jeudi 31 décembre 2009

Echange de savoirs


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Le savoir est toujours le résultat d'un apprentissage, si on ne se sent pas capable d'apprendre on n'apprend pas. Chacun de nous sait quelque chose et est ignorant de beaucoup de choses.
Conception collective des savoirs: tous les savoirs sont des biens communs à la communauté.
Les réseaux de formation réciproque passent par le rapprochement des personnes porteuses de savoirs. Les savoirs ne valent que par les fruits qu'ils portent, que par la dignité qu'ils produisent.

mercredi 30 décembre 2009

Pierre Gonnord Terre de personne à Madrid


Lleva doce años realizando retratos individuales de diversos colectivos, este francés nacido en Cholet y afincado en España. Cuenta en el video que se puede ver en la exposición, que a priori nada le predestinaba a dedicarse a la fotografía. Estudió comercio, tardó en lanzarse a manejar la máquina, aunque dice haber quedado marcado desde la escuela por los cuadros de Goya y los retratos de los grandes fotógrafos que observó con detenimiento.
La exposición que ahora presenta en Alcalá 31 consta de 39 obras, paisajes y retratos del norte de España y Portugal.
Los retratos son magníficos, intensos, sobrios, atemporales,personas de todas las edades aunque se nota una marcada preferencia por la edad madura, como si las arrugas y el tiempo enriquecieran el cuadro. Porque estas fotos, estos rostros, sin fondo detrás, parecen sacados de cuadros de Goya o de obras de Zola.
Muy recomendable.

mardi 29 décembre 2009

Le troisième mensonge A.Kristof

Je suis en prison dans la petite ville de mon enfance.
Ce n'est pas une vraie prison, c'est une cellule dans le bâtiment de la police locale, un bâtiment qui n'est qu'une maison comme les autres maisons de la ville, une maison à un seul étage.
Ma cellule devait être une buanderie autrefois, sa porte et sa fênetre donnent sur la cour. Les barreaux de la fênetre ont été rajoutés à l'intérieur de façon qu'il soit imposible d'atteindre et de casser la vitre. Un coin toilette est caché derrière un rideau. Contre un des murs, il y a une table et quatre chaises vissées au sol, contre le mur d'en face quatre lits que l'on peut rabattre. Trois des lits sont rabattus.
Récit angoissant qui au fil des pages sort de la brume pour montrer le drame d'une famille détruite par un instant de folie.

lundi 28 décembre 2009

Le bal I. Némirovsky


Mme Kampf entra dans la salle d'études en fermant si brusquement la porte derrière elle que le lustre de cristal sonna, de toutes ses pendeloques agitées par le courant d'air, avec un bruit pur et léger de grelot. Mais Antoinette n'avait pas cessé de lire, courbée si bas sur son pupitre, qu'elle touchait la page des cheveux. Sa mère la considéra un moment sans parler; puis elle vint se planter devant elle, les mains croisées sur sa poitrine.
- Tu pourais, lui cria-t-elle, te déranger quand tu vois ta mère, mon enfant. Non? Tu as le derrière collé sur ta chaise? Comme c'est distingué...Où est Miss Berry?
Délicieux récit de rebellion adolescente face à une mère ridicule. Drôle, 134 p.

dimanche 27 décembre 2009

Mille soleils splendides Khaled Hosseini

Mariam avait cinq ans lorsqu'elle entendit le mot harami pour la première fois.
Cela se passa un jeudi. Il n'y avait presque aucun doute là-desssus, parce qu'elle se souvenait qu'elle avait été agitée et préoccupée juste avant- comme tous les jeudis, jour où Jalil lui rendait visite à la kolba. Afin de s'occuper en attendant le moment où elle le verrait enfin s'avancer dans les herbes hautes de la clairière, une main levée en guise de salut. Mariam avait grimpé sur une chaise pour attraper sur une étagère le service à thé chinois en porcelaine bleu et blanc. C'était tout ce que la grand-mère avait laissé à sa mère Nana avant de mourir quand celle-ci avait deux ans. Nana en chérissait toutes els pièces et s'extasiait aussi bien devant la courbe gracieuse du bec de la théière que devant les pinssons et les chrysanthèmes peints à la main, ou encore le dragon sur le sucrier, destiné à écarter le mauvais oeil.

dimanche 20 décembre 2009

El manuscrito de piedra L.García Jambrina

Un año más, tras unas cortas vacaciones de verano en su pueblo de origen, Fernando de Rojas volvía a Salamanca con el propósito de proseguir sus estudios. Antes de cruzar con su mula el puente romano, se detuvo un momento para contemplar la ciudad al otro lado del río. Casi enfrente, mirando un poco a la derecha, comenzaba la cuesta que, tras pasar por la Cuesta de los Ajusticiados y atravesar la puerta del Río, llevaba hasta la Iglesia Mayor o de Santa María de la Sede, en la que destacaba su original cimborrio coronado por una veleta con forma de gallo, símbolo de la Iglesia vigilante, que cuadraba muy bien con ese aire de fortaleza que tenía el edificio, gracias a sus almenas y a su torre mocha. Pero, a pesar de ser la catedral, no era tan grande como se esperaría de una ciudad de unos veinte mil vecinos, de los que cerca de siete mil eran estudiantes, y con una Universidad tan notoria como la de Salamanca, una de las más renombradas, junto con las de París y Bolonia, de toda la Cristiandad.
Estupendo decorado para una novela entretenida.

mercredi 2 décembre 2009

Zapatos italianos Mankell

Habituée aux romans policiers, ce livre m'a surpris mais pas vraiment plu. Le personnage principal est un médecin qui s'éloigne du monde après avoir commis une erreur professionnelle. Il va donc vivre sur une île de sa propriété où il ne voit que le facteur. Un jour apparaît une femme qu'il a aimée et qui est très malade. On apprend alors qu'une fille est née de cette relation, ils se retrouvent, il connaît sa fille... Il retourne chez lui, recontacte la malade estropiée par sa faute...