lundi 23 décembre 2024

Je vous écris de Kaboul Amine/Bajac

11h03 Un chaos sourd. C'est tout ce que je me rappelle. Les odeurs de notre maison, ses bruits, sa chaleur, il n'y a plus rien. Je suis accroupie sur le sol,froid. J'aimerais qu'il m'engloutisse. Tout en moi m'implore de fuir. Miais mon corps ne répond pas. Mon esprit non plus. Ils sont là, à quelques mètres de ma fènetre. Je peux sentir la poussière que soulèvent leurs pick-up, la lame de leurs yeux noirs qui scannent nos maisons. Je suis à portée de leurs balles. Etranglée par la peur, hypnotisée par les turbans noirs vissés sur leurs tètes. Ces mentons hauts, fiers. Ils nous défient. Kalachnikovs à l'épaule, munitions à la ceinture. Je vacille.

Khatera est une jeune femme afghane qui a vu son destin bouleversé avec l'arrivée en août 2021 des talibans à Kaboul. Khatera est tout ce que les talibans cherchent à taire : elle est femme, sportive, cultivée, journaliste, célibataire,… Elle ne réussira pas à partir avec sa famille vers d'autres cieux plus sûrs. Grâce aux réseaux sociaux, elle va faire la rencontre d'une journaliste française (Maurine) et une amitié va se nouer. C'est ce récit que l'on découvre au fil de ces pages. On va apprendre à connaître Khatera, sa famille, sa survie. Même enfermée derrière sa burqua elle se bat, pour essayer de partir loin de ce pays, pour protéger sa famille ou pour donner un souffle d'espoir aux filles de son villages avec la création d'une école clandestine. Dans ce récit à 2 voix on suit leurs doutes, les moments de faiblesse et la frustration de Maurine de ne pas pouvoir l'aider à sortir de son pays. 

dimanche 15 décembre 2024

Nada B.Jaen

En el ochenta aniversario del Premio Nadal 1944, el Centro Dramático Nacional lleva a las tablas por primera vez Nada de Carmen Laforet adaptada por Joan Yago y dirigida por Beatriz Jaén.

La obra está ambientada en Barcelona, en septiembre de 1939. Después de la guerra civil, muchísimas familias se ven condenadas a una destrucción moral y física devastadoras. Cuando Andrea, una joven de 18 años, llega a la casa familiar de la calle Aribau para estudiar su primer año de universidad ya nada se parece al ambiente cálido y alegre que ella conoció de pequeña. Ahora se da cuenta de que sus tíos Román y Juan, su tía Angustias, Gloria, la abuela y Antonia -la criada- viven inmersos en un ambiente de tensión permanente y en una atmósfera irrespirable. Un hogar totalmente desestructurado, con mucha violencia y una enorme oscuridad.

Lo mejor: la espectacular puesta en escena de Beatriz Jaén y la deslumbrante actuación de Júlia Roch en la piel de la protagonista y narradora.  Lo menos bueno: el abuso de la narración, que aunque somos conscientes de que es un recurso totalmente necesario en la adaptación de una novela al teatro, pensamos que en los primeros 45 minutos ese ‘abuso’ impide entrar de lleno en la historia. 

mercredi 11 décembre 2024

Mémoires captives A. Nafisi

Je me suis souvent demandé ce qui, dans le récit que ma mère faisait de sa rencontre avec son premier mari, était le pur produit de son imagination. Sans les photographies, j'aurais même douté de l'existence de cet homme. Une amie me dit un jour que ma mère opposait une "admirable résistance"à ce qu'elle ne voulait pas, et comme il y avait tant de choses qu'elle ne voulait pas, elle inventait des histoires sur elle-même auxquelles elle finissait pas croire si fermement que nous doutions de nos propres certitudes. 

Azar NAFISI relate les différents évènements qui ont façonné sa vie et son pays, l'Iran. Depuis sa plus tendre enfance jusqu'à son installation définitive aux Etats-Unis, l'auteure porte un regard lucide et philosophe sur sa famille et le contexte dans lequel elle a évolué. Et ils sont rares les témoignages sans langue de bois, qui parviennent à maintenir le juste équilibre entre récit familial et témoignage géopolitique. Ainsi, la fille de l'ancien maire de Téhéran ne cache jamais ses relations houleuses avec sa mère, personnalité complexe, sombre et perpétuellement insatisfaite. Elle ne place pas sous silence non plus les difficiles années où son père a été emprisonné par les sbires du Shah ou encore la difficulté d'enseigner dans les universités encadrées par les mollahs. On retrouve dans cet ouvrage le sens du récit et la forte densité de réflexion qui ont marqué "Lire Lolita à Téhéran", et on ne peut qu'y adhérer. 


mardi 3 décembre 2024

El ministro de propaganda J.A.Lang

2024 Alemania 123 min Drama Historia Dirigido por Joachim A.Lang Con Robert Stadlober, Fritz Karl, Franziska Weisz, Dominik Maringer, Moritz Führmann, Till Firit

Joseph Goebbels, el Ministro de Propaganda de la Alemania nazi, acompañó a Hitler durante siete años, desde marzo de 1938 hasta su muerte en mayo de 1945. Mientras Hitler está en el apogeo de su poder, Goebbels es el creador de las imágenes de multitudes ondeando banderas y de las películas antisemitas que preparan al pueblo para el asesinato en masa de los judíos. Tras la derrota de Stalingrado y la situación cada vez más desesperada a finales de 1944, Goebbels planea el acto de propaganda más radical, su última puesta en escena.

Intercala diversos documentales, material de noticias y películas de propaganda nacionalsocialista de aquella época, como la famosa El triunfo de la voluntad de Leni Riefenstahl o El judío Suss de Veit Harlan.  Conocemos a las personas que hubo detrás de todo aquello, no (solo) como monstruos sino como personajes tridimensionales con un mínimo de profundidad en sus acciones. asistimos al show de Robert Stadlober haciendo del ministro de propaganda, en lo referente a su personalidad y la red que va tejiendo en su beneficio. Asimismo observamos la repercusión de su fascinante plan, evidentemente por medio de las diferentes plataformas de propaganda, esa promoción del Estado de bienestar alemán del que tanto presumía Hitler en sus famosos años de paz a todos los niveles. Primero el control absoluto de la prensa por parte del partido nazi, que actúa como único velador de la veracidad informativa. ¿Os suena? No por nada, el mismo Führer expresa que cualquier atisbo de libertad de prensa es un peligro para el Estado.  Después se nos representan momentos de auténtica profundización en las técnicas de manipulación de masas, como pueden ser los encuentros multitudinarios o las recepciones al líder en las grandes ciudades. Los actores no resultan muy creíbles en los roles de Goebbels, Hitler... les falta consistencia.

dimanche 17 novembre 2024

Dentelles et tchador A. Arefi

Août 2005, Roissy-Charles-de-Gaulle, je suis tout excité. J'emprunte la passerelle qui me conduit vers l'Airbus A330 d'Air France. Destination: Iran, pays des mollahs, Après vingt et une années en France, j'ai décidé de changer d'air et de m'installer dans le pays d'origine de mes parents pour y exercer le métier de journaliste. Non que je n'aime pas la vie parisienne, mais le métro-boulot-dodo a eu pour un temps raison de moi. J'ai besoin de connaître d'autres émotions. Or, mes parents, mes amis, tous sont inquiets pour moi. C'est peu dire. Les Iraniens viennent d'élire au poste de président de la République Mahmoud Ahmadinejad, ultra-conservateur parmi les conservateurs. Personne ne l'attendait à pareille fête, moi le premier . Attention, on ne rigole plus.

Tout jeune journaliste, Armin a décidé de passer deux ans dans son pays d'origine pour y côtoyer la population. Il en résulte un récit de ses aventures et de ses rencontres avec la jeunesse dorée de Téhéran, des milieux ouvriers, ruraux, populaires, étudiants, intellectuels, des soutiens du régime, des opposants et évidemment à quelques reprises les autorités. Cette fresque donne une image contrastée de la société iranienne qui dévoile une complexité que l'on imagine aisément mais que l'on ne nous montre pas. L'on regrettera seulement le fait que cet ouvrage donne le sentiment d'une oeuvre de jeunesse un peu naïve et répétitive.

vendredi 15 novembre 2024

Jaume Plensa Materia interior


Una selección que abarca más de 30 años de trayectoria, desde los primeros años noventa hasta la actualidad. A través de expresiones más abstractas y conceptuales en las obras de los primeros años, y sirviéndose de representaciones más figurativas y sensuales a medida que avanzan los años, el conjunto explora desde distintas perspectivas la profunda reflexión sobre la condición humana que atraviesa toda la producción del artista. 

Muchas de sus figuras son cabezas, considera Plensa que la cabeza es el palacio del cuerpo. con ojos cerrados que hacen un camino hacia el interior, un interior que escondemos y que nos cuesta comunicar con los demás.

Así define el director general de Fundación Telefónica, Luis Prendes, la obra de Plensa: “Jaume ha sabido crear un puente entre lo que sentimos y no sabemos expresar, entre lo que vemos y no podemos tocar. En cada escultura grande o pequeña sentimos tu generosidad, tu entrega sin reservas. Son espacios de deleite para el alma y de magia para el juego del silencio. Al contemplar tu escultura, entendemos que el arte no es algo que se pueda tocar, es algo que nos toca. Tus figuras son únicas, símbolos de un alfabeto de aquí y de allá que nos habla en un idioma que no necesita ser traducido para ser sentido”.  

Jaume Plensa, explicó que «esta exposición cubre 30 años de mi trabajo y es una obra en 15 fragmentos. Mi obra quiere que cada persona se refleje en ella y mire a su interior. El arte tiene que ser este catalizador que nos permita crear una seguridad en nosotros mismos y nos permita hablar de ideas, de vibraciones. Vivimos en un momento de ruido que muchas veces no nos permite esos momentos de silencio. El arte tiene que ofrecer un mensaje de esperanza y positividad, de volver a creer que el ser humano somos más que esta violencia actual«.

Escultor humanista, se debería permitir acariciar sus esculturas.

El documental  ¿Puedes oírme? (2020) de Pedro Ballesteros sobre su proceso creativo, su personalidad y su filosofía de trabajo, completa la exposición.