A quoi sert de voyager si tu t'emmènes avec toi ? C'est d’âme qu'il faut changer, non de climat."
(Sénèque)
Journal de lecture, de coups de coeur et de coups de gueule.
En 1983, je fis la connaissance de Maurice Pinguet, l'auteur de la Mort volontaire au Japon (Gallimard, 1984). Je venais de rentrer de paris où j'avais vécu trois ans et quelques mois. C'est Paul Bady, professeur de chinois à l'Ecole normale supérieure, qui me préenta à Maurice qui enseignait alors à l'université de Tokyo. Ayant terminé un doctorat à Paris, j'étais à la recherche d'un poste d'enseignant. Notre rencontre eut lieu, je m'en souviens, dans le quartier de Hongo, près du Portique rouge de Todai (c'est le nom abrégé de l'université de Tokyo). Il pleuvait à torrents. Je vis un homme qui portait un ciré bleu foncé avec une capuche s'avancer lentement vers moi. Le bleu se détachait sur le rouge: étrange effet d'estampe. L'homme n'avait pas de parapluie. C'était Maurice.
Amoureux de la langue française, Mizubayashi, venu faire des études à 19 ans, nous raconte son histoire d'amour avec le français, Rousseau et Mozart l'accompagnent, en plus d'autres grands écrivains et professeurs universitaires.
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