Les Vétos J. Manoukian
Dans le milieu rural, les vétérinaires manquent aussi à l’appel. Et
lorsque l’un d’entre eux cherche à partir à la retraite, ce n’est pas
chose aisée que de le remplacer. Les prétendants ne sont pas nombreux :
qui voudrait venir s’installer dans un secteur isolé, avec des journées à
rallonge et peu de jours de repos, et des clients tellement précaires
qu’ils ne peuvent pas toujours payer ? Pourtant, leur présence est
essentielle à la vie des villages et à la survie des producteurs locaux.
Sans vétérinaire, plus d’élevages. Et c’est tout un écosystème qui
s’effondrerait…
Quand il montre l’héroïsme discret de ses protagonistes, qui ne
rechignent pas à la tâche malgré des conditions de travail difficiles et
une pression soutenue, Les vétos se révèle
être une chronique de la vie rurale plutôt sympathique mais sa trame narrative cousue de fil blanc et
sa direction d’acteurs parfois approximative. Dommage!
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