus naturalezas
muertas, su mundo, siempre se han debatido entre el sueño o la realidad.
El gran maestro italiano -nació en Grecia en 1888, pero desarrolló toda
su carrera en Italia, donde murió en 1978- fue uno de los más
destacados de su tiempo y su influencia se extendió a diversos
movimientos artísticos durante el siglo XX, desde el surrealismo hasta
el realismo mágico, pasando por el pop art o el arte conceptual.
Bajo
el título El mundo de Giorgio de Chirico. Sueño o realidad organizada
por La Caixa en colaboración de la Fondazione Giorgio e
Isa de Chirico de Roma, esta muestra reúne 143 obras del artista
italiano, entre óleos, dibujos, litografías y esculturas, datadas entre
1913 y 1976, y que suponen un repaso a todas sus estapas artísticas,
haciendo especial hincapié a su invención de la pintura metafísica, cuyo
impacto supuso una de las revoluciones más importantes del arte y el
pensamiento del siglo XX. Su enigmática visión de la realidad, con
referencias al sueño y a la memoria con un regusto de tiempo eterno,
ocupan ya un destacado espacio en la historia del arte.
Su
obra es producto de una intensa investigación con la que De Chirico
aspiraba a encontrar su propio lenguaje. La exposición se inicia con una
colección de retratos y autorretratos que introducen un interrogante en
torno a la identidad: el yo y los otros. A continuación se pueden ver
los interiores metafísicos, ligados a su estancia en Ferrara, cuando De
Chirico hacía el servicio militar, y el descubrimiento de la
arquitectura del Renacimiento, junto a la ciudad industrial con sus
fábricas. El tercer apartado de la exposición comisariada por
Mariastella Margozzi y Katherine Robinson se centra en la plaza de
Italia de Roma y en la presencia del maniquí que culmina el enigma
metafísico. Y tras él, se describe un viaje a las raíces de la cultura
europea: la búsqueda de la intimidad, el tiempo, la tensión entre
realidad, ficción y teatro.
Libellés : chirico, exposition, peinture
vendredi 1 décembre 2017
Los pacientes del Doctor García A.Grandes
El último domingo de marzo de 1947 fui al encuentro de una mujer que conocía mi verdadera identidad.
-A ver, a ver- la portera salió de su chiscón para estudiarme de arriba abajo-.¿Qué ha estrenado usted hoy, don Rafael?
-Pues nada,Benigna. No están los tiempos como para estrenar.
-Y que lo diga, pero... -rebuscó en su delantal para enseñarme una moña diminuta, tejida con tiras de hoja de palma-. Esto sí me lo aceptará, ¿verdad? Así, por lo menos no se nos quedará manco.
Domingo de Ramos, al que no estrena se le caen las manos. Despues de dos años de sequía, tantos radiantes días de sol en cielos tan azules como recién pintados, la mañana prometía más tristeza que lluvia. Hacía frío. Los niños que habían cumplido con la tradición caminaban encogidos, tiritando en sus primaverales calcetines de hilo, faldas livianas y pantalones cortos que parecían desgajarlos del invierno por el que transitaban los adultos, gabardinas, sombreros, guantes alos que se aferraban las manos desnudas de los niños vestidos de verano. Para equilibrar su desgracia, en la otra mano llevaban palmas labradas con flores, moñas y cintas de colores, el modelo que había inspirado la miniatura que Benigna me había encajado en el bolsillo de la americana. Niños más desgraciados, mejor abrigados porque no tenían nada que estrenar, las miraban con envidia.
Esta cuarta entrega de los episodios cuenta la historia de un trío de hombres que cambian de identidad por diversas causas durante la guerra y la postguerra civil.El hilo argumental principal es la red que se montó en
España para conseguir que criminales de guerra nazis evitaran ser
atrapados y procesados por los gobiernos aliados y, al mismo tiempo,
proporcionarles traslado y refugio en diversos países sudamericanos.Es un thriller de espias, muertes, amores, engaños y casualidades. Es un canto a la amistad, al ritmo de la vida. Es un homenaje a las vistimas de una guerra cruenta y una postguerra estúpida y vengadora que duró en exceso. Es un ambicioso reto superado.
Inscription à :
Articles (Atom)