lundi 6 août 2012

Le langage et la pensée N.Chomsky

L’honnêteté nous oblige à admettre que nous sommes aujourd´hui tout aussi loin que l’était Descartes il y a trois siècles de comprendre ce qui permet à un homme de parler  de façon novatrice, libre du contrôle de stimuli ainsi qu’adéquate et cohérente. La langue est « réinventée » chaque fois qu’elle est apprise, et le problème empirique  auquel doit faire face la théorie de l’apprentissage  est celui de savoir comment a lieu cette invention.
Une langue associe son et sens d’une manière particulière : avoir la maîtrise d’une langue, c’est être en principe capable de comprendre ce qui est dit, et de produire un signal avec une interprétation sémantique voulue.
L’utilisation normale d’une langue repose essentiellement sur l’absence de limites, sur le fait que le langage comporte des dispositifs permettant de générer des phrases d’une complexité arbitraire. La répétition des phrases est une rareté : dans la performance au jour le jour, l’innovation, en accord avec la grammaire de la langue, est la règle ordinaire. L’idée qu’une personne a « un répertoire verbal », un stock d’énoncés qu’elle produit « par habitude » pour une occasion appropriée, est un mythe qui s’écarte totalement de l’utilisation du langage observée.
La grammaire universelle peut être définie comme l’étude des conditions que doivent remplir toutes les grammaires des langues humaines, cad la théorie de la structure linguistique, cette grammaire est à réaliser, cela aidera à comprendre le processus de l’apprentissage du langage

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