Marketing viral M. Ledun
Début janvier, l'air est doux. L'hiver tarde à s'aventurer sur les terres cévenoles. Une punaise noire avance sur le tapis d'aiguilles de pin en décomposition avec une pugnacité que seule explique sa mission génétique d'insecte. Elle escalade, descend à tâtons, griffe le sol comme si la gravité ne la préoccupait pas. Ses pattes dérapent sur les grains d'argile verte entre deux tas d'aiguilles. Elle recule de deux centimètres, perd l'équilibre puis le retrouve, poursuivant avec obstination. Ballet en apparence erratique, mais parfaitement déterminé. Des centaines de fourmis encadrent un long filet de vers blancs. Leur présence ne semble pas contrarier sa choréographie, ni celle de ses congénères.
Plutôt
ambitieux, touffu et parfois complexe, le récit mélange allègrement
technologie, mysticisme, manipulation de masse, marketing, eugénisme,
sexe et j'en passe.
Ledun sait de quoi il parle, c'est une évidence et certaines idées déployées dans le livre font froid dans le dos.
Le récit reste tout de même dans le cadre du thriller, avec l'alternance des chapitres sur deux époques et la présence de courses poursuites.
Certains passages sont passionnants, d'autres, à mon sens, noyés dans une masturbation mystico-techno-intellectuelle répétitive. Dommage pour moi, ce qui m'a semblé un manque de cohérence et de structure dans le récit, m'ont gâché un plaisir pourtant présent quand l'auteur n'en fait pas trop.
Ledun sait de quoi il parle, c'est une évidence et certaines idées déployées dans le livre font froid dans le dos.
Le récit reste tout de même dans le cadre du thriller, avec l'alternance des chapitres sur deux époques et la présence de courses poursuites.
Certains passages sont passionnants, d'autres, à mon sens, noyés dans une masturbation mystico-techno-intellectuelle répétitive. Dommage pour moi, ce qui m'a semblé un manque de cohérence et de structure dans le récit, m'ont gâché un plaisir pourtant présent quand l'auteur n'en fait pas trop.
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