Le langage et la pensée N.Chomsky
L’honnêteté nous oblige à admettre que nous sommes aujourd´hui tout aussi
loin que l’était Descartes il y a trois siècles de comprendre ce qui permet à
un homme de parler de façon novatrice,
libre du contrôle de stimuli ainsi qu’adéquate et cohérente.
Une langue associe son et sens d’une manière particulière : avoir la
maîtrise d’une langue, c’est être en principe capable de comprendre ce qui est
dit, et de produire un signal avec une interprétation sémantique voulue.
L’utilisation normale d’une langue repose essentiellement sur l’absence de
limites, sur le fait que le langage comporte des dispositifs permettant de
générer des phrases d’une complexité arbitraire. La répétition des phrases est
une rareté : dans la performance au jour le jour, l’innovation, en accord
avec la grammaire de la langue, est la règle ordinaire. L’idée qu’une personne
a « un répertoire verbal », un stock d’énoncés qu’elle produit
« par habitude » pour une occasion appropriée, est un mythe qui
s’écarte totalement de l’utilisation du langage observée.
La grammaire universelle peut être définie comme l’étude des conditions
que doivent remplir toutes les grammaires des langues humaines, cad la théorie
de la structure linguistique, cette grammaire est à réaliser, cela aidera à
comprendre le processus de l’apprentissage du langage
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire