La cage dorée S.Ebadi
La première chose dont je me souvienne, c'est le parfum du thé venu du haut du poêle que je n'arrivais pas à atteindre. L'eau qui bouillait dans la théière en fer pansue, puis les mains de Simin qui attrapaient vivement le pot le plus petit du meuble, au-dessus de ma tête. - Shirin joon, pousse -toi que je ne fasse pas tomber quelque chose. D'autres mains m'écartaient, tandis que Simin ouvrait la boîte de thé. Uniquement les pointes, la partie la meilleure de la feuille. Quelques cuillerées tout au plus, puis l'eau brûlante. Je regardais fascinée, l'odorante fumée qui se libérait. Simin déposait avec précaution le petit pot sur le grand, encore à demi rempli d'eau, et le tout chauffait à feu doux.
Roman autobiographique qui raconte au fil des ans l'histoire de la famille de Simin et Hossein, leurs enfants don tPari, la meillure amie de Shirin. La politique, les divergences d'opinion,tous sont enfermés dans leurs opinions, politique, religieux, ou social ; certains partiront mais garderons le souvenir du pays, dont le frère ainé de Pari, ancien colonel, devenu boulanger aux Etats Unis.
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