samedi 30 janvier 2010

Neiges de marbre de M.Dib

Elle entre. Je n'en crois pas mes yeux. Elle saute sur un pied, les mains croisées dans le dos, continue, avance sur le même pied. Elle joue à la marelle, ou fait comme si elle jouait. Elle pousse un invisible palet et je n'en crois pas mes yeux.
Une chambre quelque part, une chambre au douzième étage, quelconque, avec ses deux Finlandais couchés, deux malades, et encore un troisième larron, l'individu qui dit, Je . Lui, c'est moi. Je le suis autant qu'un autre, que n'importe qui. Ma vie en rend compte ou, si on veut, en répond. Dans ces douze étages et plus d'hôpital, je ne suis que présumé malade, moi, en observation.
Poétique, on met du temps à entrer dans l'histoire, suis arrivé p.63 de 217.

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