samedi 19 août 2017

La voix A.Indriadason



Elinborg les attendait à l’hôtel.
Un imposant arbre de Noël trônait dans le hall et partout, il y avait des décorations, des sapins et des boules scintillantes. D’invisibles haut-parleurs entonnaient le Douce nuit, sainte nuit. De grands autobus étaient garés devant l’hôtel et leurs passagers s’attroupaient à la réception. C’étaient des touristes étrangers venus passer les fêtes de Noël et du nouvel an en Islande parce que, dans leur esprit, l’Islande était ce fascinant pays où l’aventure est au coin de la rue. Ils venaient à peine d’atterrir qu’un grand nombre d’entre eux semblait déjà avoir fait l’acquisition de pull-overs islandais. Tout excités, ils procédaient aux formalités d’enregistrement dans cette étrange contrée de l’hiver.
Un Père Noël retrouvé assassiné dans un sordide cagibi, un grand hôtel rempli de touristes venus passer les fêtes. Un portier ex enfant vedette dont personne ne veut parler et que personne ne dit connaître ; des disques rares qui valent une fortune pour des collectionneurs comme Wapschott. Un vrai casse-tête pour le commissaire Erlendur.
Indridason sait bien transmettre les relations de la société islandaise, pas trop bavarde, renfermée et qui souffre de cette solitude.

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