mardi 11 août 2015

Le meilleur des jours Y.Montazami

Mon père naquit à Téhéran plusieurs semaines avant terme. En ces années 1940, les chances de survie d’un prématuré étaient infimes. Aussi, après lui avoir jeté un bref regard la sagefemme qui l’avait mis au monde  dit à sa jeune mère : »Madame, je vous conseille de ne pas vous attacher. Cet enfant n’est pas viable. D’ailleurs, il n’a même pas crié. » Puis, avant de prendre congé, elle ajouta : « Mais Dieu est grand, Il vous en donnera d’autres. » Et, sur ces paroles, elle quitta la chambre.
 Très beau récit en hommage à son père. Souvenirs de la vie de ce père qui n’a jamais travaillé, étudiant de thèse jamais finie. Cet homme ami de ses amis et père présent et drôle, communiste de foi, on aurait aimé le rencontrer. Emouvant.



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