A bras ouverts P.Chauveron
Cette fois, le sujet, ce sont les Roms. Après “Qu’est ce qu’on a fait
au Bon Dieu ?”, Philippe de Chauveron revient avec un autre navet,
toujours avec Christian Clavier. Et encore une fois, il accumule les
clichés nauséabonds Le réalisateur a beau invoquer la référence aux
comédies italiennes d'Ettore Scola pour justifier ses partis pris, ce
spectacle fait peine à voir.
A chaque fois, la méthode de Philippe de Chauveron et de ses scénaristes
(Marc de Chauveron et Guy Laurent) est simple : accumuler sur n’importe
quelle communauté – black, beur, arabe, juive – tous les clichés
possibles et imaginables pour mieux, en définitive, les désamorcer.
Ainsi Babik vit-il dans une caravane foutraque, il crache par terre, son
cousin débile chasse et cuisine des taupes, son porc détruit les
espaces verts et il se torche – mais avec beaucoup de tendresse – avec
le livre de son protecteur qu’il appelle affectueusement
« Bra-z-ouverts ». Le comble : quand on lui demande de ne pas mendier,
ni voler, il répond, suave : « Mais je ferai quoi, alors ? ». Pas sûr que cette réplique aide à rendre sympas les Roms auprès de ceux qui s’en méfient, mais bon…
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