Femme nue, femme noire C.Beyala
"Femme nue, femme noire, vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté..." Ces vers ne font pas partie de mon arsenal linguistique. Vos verrez: mes mots à moi tressautent et cliquettent comme des chaînes. Des mots qui détonnent, déglinguent, dévissent, culbutent, dissèquent, torturent! Des mots qui fessent, giflent, cassent et broient! Que celui qui se sent mal à l'aise passe sa route... Parce que, ici, il n'y aura pas de soutiens-gorge en dentelle, de bas résille, de petites culottes en soie à prix excessif, de parfums de roses ou de gardénias, et encore moins ces approches rituelles de la femme fatale, empruntées aux films ou à la télévision.
La jeune Irène, belle, attirante passe son temps à voler et àfaire l'amour, son amant Ousmane l'entraîne dans une spirale de débauche, le vol d'un enfant mort la conduit à sa propre mort.
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