samedi 15 août 2015

Les anges meurent de nos blessures Y.Khadra



Je m’appelle Turambo et, à l’aube, on viendra me chercher.
« Tu ne sentiras rien », m’a assuré Chef Borselli. Qu’en sait-il, lui, dont la jugeote tiendrait à peine dans un dé à coudre ?
J’ai envie de lui hurler de la fermer, qu’il m’oublie pour une fois, mais je suis laminé. Sa voix nasillarde m’effraie autant que les minutes qui appauvrissent mes restes d’existence.

Un candide avec un direct gauche foudroyant est le héros de cette tragédie algérienne. Devenu champion  de boxe d’Afrique du nord il ne supporte plus le prix à payer, rêve d’une vie de famille avec Irène, veut tout laisser tomber. Ce n’est pas simple. Son destin est écrit.



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