Les porteurs d'eau A.Rahimi
Il faut quitter le lit.
Et partir.
Dehors, il pleut; tu entends le fracas de la pluie battante qui s'écrase contre la fenêtre; et avec elle, toute envie de quitter le lit, et de partir.
Tu as froid; le soleil aussi. L'aube, indécise comme toi, peine à se lever, laissant la chambre sombrer dans un roi absolu. Tu doutes de tes yeux grands ouverts. Que tu les fermes ou non, rien ne change. Quelqu'un a dû éteindre la veilleuse du couloir. Rina? Certainement pas, sinon tu t'en serais aperçu. Comme tous les soirs, vous avez laissé la porte de la chambre entrouverte pour veiller sur Lola, votre fille sonnambule; Rina n'a pas quitté votre lit conjugal; et toi, tu n'as pas fermé l'oeil de la nuit.
Décevant ce roman qui se veut conte poétique.
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