Le meilleur des jours Y.Montazami
Mon père naquit à Téhéran plusieurs semaines avant terme. En ces années
1940, les chances de survie d’un prématuré étaient infimes. Aussi, après lui
avoir jeté un bref regard la sagefemme qui l’avait mis au monde dit à sa jeune mère : »Madame,
je vous conseille de ne pas vous attacher. Cet enfant n’est pas viable. D’ailleurs,
il n’a même pas crié. » Puis, avant de prendre congé, elle ajouta : « Mais
Dieu est grand, Il vous en donnera d’autres. » Et, sur ces paroles, elle
quitta la chambre.
Très beau récit en hommage à son père. Souvenirs de la vie de ce père qui n’a
jamais travaillé, étudiant de thèse jamais finie. Cet homme ami de ses amis et
père présent et drôle, communiste de foi, on aurait aimé le rencontrer.
Emouvant.
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