jeudi 21 février 2013

Les hommes cruels ne courent pas les rues K.Pancol

Ça m'a prise un soir, comme ça. Un soir de misère. J'étais assise sur mon grand lit américain. Face au miroir que j'ai posé là exprès. Pour inspirer licence et perversité. Ça n'a jamais marché.
C'est en apercevant la fille dans la glace que j'ai compris. Elle avait l'air mal en point. Elle écoutait l'autobus 80 freiner sous ses fênetres, s'ouvrir les portes automatiques pom-pschiitt et se réenclencher la première. C'est tout ce qu'elle semblait pouvoir faire. J'en ai marre, je lui ai dit. Marre de radoter mon cahgrin. Marre qu'on m'écoute. Marre qu'on me console. Il faut que je parte.

Après le déces de son père une femme jeune, française, écrivaine (l'auteure?) décide de quitter Paris et s'installe à New York, chez une amie. Elle voudrait repartir mais s'enlise dans le chagrin. 
Rencontre Allan, commercial cultivé et très séduisant qui se laisse aimer sans compromis, elle continue à gémir sur son sort, n'arrive pas à se dépêtrer de son père, un bon vivant, possessif et pas fiable.

Bref, chiant...et excusable uniquement s'il s'agit du vrai chagrin de Pancol, dans ce cas, on se réjouit de la fin!

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