The Big Short Adam McKay

Présentant différentes storylines de personnages différents aux intérêts divergeant, The Big Short nous offre de nouveaux portraits d’arrivistes obsédés par le fric, quitte à verser dans la rengaine pour ne pas dire le cliché. Pour compenser l’ambiguïté de celles des autres, McKay rythme son film par des petites séquences pédagogiques, assurément les plus amusantes de cette comédie (celle avec Robbie en est l’illustration la plus parlante).
Le montage du film est hystérique, associant vitesse et rythme, les coupes sont outrancières et volontairement anarchiques, les mouvements de caméra criards et les images pas toujours très nettes. Mais qu’importe. Ce qui intéresse notre faiseur de comédies, c’est l’hystérie de la forme et du fond, qui visiblement le fascine. Ce qu’il veut retranscrire, c’est l’abstraction qui fonde ce milieu, une essence palpable intuitivement, mais pas forcément conceptualisable : le boxon. Le surréalisme et le réalisme documentaire s’associent ici de façon maligne et roublarde.
Pas facile à suivre.film trop compliqué si on n'est pas dans le milieu financier.
Pas facile à suivre.film trop compliqué si on n'est pas dans le milieu financier.
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