Les fous de Bassan A.Hébert

La barre étale de la mer, blanche, à perte de vue, sur le ciel gris, la masse noire des arbres, en ligne parallèle derrière nous.

Au loin une rumeur de fête, du côté du nouveau village. En étirant le cou on pourrait voir leurs bicoques peinturlurées en rouge, vert, jaune, bleu, comme si c'était un plaisir de barbouiller des maisons et d'afficher des couleurs voyantes. Ces gens-là sont des parvenus.Inutile de tourner la tête  dans leur direction.. Je sais qu'ils sont là.

Un jeune homme revient chez lui, à Griffin Creek, un village du Québec en 1936. Ses deux cousines disparaissent un soir d'été, deux adoslescentes avides de découvrir la vie, l'amour, le désir.

El lindo Don Diego

Don Diego, interpretado por Edu Soto, es un hombre egocéntrico, egoísta y soberbio, convencido de que es el motivo de todo cuanto ocurre a su alrededor. 
 "El lindo don Diego" es una de las obras más representadas de Agustín Moreto, de la época de Lope de Vega y Calderón .
Se trata de una obra compleja, escrita en verso clásico, algo que no frecuentan los actores del reparto, y en la que, según el director, "se pueden entender cosas más allá de lo escrito". Un elenco entre el que figuran, entre otros, Carlos Chamarro, Javivi Gil Valle o Raúl Prieto, nombres nuevos para la CNTC. Dirigido por Helena Pimenta,
Bien, teatro lleno.

L'analphabète A.Kristof

Je lis. C'est comme une maladie. Je lis tout ce qui me tombe sous la main, sous els yeux:journaux, livres d'école, affiches, bouts de papier trouvés dans la rue, recettes de cuisine, livres d'enfant. Tout ce qui est imprimé.

J'ai quatre ans. La guerre vient de commencer. Nous habitons à cette époque un petit village qui n'a pas de gare, ni l'électricité, ni l'eau courante, ni le téléphone.

Mon père est le seul instituteur du village. Il enseigne à tous les degrés, du premier au sixième. Dans la mème salle. L'école n'est séparée denotre maison que par la cour de récréation, et ses fênetres donnent sur le jardin potager de ma mère.

11 recits brefs, autobiographiques, autour de l'enfance, la langue, la guerre, sa famille. Phrases courtes, vivantes, drôles, cocasses.

La civilización del espectáculo Vargas Llosa

Es probable que nunca en la historia se hayan escrito tantos tratados, ensayos, teorías y análisis sobre la cultura como en nuestro tiempo. El hecho es tanto más sorprendente cuanto que la cultura, en el sentidoq ue tradicionalmente se ha dado a este vocablo, está en nuestros días a punto de desaparecer. Y acaso haya desaparecido ya, discretamente vaciada de su contenido y éste reemplazado por otro, que desnaturaliza el que tuvo.

Lo  que hoy se entiende por cultura es cultura de pantalla, venida  de USA ha ganado la mayoría de los países occidentales. Masificada, sin críticos ni cortafuegos que la validen ha devenido espectáculo fácil y entretenido.

Hasta ahí comparto la opinión del Nobel, pero no en la absoluta necesidad de mantener y enseñar la religión en la escuela para que vuelva la ética y el valor de la reflexión. Sentido crítico y religión son antagónicos!

Cinéma:deux navets à éviter

Aller voir un film au cinéma à Madrid le weekend, ça représente NEUF euros, somme considérable vu les salaires, si on a la chance d'en avoir un. Pour éviter de jeter votre argent à la poubelle, ces deux navets sont à éviter.

Je ne saurais pas dire lequel des deux est le plus mauvais.

Le pistolet est une image desuète du machisme toujours présent dans les sociétés méditerranéennes, plusieurs sketches de couples en mal d'amour.

Le mort, déprimant et absurde, parcourt une bonne partie de l'Argentine à la recherche de ...on ne sait pas quoi, accompagné d'une jeune fille qui a fui sa famille et se retrouve dans leur salon. Une voix en off durant tout le film n'arrange pas les choses.

Lucie s'en soucie Catel et Grisseaux

Lucie a trente ans, elle est seule, n'a pas rencontré l'âme soeur. Autour d'elle copines, soeur, sont occupées par mari et gamins.

Lucie ne sait pas trop ce qu'elle veut, elle déprime, tente sans succès de draguer des types. Les copines sont là, les parents aussi, mais ne la comprennent pas toujours. Même son boss qui se lasse de ses retards et la vire.
Une femme d'aujourd´hui, quoi!

L'ecole de la guerre A.Najjar

Toutes les guerres se ressemblent. Ce que j'ai vécu au Liban, d'autres l'ont vécu en France, en Espagne, en Yougoslavie ou ailleurs.Toutes les guerres se ressemblent, oui, parce que les armes changent, mais point les hommes qui font la guerre ou la subissent. Enfant, j'entendais l'oncle Michel parler de "la grosse Bertha". je croyais qu'il parlait d'une tante ou d'une cousine lointaine. Ce n'est que plus tard, bien plus tard, que je compris qu'il avait repris à son compte le surnom donné pendant la Grande Guerre à une gigantesque obusier allemand, pour parler de la guerre sans éveiller notre crainte. "La grosse Bertha"... Quatre-vingts ans après, au seuil du troisième millénaire, dans un pays situé sur l'autre rive de la Méditerrannée, le mème code, la même sale guerre, la même tragédie.
"Je suis de ceux qui croient qu'on doit assumer son destin dans le pays où on est né"

Souvenirs d'enfance au Liban en guerre, la famille, l'amour, les jeux, la peur, les rires, les angoisses, des récits vivants, sincères, émouvants.