Malavita encore T. Benacquista
L'écrivain américain Frederick Wayne n'avait jamais été un spécialiste du malheur. Il n'en avait connu qu'un seul, bien réel, mais dans une autre vie.
Ce matin-là, au comptoir d'un bistrot, il surprit la conversation de deux dames qui sirotaient leur grand crème en revenant du marché. L'une d'elles se plaignait que son mari "allait voir ailleurs". Elle en avait la preuve et elle en souffrait. Tojours curieux de nouvelles tournures, Fred tenta de traduire cet aller voir ailleurs en anglais sans y voir d'équivalent, changea lordre des mots, puis se concentra sur cet aileurs dont il pressentait la part d'ombre et de malaise. Depuis, la dame avait constaté comme un rapprochement, difficile à expliquer mais réel: son mari était de nouveau attentif à elle; il était bien le type dont elle était tombée amoureuse dix-sept ans plus tôt. De s'en rendre compte dans ces circonstances-là lui fendait le coeur. "A quelque chose malheur est bon", conclut la copine pour tenir son rôle.
Un capo protégé par le FBI installé en France avec ses deux enfants, indépendants. Irrégulier...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire