samedi 9 février 2013

Le confident H.Grémillon

Paris 1975. Un jour j'ai reçu une lettre, une longue lettre pas signée. C'était un événement, car dans ma vie je n'ai jamais reçu beaucoup de courrier. Ma boîte aux lettres se bornant à m'annoncer que la-mer-est-chaude ou que la-neige-est-bonne, je ne l'ouvrais pas souvent. Une fois par semaine, deux fois les semaines sombres, où j'attendais d'elles, comme du téléphone, comme de mes trajets dans le métro, comme de fermer les yeux jusqu'à dix puis de les rouvrir, qu'elles bouleversent ma vie.
Et puis mamère est morte. Alors là, j'ai été comblée, pour bouleverser une vie, la mort d'une mère, on peut difficilement mieux faire.

Une femme reçoit des lettres régulèrement d'un inconnu. Annie, la protagoniste habite un village, se lie d'amitié avec un couple de Paris qui s'installe dans le château, se veut reconnaissante, se propose pour combler le vide de la femme. Décision qui chamboulera sa vie dans les années d'occupation allemande. Bon début, puis déçoit.

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