lundi 10 décembre 2012

Sang d'encre au 36 H.Jourdain

"Sans cesse sur le métier il faut remettre l'ouvrage." C'est ainsi que Daniel Duhamel, récemment promu chef de groupe à la Brigade criminelle, résumait l'une des facettes de son métier. Vous pouviez vous considérer comme l'un des meilleurs, avoir résolu les plus belles des affaires, , participé à l'arrestation des plus "beaux mecs" de la pègre parisienne, il n'en restait pas moins que les compteurs revenaient à zéro aux abords d'une nouvelle scène de crime. Identifier le cadavre, entendre les témoins, annoncer la mort aux proches, assister le médecin légiste lors de l'autopsie, tirer les ficelles, confronter les idées, monter le dossier, vérifier les alibis, travailler les pistes, mettre hors d'état de nuire, obtenir des aveux, etc. Du boulot en perspective, des jours de labeur, des nuits d'insomnie et de doutes. Métier passionnant, disaient les profanes à l'issue d'une soirée télévisée sur le suivi d'un groupe d'enquêteurs s'affairant à identifier le meurtrier d'une grand-mère; métier aliénant, r´pondait le commandant de police en écho, debout, dans ce grand boulevard d'Epinay-sur-Seine, à quelques mètres du cadavre de Rémy Jacquin.

Le premier d'une longue liste de meurtres commis par un fana de G.S.Pas mal, on accroche assez longtemps, à suivre...

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