Casa Arabe presenta Mañana cumpliré veinte años, de Alain Mabanckou
A l'occasion de la parution de la traduction à l'espagnol de son roman autobiographique "Demain j'aurai vingt ans", nous avons eu la chance d'assister à cette présentation, peu de monde dans la salle.

Il revient à la ponctuation traditionnelle, car, explique t-il, il s'agit de ne pas prendre des tics et parce que Verre cassé et Mémoires d'un porc épic sont deux romans liés, une sorte de dyptique où la ponctuation n'avait rien à faire. Il rappelle son échec reitéré lorsqu'il a envoyé son manuscrit pour la première fois, refusé aprtout, il a fallu attendre pour qu'une nouvelle lectrice chez Seuil le découvre.
L'image est pour lui plus importante que les mots, il cite "se faire rouler dans la farine ...de manioc, son mensonge était aussi gros qu'une résidence secondaire d'un dirigeant africain"des comparaisons qu'il a créés.
Il revendique la négritude et affirme que les Africains ne se connaissent pas entre eux; ni leurs histoires, ni leurs langues; la différence entre le colonialisme anglophone qui a su intégrer les auteurs africains qui écrivent en anglais et le colonialisme francophone imbu de grandeur et des airs de supériorité qui ne permet pas encore d'accepter les auteurs africains qui écrivent en français comme des égaux de leurs pairs de la métropole.
Il conclue en se demandant pourquoi l'Afrique noire francophone est toujours en queue de peloton.
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