samedi 5 mai 2012

Les neiges du Kilimandjaro Guédiguian

Bien qu’ayant perdu son travail, Michel vit heureux avec Marie-Claire. Ces deux-là s’aiment depuis trente ans… Leurs enfants et leurs petits-enfants les comblent… Ils ont des amis très proches… Ils sont fiers de leurs combats syndicaux et politiques… Leurs consciences sont aussi transparentes que leurs regards. Ce bonheur va voler en éclats avec leur porte-fenêtre devant deux jeunes hommes armés et masqués qui les frappent, les attachent, leur arrachent leurs alliances, et s’enfuient avec leurs cartes de crédit… Leur désarroi sera d’autant plus violent lorsqu’ils apprennent que cette brutale agression a été organisée par l’un des jeunes ouvriers licenciés avec Michel.
La force du film tient justement à la  mise à l’épreuve idéologique, tension formidable qui consiste moins à faire le procès des coupables qu’à remettre en cause les victimes. Car, en plein délabrement social, c’est bien cette génération sujette à l’autosatisfaction et désignée par la suivante comme privilégiée que sonde Guédiguian, entre courage, lucidité et tendresse (Télérama)

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