mardi 14 février 2012

La délicatesse D.Foenkinos

Nathalie était plutôt discrète (une sorte de féminité suisse). Elle avait traversé l'adolescence sans heurt, respectant les passages piétons. Â vingt ans, elle envisageait l'avenir comme une promesse. Elle aimait rire, elle aimait lire. Deux occupations rarement simultanées puisqu'elle préférait les histoires tristes. L'orientation littéraire n'étant pas assez concrète à son goût, elle avait décidé de poursuivre des études d'économie. Sous ses airs de rêveuse, elle laissait peu de place à l'à peu près. Elle restait des heures à observer des courbes sur l'évolution du PIB en Estonie, un étrange sourire sur le visage. Au moment où la vie d'adulte s'annonçait, il lui arrivait parfois de repenser à son enfance. Des instants de bonheur ramassés en quelques épisodes, toujours les mêmes. Elle courait sur une plage, elle montait dans un avion, elle dormait dans les bras de son père. Mais elle ne ressentait aucune nostalgie, jamais. Ce qui était assez rare pour une Nathalie.


Un roman à l'eau de rose sans grand intérêt.Ça me rappelle Marc Lévy et comme lui, auteur adapté au cinéma. Aura-t-il le même manque de succès ou Tautou arrivera-t-elle à le sauver?

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