lundi 4 février 2013

Rue des voleurs M.Enard

Les hommes sont des chiens, ils se frottent les uns aux autres dan sla misère, ils se roulent dans la crasse sans pouvoir en sortir, se lèchent le poil et le sexe à longueur de journée, allongés dans la poussière prêts à tout pour le bout de barbaque ou l'os pourri qu'on voudra bien leur lancer, et moi tout comme eux, je suis un ètre humain, donc un détritus vicieux esclave de ses instincts, un chien, un chien qui mord quand il a peur et cherche les caresses. Je vois clair dans mon enfance, dans ma vie de chiot à Tanger; dans mes errances de jeune clébard, dans mes gémissements de chien battu; je comprends surtout l'absence de maître, qui fait que nous errons tous à sa recherche dans le noir en nous reniflant les uns les autres, perdus, sans but.                                                        Un jeune Marocain de Tanger, lecteur de roman noir français, faute avec sa cousine, expulsé de sa famille il gagne sa vie comme libraire pour un groupe terroriste musulman, passe en Espagne, a une petite amie catalane, vit les révoltes arabes, essayant de survivre.

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