The Big Short Adam McKay
Synopsis : “Wall Street. 2005. Profitant de l’aveuglement généralisé des grosses banques, des medias et du gouvernement, quatre outsiders anticipent l’explosion de la bulle financière et mettent au point… le casse du siècle ! Michael Burry, Mark Baum, Jared Vennett et Ben Rickert : des personnages visionnaires et hors du commun qui vont parier contre les banques … et tenter de rafler la mise !” Le monde de la finance manipule des entités abstraites, inexistantes, virtuelles
Présentant différentes storylines de personnages différents aux intérêts divergeant, The Big Short nous offre de nouveaux portraits d’arrivistes obsédés par le fric, quitte à verser dans la rengaine pour ne pas dire le cliché. Pour compenser l’ambiguïté de celles des autres, McKay rythme son film par des petites séquences pédagogiques, assurément les plus amusantes de cette comédie (celle avec Robbie en est l’illustration la plus parlante).
Le montage du film est hystérique, associant vitesse et rythme, les coupes sont outrancières et volontairement anarchiques, les mouvements de caméra criards et les images pas toujours très nettes. Mais qu’importe. Ce qui intéresse notre faiseur de comédies, c’est l’hystérie de la forme et du fond, qui visiblement le fascine. Ce qu’il veut retranscrire, c’est l’abstraction qui fonde ce milieu, une essence palpable intuitivement, mais pas forcément conceptualisable : le boxon. Le surréalisme et le réalisme documentaire s’associent ici de façon maligne et roublarde.
Pas facile à suivre.film trop compliqué si on n'est pas dans le milieu financier.
Pas facile à suivre.film trop compliqué si on n'est pas dans le milieu financier.
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