mardi 25 novembre 2014

Yasmina Khadra Casa Arabe

Fan de Khadra, je n'ai pas voulu rater sa visite à Madrid pour présenter son dernier roman. Soirée pluvieuse à Madrid, salle à moitié pleine.
Quelques propos de l'auteur:
Blessé par l'échec de sa récente tentative d'entrer en politique dans son pays, l'amertume ne le quitte pas, il insiste à maintes reprises sur le désespoir de l'Algérie.
Il écrit pour oublier la banalité du monde, définit l'homme comme une femme ratée, affirme que la paix est en chômage technique, le livre est le meilleur ami de l'homme, vivre, c'est un danger, mais c'est aussi un espoir.
Pourquoi écrire en français, tout jeune il voulait devenir poète en arabe, après avoir lu L'Etranger, il a décidé de devenir romancier en français, la langue porte l'imaginaire, lui permet d'aller à l'essentiel. Un écrivain fait des libres, mais c'est le lecteur qui fait l'écrivain.
Le printemps árabe est une invention occidentale, un élan sans suite, il manquait des gens qui incarnent cet idál.
La Tunisie est le pays le plus émancipé, le plus moderne et le plus intelligent, c'est la chance de tous les peuples árabes. Ils ont la forcé, la conviction.
Le désespoir algérien répose sur la corruption, le manque d débouchés, c'est un pays sans rêves, c'est la patrie du renoncement.
Il dit écrire pour se faire plaisir, pour échapper à la banalité du monde de tous les jours. Son imaginaire lui permet de Voyager, il n'a jamais été en Palestine où se déroule L'Attentat.
Ses livres il les aime tous, mais il est particulièrement fier de Cousine K et d'un autre dont je n'ai pas compris le titre.

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