lundi 25 avril 2011

La main de Dieu Y.Char

Un matin à dix heures trente, alors que je fumais ma première cigarette à la table d'un bistrot, un homme m'a dit: vous ètes une tueuse. Je n'ai pas su comment le prendre. Cet homme, je ne le connaissais pas. je ne lui en ai pas voulu.Peut-ètre parce que je sais, au fond de moi, en dépit de tous les artifices, que mon visage est celui d'une tueuse. maintenant, avec le recul nécessaire, je pense que cet homme était gonflé.J'aurais pu lui exploser entre les mains. J'ai juste allumé une deuxième cigarette avec le bout incadescent de la première, chose que je ne fais jamais mais, cela il l'ignorait.
Fade histoire d'une ado qui vit à Beyrouth avec son père dans une ville en guerre sans la présence de sa mère qui est partie.

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