Les Demeurées J. Benameur
Abrutie.
Les eaux usées glissent du seau, éclaboussent.
La conscience est pauvre.
La main s'essuie au tablier de toile grossière.
Abrutie.
Les mots n'ont pas lieu d'être. Ils sont.
C'est le soir. Elle ferme les volets. Elle tire à elle le bois mangé, les ferrailles crues, rivées encore dieu sait comment à ce qui résiste au vent, à l'orage, à son bras las qui tire. Dans la bascule de la lumière, son coeur.
"On ne fait pas acceder au savoir les êtres malgré eux...cela ne serait pas du bonheur et apprendre est une joie"
Peut se passer de relecture.
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